



















































Le roi Salmane ben Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed ben Saoud est le gardien des deux Saintes Mosquées et le Roi du Royaume d’Arabie saoudite. Il est le septième Roi du pays, le sixième souverain et le dernier des fils du Roi fondateur Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud. Il a accédé au trône le 23 janvier 2015, devenant ainsi le quinzième souverain de l’État saoudien depuis sa création en 1727.

La vie du roi Salmane
La lignée du roi Salmane
De son nom complet, Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed ben Saoud ben Mohammed ben Muqrin ben Markhan ben Ibrahim ben Musa ben Rabi’ah ben Mani’ al-Muraydi de Bakr ben Wail, de Rabi’ah ben Nizar, de Ma’ad ben Adnan.
Il est le vingt-cinquième fils du roi fondateur Abdelaziz ben al-Imam Abderrahmane. Ses ancêtres se sont d’abord installés dans la (deuxième) ville de Diriyah, fondée par Mani’ Al-Muraydi, l’ancêtre de la dynastie Al Saud. Diriyah est ensuite devenue la capitale du premier État saoudien. Leur installation remonte à 1446, lorsque Mani’ Al-Muraydi et sa famille se sont installés dans une région englobant Ghasybah, Al-Mulaybeed et la zone située entre les deux dans le Wadi Hanifa, au centre du Najd, dans la péninsule arabique. Il la nomma Diriyah, en référence à sa tribu « Al-Duru », et la première Diriyah où il avait vécu à l’est de la péninsule arabique.

Naissance et études du roi Salmane
Le roi Salmane est né le 31 décembre 1935 dans la ville de Riyad, trois ans après que son père, le Roi fondateur, eut unifié toutes les régions de l’État saoudien en une seule entité et décrété le nom de Royaume d’Arabie Saoudite. Il a été élevé par son père, le Roi fondateur, et sa mère, la princesse Hessa Bint Ahmed Al-Sudairi.
Études du roi Salmane
Le roi Salmane a commencé son parcours scolaire avec ses frères à l’école des Princes de Riyad. Il s’agit d’une école établie par le roi Abdelaziz dans son palais en 1935 pour l’enseignement de ses fils. Il y étudie les sciences religieuses et les sciences modernes, et achève la mémorisation du Coran le 22 juillet 1945, à l’âge de dix ans.
Le roi Salmane a accompagné son père, le roi Fondateur, pour de nombreuses missions et occasions. Il assistait aussi régulièrement aux conseils tenus par son père, ce qui lui a permis d’acquérir de l’expérience et des compétences de dirigeant dans les domaines politiques, économiques et sociaux qui y étaient débattus. Certaines sources mentionnent son intérêt pour les sciences, ses relations avec des savants et des intellectuels, ainsi que son goût pour la lecture. Le 16 mars 1954, à l’âge de dix-neuf ans, il est nommé gouverneur de la province de Riyad par le roi Saoud, après la mort de son père, le Roi fondateur, et la reprise du pays par son frère aîné, le roi Saoud.

Le roi Salmane avant son accession au trône
Émirat de Riyad
Après avoir exercé pendant un an les fonctions de gouverneur suppléant de l’Émirat de Riyad, il a été nommé gouverneur de la province de Riyad par ordre royal du 18 avril 1955, en qualité de ministre. Il a occupé ce poste jusqu’au 25 décembre 1960. Plus tard, l’ordonnance royale n° 17127 du 5 février 1963 l’a reconduit dans ses fonctions de gouverneur de la province de Riyad. Cette province revêt une grande importance, car elle abrite la capitale du pays et sert d’épicentre aux affaires administratives, économiques, politiques et de sécurité.
Le roi Salmane a initié le processus de développement et de croissance de Riyad, en commençant par l’infrastructure. Il a modernisé et aménagé les installations et les services destinés aux résidents et s’est appuyé sur des méthodes modernes pour en assurer la gestion. La ville de Riyad a connu en peu de temps une véritable urbanisation civile et les projets de développement ont permis une croissance et une expansion dans tous les domaines, faisant de Riyad l’une des capitales les plus développées et les plus prospères du monde.
Le 18 juin 1974, la Haute Commission pour le développement de Riyad (la Commission royale pour la ville de Riyad) a été créée sur une idée du roi Salmane. Il a personnellement présidé les réunions de cette commission et a suivi ses projets de développement et ses réalisations tout au long de son mandat en tant que gouverneur de la province de Riyad. Le projet de développement ne se limitait pas à la ville de Riyad, mais incluait également d’autres villes, gouvernorats et centres de la province. Un réseau routier ainsi que des structures scientifiques, culturelles, civiles, récréatives et médicales ont été mis en place pour ces villes. La commission a adopté le principe de planification stratégique globale qui permet au processus de développement d’être continu et complet et de s’adapter facilement à tous les développements.
Pendant son mandat de gouverneur de la province de Riyad, le roi Salmane a entrepris un programme de développement du quartier du palais Al-Hukm. Il lui a donné un caractère particulier qui le distingue des autres et en fait une attraction touristique et culturelle. Son inauguration a été parrainée par le roi Fahd ben Abdelaziz en 1992. Il a également créé l’un des sites culturels phares de Riyad, le Centre historique du roi Abdelaziz. Le 24 novembre 1975, il a créé le quartier diplomatique des ambassades (al-Safarat). Le ministère des Affaires étrangères et les représentations diplomatiques ont été déplacés de la ville de Djeddah à Riyad, en tant que capitale du pays. Dans le plan de construction et de développement des projets urbains, il tenait à inclure des valeurs et des principes qui constituaient l’identité urbaine et le visage civilisé de la ville de Riyad, qui a été décrite plus tard comme l’architecture salmanienne. Cette architecture a été intégrée dans un cadre scientifique méthodologique appelé « Charte du roi Salmane pour l’architecture et l’urbanisme » en décembre 2021, en se fondant sur les racines, la culture et l’identité nationale.
