Le projet d’hydrogène vert de NEOM a pour objectif de créer l’une des plus grandes usines au monde pour produire et générer de l’hydrogène vert, considéré comme une source d’énergie propre et renouvelable, avec une capacité de production d’environ 1,2 million de tonnes par an d’ici à 2026, et l’exporter ensuite vers les marchés mondiaux. Une fois achevé, le projet prévoit de réduire les émissions de dioxyde de carbone d’environ trois millions de tonnes par an. Le projet se situe dans la zone de NEOM, l’un des projets les plus importants du Royaume d’Arabie saoudite.
Trois partenaires mondiaux sont impliqués dans le développement et la mise en œuvre du projet d’hydrogène vert, à savoir la société NEOM Company, ACWA Power et Air Products, par le biais d’un accord commun signé le 7 juillet 2020.
Le projet a recours à des systèmes et des technologies modernes pour produire de l’énergie propre, et entend devenir un leader dans le secteur des énergies renouvelables à l’avenir. Cette initiative place le Royaume en tant que leader du développement mondial, et contribue à la réalisation des objectifs de la Saudi Vision 2030 en diversifiant les sources de revenus de l’économie locale afin de ne pas dépendre uniquement du pétrole et du gaz naturel.
Objectifs du projet d’hydrogène vert de NEOM
Le projet d’hydrogène vert de NEOM a pour objectif de produire plus de 4 GW d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne, ainsi que de systèmes de stockage. Par ailleurs, il vise à produire environ 650 tonnes d’hydrogène vert par jour, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique et à l’augmentation des possibilités d’emploi.
Utilisations de l’hydrogène vert
La production d’hydrogène vert constitue une source de carburant pour divers modes de transport et centrales électriques. En outre, il est utilisé comme matière première verte dans plusieurs industries, comme la production de ciment, d’acier et d’engrais. Enfin, il sert aussi de base aux produits chimiques verts, à l’économie circulaire du carbone et aux carburants verts.
Site de l’usine d’hydrogène vert
L’usine, qui appartient à la NEOM Green Hydrogen Company (NGHC), en cours de construction à Oxagon, devrait devenir la plus grande infrastructure au monde de production d’hydrogène vert à des fins commerciales. La zone d’Oxagon, qui abrite des industries de pointe et propres à NEOM, a été choisie pour accueillir le siège de la NEOM Green Hydrogen Company en raison de l’abondance de ses ressources naturelles et de son emplacement stratégique sur le littoral de NEOM. Cet emplacement, ainsi que les nombreuses possibilités d’amélioration des capacités de production du fait de la proximité d’un certain nombre d’installations de pointe et de soutien, ont pour but d’inciter davantage d’entreprises à venir s’implanter à Oxagon.
En 2022, NEOM, par le biais de sa filiale ENOWA Limited, a annoncé la création du premier Centre d’innovation et de développement de l’hydrogène (HIDC), situé dans le Centre d’innovation et de recherche de la ville d’Oxagon. Ce centre vise à accélérer l’introduction des nouvelles technologiques sur le marché après leur phase de développement en laboratoire, ainsi que la production, la commercialisation, l’utilisation et le transport des produits à base d’hydrogène vert.
La préparation du site pour la NEOM Green Hydrogen Company a été achevée, tout comme les procédures de transfert de sa gestion depuis NEOM. Les travaux de construction de l’usine sont en cours, tandis que l’équipe de la société a commencé ses activités sur le terrain, devenant ainsi la première entité à démarrer ses activités parmi celles qui ont obtenu un emplacement à Oxagon.
Bien que la production d’électricité à partir de combustibles fossiles soit une des principales sources d’émissions de carbone et du réchauffement climatique, la quantité d’hydrogène vert que produira la NEOM Green Project Company devrait contribuer à réduire l’empreinte carbone dans divers secteurs industriels. Les rapports révèlent que l’hydrogène vert pourrait représenter 12 % du mix énergétique mondial, et sa part de marché dans la région pourrait atteindre environ 750 milliards de SAR d’ici à 2050.
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