Le roi Salmane a surmonté les défis de la marche du développement et a réussi à transformer Riyad, une ville de taille moyenne habitée par environ deux cent mille personnes, en l’une des capitales à la croissance la plus rapide du monde arabe et l’une des plus grandes villes mondiales et des centres régionaux de premier plan dans le commerce et les voyages. La superficie de la province de Riyad, dont il était le gouverneur, est d’environ 380 000 km², soit 19 % de la superficie totale du Royaume d‘Arabie Saoudite. Son mandat de gouverneur de la province de Riyad a coïncidé avec le règne de cinq rois : le roi Saoud, le roi Fayçal, le roi Khaled, le roi Fahd et le roi Abdallah.

Le ministère de la Défense
Le roi Salmane a été nommé ministre de la Défense par une ordonnance royale le 5 novembre 2011 et a pris en charge ces tâches. Il a ensuite commencé à analyser les besoins en termes de réglementation, de formation, d’équipement, de ressources humaines et de systèmes technologiques modernes, afin d’améliorer les moyens et le niveau de préparation des forces armées. Au cours de cette période, il a mené des études d‘évaluation exploratoire de toutes les forces armées, s‘est rendu sur leurs sites dans diverses régions du Royaume d‘Arabie Saoudite, puis a landé de nouveaux plans avancés pour que les forces armées soient prêtes avec des effectifs, des équipements et des armes dans toutes leurs branches.
Désignation du prince héritier
Le 18 juin 2012, le roi Abdallah ben Abdelaziz a nommé le roi Salmane Prince héritier par un ordre royal, tout en maintenant son statut de ministre de la Défense. Il a collaboré avec lui pour la gestion des affaires intérieures et extérieures de l’État, en assumant toutes ses responsabilités. Le roi Abdallah a chargé le roi Salmane de présider le Conseil des ministres, d’assister et d’inaugurer des conférences locales et internationales, et de rencontrer des délégations et des représentants de missions diplomatiques. Il a visité de nombreux pays à travers le monde au nom du roi Abdallah et a échangé avec leurs dirigeants sur les intérêts communs entre le Royaume d‘Arabie Saoudite et leurs pays. Au cours des deux dernières années du règne du roi Abdallah, après l’aggravation de sa maladie, le roi Salmane a assumé toutes les fonctions de l’État au nom de son frère, le roi Abdallah, jusqu’à son décès le 23 janvier 2015.

Roi Salmane : le Roi du Royaume d‘Arabie Saoudite
L‘accession au trône
Le roi Salmane a prêté serment d’allégeance le 23 janvier 2015 en tant que Roi du Royaume d‘Arabie Saoudite, conformément à la loi fondamentale de gouvernance, succédant ainsi à son frère le roi Abdallah ben Abdelaziz. Il a prononcé son premier discours devant le peuple saoudien, expliquant son approche de la gouvernance et sa vision, et décrivant la prise en charge du pays comme une grande confiance. Il a rappelé qu’il adhérait à l’approche suivie pour le Royaume depuis sa fondation par son père, le Roi fondateur Abdelaziz, et ses fils après lui. La constitution réside dans le Saint Coran et la Sunna du Prophète Mahomet (que la paix soit sur lui). Il a également affirmé l’unité et la solidarité des nations arabes et musulmanes, prenant toutes les mesures susceptibles de rassembler leur population, d’unir leurs idées et de défendre les causes de la nation.
Dispositions relatives au pouvoir
Au cours des quarante premiers jours de son règne à la tête du Royaume d‘Arabie Saoudite, le roi Salmane a publié quarante-quatre ordonnances royales qui constituaient un projet de réforme intégré de la structure administrative saoudienne. Il a notamment décidé de réorganiser les piliers de l’État et du gouvernement, en commençant par reconstituer le Conseil des ministres et les organes politiques et économiques, dans le but de moderniser les méthodes et les outils de gestion du gouvernement. Dans son esprit de leader, il a compris que ce sont l’harmonie et l’intégration de deux générations au sein du gouvernement qui permettraient d’établir et de stabiliser les principes fondamentaux de la gestion des affaires publiques. C’est pourquoi il s’est efforcé de donner aux jeunes générations les moyens de diriger et les a fait participer aux missions de gouvernance, en croyant en leurs capacités. Cette vision est considérée comme un idéal pour l’avenir de l’État et une stratégie exprimant les orientations du roi Salmane en ce qui concerne les intérêts et les avantages futurs de la nation et du peuple.
Trois mois après son entrée en fonction, le Gardien des deux Saintes Mosquées a nommé le prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud prince héritier et deuxième vice-premier ministre. Deux ans plus tard, le 21 juin 2017, il a été nommé prince héritier et vice-premier ministre, avec l’approbation des membres du Conseil d’allégeance. Un article de la loi fondamentale sur la gouvernance a été modifié pour stipuler que les dirigeants du pays seront choisis parmi les fils du fondateur et leurs descendants, et que les plus intègres d’entre eux recevront l’allégeance pour gouverner.

Amendements des ministères
Dans le cadre de son programme de développement et de consolidation de l’État, le roi Salmane a estimé qu’il était important de regrouper les directives des organismes gouvernementaux afin de garantir un changement qualitatif à tous les niveaux. Afin d‘assurer l‘organisation de tout ce qui concerne les affaires politiques, sécuritaires, économiques et de développement, un certain nombre d‘organismes ont été supprimés, à savoir : le Comité suprême pour la politique éducative, le Comité suprême pour l‘organisation administrative, le Conseil de la fonction publique, la Commission supérieure pour la ville du roi Abdelaziz pour la science et la technologie, le Conseil de l‘enseignement supérieur et des universités, le Conseil suprême pour l‘éducation, le Conseil suprême pour le pétrole et les affaires minières, le Conseil suprême pour l‘économie, le Conseil de sécurité nationale, le Conseil suprême de la ville du roi Abdallah pour l’énergie atomique et renouvelable, le Conseil suprême pour les affaires islamiques et le Conseil suprême pour les affaires des personnes handicapées. Deux conseils ont été créés, liés sur le plan organisationnel au Conseil des ministres : le Conseil des affaires politiques et de sécurité et le Conseil des affaires économiques et du développement, afin d‘accroître l‘efficacité des performances et le niveau de coordination entre les entités gouvernementales, en évitant les doubles emplois. La création de ces conseils visait à favoriser l’intégration des rôles, des responsabilités et des pouvoirs, en tenant compte des évolutions et des changements rapides dans une multitude de domaines.
Le 7 mai 2016, il a décrété la fusion du ministère du Travail et du ministère des Affaires sociales en une seule entité, le ministère du Travail et du Développement social. Puis, le 25 février 2020, le ministère de la fonction publique a été fusionné avec le « ministère du Travail et du Développement social ». Il a ensuite été décidé de le renommer « ministère des Ressources humaines et du Développement social ». En outre, l’« Autorité générale saoudienne de l’investissement » a été transformée en « ministère de l’Investissement ». L‘« Autorité générale des sports » a été transformée en « ministère des Sports », et la « Commission saoudienne pour le tourisme et le patrimoine national » en « ministère du Tourisme ».

Politique étrangère
Au cours des cent premiers jours du règne du roi Salmane, la capitale Riyad a été le théâtre d’une activité politique et diplomatique intense, marquée par la réception d’un certain nombre de dirigeants mondiaux et la tenue de réunions bilatérales qui ont affirmé la solidité de la politique saoudienne au service de la paix et de la stabilité régionales et mondiales. Le roi Salmane a également soutenu les causes arabes et islamiques, notamment la cause palestinienne, en réaffirmant la position ferme et solidaire du Royaume d‘Arabie Saoudite à l‘égard de la position palestinienne et de ses droits dans les territoires occupés.
Dans sa politique étrangère, le roi Salmane a cherché à renforcer la sécurité et la paix internationales et à consolider la position du Royaume d‘Arabie Saoudite en tant qu‘acteur actif dans la résolution des crises politiques et des défis humanitaires qui menacent la sécurité des pays et la stabilité des peuples dans le Golfe arabe et au Moyen-Orient. Ses mesures ont contribué à l’adoption d’une législation qui a favorisé la résolution pacifique des conflits et encouragé la croissance et la prospérité des régions concernées.
Le rôle de premier plan du roi Salmane ben Abdelaziz s’est manifesté par la publication de la Déclaration de La Mecque lors de la quatorzième session de la Conférence du sommet islamique le 31 mai 2019, pour lutter contre l‘extrémisme et le terrorisme, promouvoir le dialogue interconfessionnel, résoudre les différends politiques entre les pays et les entités, apporter un soutien matériel et moral aux pays en développement et protéger le nom de la religion contre le terrorisme et l‘extrémisme.
Changements au cours du règne du Roi Salmane
Dispositions relatives aux affaires de l’État
Dans le but de développer les organismes judiciaires de l’État sur des bases scientifiques et civilisées, un décret royal a été publié le 17 juin 2017 pour modifier le nom de l’« Autorité d’enquête et de poursuite publique » en « Ministère public » et son président en « Procureur général ». Le ministère public est directement rattaché au roi et jouit d’une indépendance totale, à l’abri de toute intervention extérieure. Cette disposition est conforme aux règles et principes juridiques internationaux et respecte les règles et réglementations de la charia. Elle est essentielle pour maintenir la distinction entre les pouvoirs exécutifs et judiciaires au sein de l’État, en lui accordant une indépendance totale dans l‘exercice de ses fonctions, en garantissant sa totale impartialité et en veillant à ce qu‘il n‘y ait aucune influence d‘une partie sur l‘autre, conformément au principe de séparation des pouvoirs.
Le roi Salmane a défendu avec détermination la lutte contre la corruption, dans le but de l’éradiquer et de préserver l’intégrité. Le 4 novembre 2017, il a ordonné la formation d‘un comité suprême, présidé par Son Altesse Royale le Prince Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre, et composé du président du Conseil de contrôle et d‘investigation, du président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, du président du Bureau général d‘audit, du procureur général et du directeur de la Sûreté de l‘État. Sa mission est d‘identifier les infractions, les crimes, les personnes et les entités liées aux affaires de corruption publique, de les instruire, de prendre toutes les mesures pénales et conservatoires, de restituer les fonds au trésor public et d‘enregistrer les propriétés et les actifs au nom des biens immobiliers de l‘État.
Secteur économique et financier
Depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salmane, le Royaume d‘Arabie Saoudite a fait l’objet de vastes réformes économiques et financières. Ce dernier a placé la prospérité de l’économie parmi les priorités de la Saudi Vision 2030. Des réformes ont été lancées à partir de cet axe pour développer et diversifier l‘économie, réduire la dépendance au pétrole et la transformer en une économie diversifiée et durable, en mettant l‘accent sur l‘amélioration de la productivité, l‘augmentation de la contribution du secteur privé et la facilitation du secteur tertiaire. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a pris un certain nombre d’initiatives et a entrepris des réformes structurelles afin de soutenir et de faciliter la transformation de l‘économie. Cette transformation a nécessité un certain nombre d‘efforts clés, notamment le renforcement du contenu local et de l‘industrie nationale, le lancement et le développement de secteurs économiques prometteurs, en plus de la maximisation du rôle du secteur privé et des petites et moyennes entreprises, et de l‘amélioration de la viabilité budgétaire globale. Ces réformes ont contribué à renforcer la capacité de l’économie saoudienne à surmonter la pandémie de COVID-19 en 2020.
Les réformes économiques ont contribué à augmenter les taux de croissance du pays. En 2022, le Royaume d‘Arabie Saoudite a atteint les taux de croissance les plus élevés parmi les pays du G20. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 8,7 %, malgré la conjoncture économique complexe et les défis auxquels sont confrontés les pays du monde, dépassant les attentes des organisations internationales qui avaient estimé au plus 8,3 %. Il s’agit également du taux annuel le plus élevé de la dernière décennie, selon ce qui a été publié par l’Autorité générale des statistiques le 9 mars 2023, d’après le rapport sur le PIB et les indicateurs des comptes nationaux pour le quatrième trimestre 2022. Le rapport précise que la totalité des secteurs d’activité économique ont enregistré des taux de croissance positifs au cours de l’année. Le taux de contribution des activités du pétrole brut et du gaz naturel a atteint 32,7 %, suivi de celui des activités des services gouvernementaux de 14,2 %, suivi de celui des activités des industries manufacturières, hors raffinage du pétrole, de 8,6 %, puis des activités du commerce de gros et de détail, de la restauration et de l‘hôtellerie de 8,2 %.
Secteur de la sécurité
Le secteur de la sécurité a fait l’objet de réglementations et de réformes structurelles dans plusieurs domaines sous le règne du roi Salmane. Des programmes et des centres ont également été établis afin de renforcer les ressources du système de sécurité saoudien. Le 22 avril 2017, le roi Salmane a publié une directive prévoyant la création d’un centre appelé « Centre de sécurité nationale », dont les activités sont rattachées structurellement à la Cour royale. En outre, un poste de « conseiller en sécurité nationale » a été créé à la Cour royale pour ce centre. Dans le cadre de la restructuration organisationnelle du ministère de l’Intérieur, le roi Salmane a publié un décret le 20 juillet 2017, qui prévoit la division du secteur des affaires de sécurité liées à la sécurité de l’État en une entité indépendante appelée « Présidence de la sécurité de l’État ». Cette entité est chargée de traiter toutes les questions liées à la sécurité de l’État et est directement liée au Premier ministre. En outre, il a ordonné la séparation des entités, notamment la « Direction générale des enquêtes », les « Forces spéciales de sécurité », les « Forces spéciales d‘urgence », l‘« Aviation de sécurité », l‘« Administration générale des affaires techniques » et le « Centre national d‘information », du ministère de l’Intérieur, ainsi que toutes les tâches liées à la présidence, notamment la lutte contre le terrorisme, son financement, les enquêtes financières, et leur intégration dans la « Présidence de la sécurité de l‘État ». Cette mesure vise à centraliser les responsabilités de la sécurité de l‘État au sein des secteurs chargés de la sécurité et des opérations sur le terrain, tandis que le ministère de l‘Intérieur se concentre sur la fourniture de services civils, le maintien de l‘ordre et la protection des droits civils par l‘intermédiaire des agences de sécurité générale.
Le système de sécurité au sein du ministère de l‘Intérieur a été témoin d’un certain nombre de projets de développement, notamment le projet de sécurité et de sûreté des villes, le Centre national des opérations de sécurité (911), le réseau de fibre optique, le programme de réseau unifié de communication de sécurité « TETRA », les systèmes de sécurité intégrés « SIE », le projet d‘actifs maritimes pour les gardes-frontières et ses programmes de maintenance, le projet de véhicules blindés et de véhicules civils spéciaux, la gestion des projets de soutien à la sécurité et la gestion des projets de plateformes et de systèmes aéroportés multi-missions. En outre, il y a l‘achèvement du projet de développement du quartier général de sécurité du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le projet de centres de formation à la sécurité « Clubs des officiers », le projet de construction du bâtiment de la Force spéciale de sécurité diplomatique et le bâtiment de l‘Administration générale pour la coopération internationale dans le quartier diplomatique.

Le secteur militaire
Le système de développement mis en place sous le règne du roi Salmane comprend l’amélioration de toutes les branches des forces armées, à commencer par le projet de centralisation des industries militaires, un élément clé de la Saudi Vision 2030. Le Royaume d‘Arabie Saoudite vise à investir localement plus de 50 % des dépenses publiques totales en équipement et services militaires d’ici à 2030. L’Autorité générale des industries militaires a été créée en août 2017 pour atteindre cet objectif. Cette autorité est chargée de localiser, de réglementer et d’autonomiser le secteur de l’industrie militaire du Royaume d‘Arabie Saoudite, en vue de le faire évoluer vers un secteur durable et national. L’objectif est de renforcer l’indépendance et la préparation militaire du Royaume d‘Arabie Saoudite, et de consolider sa sécurité nationale.
Pour lutter contre les idéologies extrémistes et le terrorisme, le Centre de protection idéologique a été créé le 30 avril 2017. Son conseil d’administration est présidé par le prince Khaled ben Salmane, ministre de la Défense. Le centre vise à dénoncer les fausses idéologies culturelles propagées par les terroristes et les extrémistes, à clarifier l’approche de la Charia sur les questions relatives à l’extrémisme et à présenter des initiatives intellectuelles à diverses entités nationales et internationales. En outre, le centre vise à sensibiliser les intellectuels à la lutte contre l’extrémisme à travers des programmes préventifs et correctifs, à démanteler les moyens par lesquels le terrorisme attire ses sympathisants et à prôner une approche modérée et équilibrée de l’islam.
En ce qui concerne la formation et le renforcement des infrastructures de défense du Royaume d‘Arabie Saoudite, le centre Air Warfare Center a été créé sur la base aérienne du roi Abdelaziz à Dhahran, à l’est du Royaume d‘Arabie Saoudite. Ce centre militaire aérien, affilié à l’armée de l’Air royale saoudienne, dispose de moyens modernes pour former les équipages et leur personnel dans un contexte similaire à celui d’une guerre moderne. Il permet également de tester et d’évaluer des systèmes et des armes afin de déterminer leur efficacité et leur impact, et de s’assurer qu’ils sont prêts à être mis en œuvre. La première pierre du centre a été posée par le Prince héritier et Premier ministre, le prince Mohammed ben Salmane, le 31 mars 2019, alors qu’il occupait le poste de ministre de la Défense.
Pour ce qui est de la recherche, du développement et de l’innovation dans le domaine des technologies et des systèmes de défense, une décision a été prise le 14 septembre 2021 pour créer l’Autorité générale pour le développement de la défense (General Authority for Defense Development). Cette autorité est chargée de définir les objectifs et les priorités des activités de recherche, de développement et d’innovation dans le domaine des technologies et des systèmes de défense, en prenant également en compte leurs résultats. Elle se consacre à l’élaboration de politiques et de stratégies pour les systèmes de défense et à l’organisation de leurs structures, de leurs programmes et de leurs plans de mise en œuvre. En outre, elle gère, dirige et contrôle les opérations de ces activités.
Secteur industriel
Dans le cadre de la Vision 2030 saoudienne, qui vise à construire une économie forte et durable, un décret royal a été publié le 27 décembre 2018 pour réglementer une autorité appelée « Local Content and Government Procurement Authority » (Autorité chargée du contenu local et des marchés publics). Cette autorité est liée, sur le plan organisationnel, au président du Conseil des affaires économiques et du développement. Son objectif est de développer les activités locales dans tous les domaines de l’économie au niveau national et de soutenir et de contrôler les activités des marchés publics. En 2019, le programme national de développement industriel et de logistique a été lancé dans le cadre des programmes de la Vision 2030 saoudienne. Le programme vise à faire du Royaume d‘Arabie Saoudite une force industrielle de premier plan et une plateforme logistique mondiale. Le programme a lancé l’initiative « Made in Saudi » le 28 mars 2021. Cette initiative vise à commercialiser les biens et services nationaux, pour en faire un choix de premier plan à l’échelle locale et mondiale, via des partenariats avec les secteurs public et privé.

Le ministère de l’Industrie et des Ressources minières a lancé la plateforme « Taadin » (exploitation minière) en janvier 2019. La plateforme se concentre sur la fourniture de services d’autorisation pour les investisseurs, le renforcement des principes de gouvernance dans les investissements miniers, la mise en place de mécanismes efficaces de résolution des litiges et la garantie de l’efficacité des opérations liées aux activités minières. Dans le courant de l’année 2020, environ 150 licences avaient été délivrées, pour environ 550 investisseurs. Grâce à cette initiative, le délai de renouvellement des licences a été réduit à un jour grâce à la coopération établie avec les banques. Parallèlement au lancement de la plateforme, une base de données géologiques nationale a été inaugurée. Celle-ci regroupe environ 5 500 sites miniers et contient des informations sur les études géologiques et les explorations réalisées au cours des quatre-vingts dernières années. En outre, elle regroupe 10 000 rapports techniques.
En février 2020, la Banque saoudienne d’Export-Import (Saudi EXIM Bank) a été créée, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030, qui vise à augmenter le pourcentage des exportations non pétrolières. L’objectif est de favoriser le développement et la diversification des exportations saoudiennes, d’accroître leur compétitivité sur les marchés mondiaux dans divers secteurs en fournissant une gamme de services financiers aux investisseurs internationaux. Par ailleurs, en avril 2020, la plateforme « Senaei » a été lancée pour faciliter l’investissement industriel, en permettant aux investisseurs de gérer l’ensemble de leurs services par voie électronique, via une plateforme unique. La plateforme vise à présenter les produits industriels arabes, à faire face aux répercussions de la pandémie de COVID-19 et à assurer le suivi des demandes de licences industrielles. Ce service permet l’annulation des autorisations préliminaires délivrées par l’Agence des services industriels et simplifie les procédures pour les investisseurs.
Afin de maximiser les avantages des technologies modernes et de les exploiter pour atteindre les objectifs de Saudi Vision 2030, le Royaume d‘Arabie Saoudite a cherché à mettre en œuvre les applications de la quatrième révolution industrielle. La transformation de huit usines a été planifiée et les premiers projets ont été lancés dans cinq d’entre elles. Le Centre d’innovation pour la quatrième révolution industrielle, affilié à la Cité du roi Abdelaziz pour la science et la technologie, rassemble plusieurs technologies industrielles de quatrième génération. Ces technologies comprennent des outils de fabrication contrôlés numériquement, des équipements de rétro-ingénierie numérique, des installations de réalité augmentée et des équipements avancé
Le secteur du commerce
Le projet Saudi Vision 2030 avait pour objectif de maximiser les investissements pour soutenir les rendements économiques, et a permis la création d’une plateforme appelée « Invest Saudi » qui représente une entité nationale unique chargée de commercialiser les investissements dans le Royaume d‘Arabie Saoudite. Cette plateforme comprend une base de données sur les opportunités d’investissement et les investisseurs. En outre, dix nouvelles entités ont été créées pour améliorer l‘environnement commercial et d‘investissement dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, notamment l‘Autorité générale des petites et moyennes entreprises, l‘Autorité saoudienne de la propriété intellectuelle, l‘Autorité générale du commerce extérieur, l‘Autorité générale des conventions et des expositions saoudiennes, le Conseil du commerce électronique, le Programme national de lutte contre la dissimulation commerciale, le Centre national de la compétitivité, le Centre d’affaires saoudien, le Centre d‘accréditation saoudien et la Commission des faillites.

Le secteur de la santé
Durant le règne du roi Salmane, le secteur de la santé a bénéficié d’une attention particulière. L’un des piliers de la Saudi Vision 2030 est de fournir des services de santé de grande qualité pour assurer le bien-être de tous les citoyens du Royaume d‘Arabie Saoudite. De nombreux efforts ont été déployés pour fournir des soins de santé de qualité à la population. Par conséquent, le secteur de la santé a enregistré de nombreuses avancées destinées à améliorer l’efficacité du système, à renforcer les capacités des établissements de santé et à développer différents services électroniques dans le secteur. Il s’agit notamment d’améliorer le niveau de vie grâce à une meilleure qualité des services, à un accès plus facile à ces derniers et à la prévention des risques sanitaires. À la fin de l’année 2021, quatorze centres médicaux ont été ouverts, au service de 29 millions de patients.
En 2021, dix nouveaux hôpitaux ont été construits dans les provinces du Royaume d‘Arabie Saoudite, offrant une capacité totale de plus de 1 500 lits. Afin de simplifier les démarches médicales pour les résidents du Royaume d‘Arabie Saoudite, des applications et des plateformes numériques ont été développées pour permettre la mise en place de services médicaux en ligne. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s’est classé treizième sur 184 pays dans l’indice mondial COVID-19 établi par l’Organisation mondiale de la Santé, qui évalue l’impact sanitaire de la pandémie et les indicateurs de rétablissement. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s’est également assuré la première place parmi les pays arabes, la douzième au sein du G20 et la quatorzième au niveau mondial dans le domaine de la recherche sur la COVID-19.
En 2017, le Centre saoudien pour la sécurité des patients a été créé pour améliorer et renforcer la sécurité des soins de santé et garantir la fourniture de services sûrs. Ce centre a pour mission de soutenir les efforts du Royaume d‘Arabie Saoudite dans le secteur de la santé au niveau mondial. En 2020, le Centre saoudien pour la sécurité des patients a été sélectionné pour collaborer avec l’Organisation mondiale de la Santé sur les politiques et stratégies relatives à la sécurité des patients.

Le secteur du sport
Sous le règne du roi Salmane, le Royaume d‘Arabie Saoudite est devenu une plaque tournante mondiale pour les événements sportifs, démontrant ainsi ses capacités, son expertise et sa force en tant que destination de premier plan pour le tourisme sportif, capable d’accueillir des événements sportifs majeurs. Depuis 2018, le Royaume d‘Arabie Saoudite a accueilli plus d‘une centaine d‘événements sportifs internationaux. Elle a notamment remporté l‘appel d‘offres pour accueillir la Coupe du Monde de la FIFA 2034, devenant ainsi la première nation de l‘histoire à obtenir l‘organisation de cet événement mondial avec 48 équipes participantes issues des cinq continents. La candidature du Royaume d‘Arabie Saoudite a obtenu la meilleure note de l’histoire de la Coupe du monde, avec un score de 419,8 sur 500. En outre, le Royaume d‘Arabie Saoudite a obtenu les droits d’accueil des vingt-deuxièmes Jeux asiatiques en 2034 et des premiers Jeux olympiques d‘e-sport. Il accueillera également la Coupe d‘Asie des nations de l‘AFC en 2027 et la Coupe d’Asie de basket-ball (FIBA) en 2025. D’autres événements mondiaux se déroulent dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, notamment le Rallye Dakar saoudien, la Supercoupe d’Espagne, la Supercoupe d’Italie, le Championnat d‘Asie de handball (qualifications pour le Championnat du monde), l‘ePrix de Diriyah, le Grand Prix d‘Arabie saoudite de Formule 1, le Championnat du monde de handball « Super Globe », le Championnat Next Gen ATP, le Fanatec GT World Challenge, le Longines Global Champions Tour, les WTA Finals, la Battle of the Giants, le Snooker Masters, le Championnat du monde de billard, le Saudi Smash, les FEI World Cup Finals (saut d’obstacles et dressage), l’Extreme E et la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
Au niveau du sport en interne, le roi Salmane a décidé de soutenir le secteur du sport dès son accession au trône. En janvier 2015, il a donné l’ordre de soutenir les clubs sportifs à hauteur de 10 millions de SAR pour chaque club de la Ligue professionnelle et de 5 millions de SAR pour chaque club de la Première division, ainsi que de 2 millions de SAR pour les autres clubs officiellement enregistrés. En outre, une stratégie de soutien aux clubs sportifs a été lancée en 2019, qui a permis d’obtenir divers résultats, notamment l’augmentation de la note moyenne de gouvernance des clubs à 54 %, une augmentation de 755 % des différentes activités sportives dans les clubs interactifs et la création d’environ 3 097 opportunités d’emploi dans les clubs sur la période 2020-2021, soit une augmentation de 129 %. En outre, un service d’octroi de licences pour les salles et les centres sportifs a été mis en place en 2017, le nombre de centres licenciés atteignant les 1 259 en 2019, puis les 1 549 en 2020. Conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030 visant à promouvoir la diversité des sports dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, le nombre de fédérations sportives est passé de trente-deux en 2016 à soixante-quatre en 2020. En outre, trois sociétés privées d’investissement sportif associées à des clubs ont été créées en 2020, dans le but d’assurer la viabilité financière des clubs.
En février 2020, une ordonnance royale a été émise pour transformer l’Autorité générale des sports en un ministère appelé « ministère des sports », parallèlement au lancement d’une stratégie de soutien aux fédérations sportives saoudiennes. Un programme de développement des athlètes d’élite a également été mis en place pour préparer les athlètes nationaux sur le long terme, ainsi que le programme « Fakhr » (fierté) pour qualifier les personnes talentueuses souffrant d’un handicap.
La plateforme Nafis a été lancée pour soutenir la création de clubs et d’académies sportives, ainsi que l’octroi de licences à 2 000 académies et 500 clubs. En outre, les clubs étaient autorisés à exercer leurs activités en vertu de la loi sur les sociétés. De plus, la Ligue saoudienne s‘est imposée comme l’une des meilleures ligues du monde, diffusant dans plus de 160 pays, générant des retours sur investissement et établissant une présence sportive mondiale.
Le secteur de l’éducation
Le 29 janvier 2015, un ordre royal a été publié pour fusionner le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de l’Éducation en un seul ministère appelé « ministère de l’Éducation ». L’éducation a franchi une étape importante pendant la pandémie de COVID-19 grâce à la mise en œuvre du programme d’enseignement à distance et d’apprentissage en ligne, qui a marqué un tournant dans le processus éducatif du Royaume d‘Arabie Saoudite. La plateforme « Madrasati » destinée à l’enseignement en ligne a été lancée, et le portail « Ain » a été relié au portail de l’éducation nationale. En outre, 23 chaînes de télévision destinées à l’enseignement ont été créées. Le ministère a lancé plusieurs initiatives pour générer des revenus, autorisé les investissements du secteur privé dans les établissements d’enseignement, signé un contrat pour le financement et la construction de bâtiments éducatifs selon le modèle « BMT » et inauguré 104 centres pour les sciences, la technologie, l‘ingénierie et les mathématiques (STEM).
Le ministère de l‘Éducation a lancé des initiatives de développement, notamment le « Programme national d’identification des enfants surdoués » et les « Olympiades nationales de la créativité scientifique ». Des projets de construction d’établissements d’enseignement ont été mis en œuvre à hauteur d’environ 9 milliards de SAR, pour accueillir environ 460 000 étudiants et étudiantes. En matière d’enseignement universitaire, trois universités saoudiennes ont été classées parmi les meilleures du monde. Cela s‘ajoute à l‘augmentation du nombre de collèges et d‘universités privés, qui est passé à 97 collèges et 15 universités.
Six filières ont été introduites dans le programme de bourses externes dans le cadre des priorités de bourses et de développement humain de Saudi Vision 2030, et de nouvelles réglementations en matière de bourses ont été approuvées pour le programme du Gardien des deux Saintes Mosquées. Les réalisations de l’éducation dans le domaine de la recherche, de l’innovation et du développement comprennent une augmentation de 120 % des publications de recherche scientifique. En outre, les employés des universités saoudiennes ont déposé 143 brevets au cours de la même année, et 350 millions de SAR ont été alloués au financement de ces établissements. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a remporté plus de 600 prix internationaux et régionaux dans le cadre de la participation des étudiants à des forums externes, se classant premier dans le monde arabe, quatorzième au niveau mondial et douzième parmi les pays du G20 pour la publication de recherches sur la COVID-19.
Le taux d‘admission des diplômés de l‘enseignement secondaire général a augmenté de plus de 200 % et le taux d’admission des diplômés de l‘enseignement secondaire à la Technical and Vocational Training Corporation a augmenté. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s’est classé 12ᵉ dans l’Indice mondial des connaissances pour l’enseignement technique et la formation professionnelle. Les universités saoudiennes ont obtenu de meilleurs résultats dans le classement QS World University Rankings by Subject 2023, avec l’inclusion de quinze universités gouvernementales, contre quatorze universités saoudiennes dans le classement 2022. 33 universités saoudiennes ont été incluses dans le « British Times University Impact Rankings » pour leur contribution aux objectifs de développement durable des Nations Unies en 2022.
En 2024, la Commission d‘évaluation de l‘éducation et de la formation, en partenariat avec le ministère de l‘Éducation, a lancé le « Programme national d‘évaluation scolaire ». Cela a marqué une transformation significative dans l‘évaluation et la mesure des écoles, des élèves, des enseignants et des parents. Elle a introduit plusieurs programmes destinés à évaluer l‘état de l‘éducation et de la formation grâce à des données d‘évaluation approfondies.
Transformations qualitatives sous le règne du roi Salmane
Protection environnementale
Le système environnemental a connu plusieurs réalisations sous le règne du roi Salmane, notamment l‘adoption de la Stratégie nationale pour l‘environnement, qui comprenait 64 initiatives, ainsi que l‘adoption de réformes structurelles dans le secteur environnemental, pour suivre le rythme de l‘expansion du Royaume d‘Arabie Saoudite et la diversité de son environnement. Pour ce faire, cinq centres environnementaux spécialisés ont été créés : le Centre national pour la conformité environnementale, le Centre national pour le développement de la couverture végétale et la lutte contre la désertification, le Centre national pour la gestion des déchets, le Centre national pour la faune sauvage et le Centre national pour la météorologie, afin de parvenir à la durabilité environnementale et de renforcer l’engagement en faveur de l’environnement, en plus de créer des opportunités d’emploi, de renforcer la participation du secteur privé et de créer le « Fonds pour l’environnement » dans le but de contribuer à la durabilité financière du secteur de l’environnement. Les forces spéciales pour la sécurité environnementale ont été créées en collaboration avec le ministère de l‘Intérieur. En outre, le Conseil des ministres a approuvé la « loi sur l’environnement », qui s‘aligne sur les pratiques et les normes mondiales. Un nouveau texte de loi sur la gestion des déchets et un autre sur la météorologie ont également été rédigés.
Dans le domaine du développement de la végétation et de la lutte contre la désertification, une stratégie nationale pour les pâturages a été adoptée et le ministère a lancé des initiatives pour développer la végétation, notamment en plantant des millions d’arbres locaux. Concernant la protection de l’environnement, le ministère a pu préparer des études environnementales et des plans de lutte contre la pollution pétrolière et de réhabilitation des zones touchées, et a renforcé les systèmes de surveillance de la pollution dans les domaines de l’environnement. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a été désigné pour présider le Comité exécutif du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a également signé un projet d’accord de coopération dans le domaine de la protection de l’environnement avec le Programme des Nations unies pour l’environnement, ainsi que des accords concernant la protection de l’environnement avec un certain nombre de pays. Des accords ont été signés par le Centre national de gestion des déchets du Royaume d‘Arabie Saoudite avec un certain nombre d’entités et d’entreprises.
En 2024, le Royaume d‘Arabie Saoudite a accueilli la seizième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP16), parallèlement à la quatrième édition du Forum de l‘Initiative verte saoudienne. Au cours du forum, cinq nouvelles initiatives ont été annoncées, pour une valeur totale de 225 millions de SAR, soulignant le rôle de premier plan du Royaume d‘Arabie Saoudite dans la promotion de l‘action climatique et environnementale.
Eau et agriculture
Concernant le secteur de l’eau, le ministère a adopté une planification intégrée des ressources en eau afin de réguler l’approvisionnement en eau de tous les centres d’ici à 2050 et d’identifier les projets futurs dans ce domaine. Le volume d’eau distribué pour l’usage domestique a également été augmenté, et les sources d’eau potable provenant des nappes phréatiques ont été développées, de sorte que leur proportion représente désormais environ 40 % de l’approvisionnement total en eau potable dans le Royaume d‘Arabie Saoudite. Parmi les avancées dans ce secteur, on peut citer la publication de la loi sur l’eau, qui est l’un des instruments permettant d’atteindre les objectifs fixés par la National Water Strategy 2030 (Stratégie nationale de l’eau 2030). Ses objectifs sont notamment la conservation des sources d‘eau, le suivi et la régulation de la consommation, l‘optimisation de l’utilisation de l’eau traitée et la garantie de l‘approvisionnement en eau du secteur agricole afin de garantir la durabilité du secteur conformément à la Stratégie nationale de l‘eau.
Le secteur agricole s’est développé sous le règne du roi Salmane. La National Agricultural Strategy (stratégie agricole nationale) a été adoptée, la Law of Handle Plant Genetic Resources for Food and Agriculture (loi sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture) a été rédigée et la Agriculture Law (loi sur l’agriculture) a été promulguée. De plus, le volume de production aquacole (poissons et crevettes d‘élevage) a augmenté. Le gouvernement s‘est efforcé d‘élargir l‘accès au marché des produits de l‘aquaculture en signant des accords avec différents pays. Le volume des exportations de dattes a atteint 215 000 tonnes et la production de légumes de serre est passée à 584 000 tonnes. En outre, le nombre d’agriculteurs souhaitant passer à la production de légumes biologiques a augmenté de 155 %, tandis que des améliorations ont été apportées aux plateformes agricoles et que des techniques permettant de recueillir l’eau de pluie ont été adoptées. Les capacités de stockage des silos à grains du Royaume d‘Arabie Saoudite ont été augmentées, renforçant ainsi la sécurité alimentaire. Le financement du secteur agricole a augmenté de 36 % et le Royaume d‘Arabie Saoudite a acquis des parts dans six entreprises mondiales.
Secteur de la recherche, du développement et de l’innovation
Le 10 mars 2021, une résolution du Conseil des ministres a été publiée pour former un comité appelé « Comité suprême pour la recherche, le développement et l’innovation », affilié au Conseil des affaires économiques et de développement, présidé par Son Altesse Royale le prince Mohammed ben Salmane, prince héritier, Premier ministre et président du Conseil des affaires économiques et du développement. Son rôle est de développer le secteur de la recherche, du développement et de l’innovation dans le Royaume d‘Arabie Saoudite. L‘Autorité pour la recherche, le développement et l‘innovation a été créée par une résolution du Conseil des ministres le 1er juin 2021. Rattachée au Premier ministre, son rôle est de développer le secteur de la recherche, du développement et de l’innovation dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, de coordonner les activités des institutions et des centres de recherche scientifique, de proposer des politiques, des législations et des réglementations, et de fournir des financements dans ce domaine. Le 23 mai 2016, une décision a été prise pour créer le Centre d’études et de recherche sur la défense Prince Sultan, afin de renforcer les orientations du Royaume d‘Arabie Saoudite en matière de défense et de sécurité en menant et en développant des recherches qualitatives et techniques dans les domaines de la défense, de la sécurité et de la stratégie, conformément aux plans et stratégies définis par l‘Autorité générale des industries militaires.
En février 2020, le Mohammed Bin Salman Center for Future Science and Technology a été créé dans le cadre d‘un protocole d‘accord entre l‘Université de Tokyo et le Misk Initiatives Center, dans le but de soutenir l‘innovation dans la recherche scientifique et le développement technologique entre le Royaume d‘Arabie saoudite et le Japon dans des domaines vitaux tels que : le big data et la cybersécurité, les énergies renouvelables et l‘efficacité énergétique, les technologies mécatroniques et robotiques, et les sciences médicales et biologiques. Le Centre de recherche et d‘intercommunication des connaissances a été créé en janvier 2016. Il est spécialisé dans l’étude des politiques, des relations internationales et de la prévision, ainsi que dans la recherche sur les cultures et les études interdisciplinaires. Il s‘occupe de la communication des connaissances en établissant des partenariats locaux et internationaux, en proposant des programmes de qualification et de formation dans le domaine de la recherche et des études, et en organisant des conférences et des expositions sur les aspects scientifiques et culturels entre le Royaume d‘Arabie Saoudite et les peuples du monde.
Grâce à son soutien à la recherche, au développement et à l‘innovation dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, celui-ci a gagné quinze places dans l‘Indice mondial de l‘innovation 2022 publié par l‘Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), après avoir atteint des positions avancées dans plusieurs sous-indicateurs. Il s‘est également classé parmi les dix premiers pays au monde dans quatre indicateurs, notamment : l‘indice d‘investissement en capital-risque dans les entreprises de technologies émergentes, où il se classe au septième rang mondial, progressant de soixante-treize places, et l‘indice de disponibilité de l‘accès aux infrastructures de télécommunications et de technologies de l’information, l‘indice de l‘environnement réglementaire pour faire des affaires et l’indice d‘utilisation des infrastructures de télécommunications et de technologies de l‘information.
Le secteur de la recherche, du développement et de l‘innovation a franchi des étapes remarquables en 2022-2023. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a obtenu la première place dans le monde arabe et au Moyen-Orient en matière d‘amélioration de l‘impact et de la qualité de la recherche scientifique. De plus, le taux de publications scientifiques a augmenté de 146 %, dépassant les 59 000 publications en 2022. L‘impact de la qualité de la recherche a également augmenté de 58 %, dépassant les moyennes mondiales et du G20.
Le secteur de l‘énergie
Sous le règne du roi Salmane, le Royaume d‘Arabie Saoudite a commencé à développer d’autres secteurs énergétiques afin de réduire sa dépendance au pétrole. En 2016, un ordre royal a été publié pour modifier le nom du « ministère du Pétrole et des Ressources minérales » en « ministère de l’Énergie, de l’Industrie et des Ressources minérales ». En 2019, un ordre royal a été publié pour modifier le nom du « ministère de l’Énergie, de l’industrie et des ressources minérales » en « ministère de l’Énergie ». Il s’agit de l’entité responsable de la gestion et du développement de toutes les ressources énergétiques du Royaume d‘Arabie Saoudite et de la mise en application des lois visant à conserver les sources d’énergie. En avril 2017, le ministère de l’Énergie a lancé l’Initiative du roi Salmane pour les énergies renouvelables, et le projet d’énergie solaire de Sakaka a été lancé avec une capacité de 300 MW. Un projet d’énergie éolienne de 400 MW à Dawmat al-Jandal a également été annoncé. Un certain nombre de projets dans le domaine de l’énergie solaire ont été annoncés à divers endroits du Royaume d‘Arabie Saoudite, avec une capacité totale de 620 MW, incluant le développement de trente autres projets. Le lancement du Centre national de données sur les énergies renouvelables, affilié à la Cité du roi Abdallah pour l’énergie atomique et renouvelable, a également été présenté. Il s’agit de l’autorité centrale chargée de fournir aux investisseurs des données de haute précision sur le secteur des énergies renouvelables dans le Royaume d‘Arabie Saoudite. En février 2019, le Royaume d‘Arabie Saoudite a annoncé la signature de l’accord d’adhésion à l’Alliance solaire internationale.
Lors de la présidence du Royaume d‘Arabie Saoudite du G20 en 2020, celui-ci a pris l’initiative de lancer le concept d‘économie circulaire du carbone, qui a été adopté par le G20 comme une solution globale et intégrée pour relever les défis des émissions de gaz à effet de serre et les gérer avec les technologies disponibles. Ce concept représente un moyen économiquement durable de gérer les émissions en se concentrant sur quatre axes : la réduction, la réutilisation, le recyclage et l’élimination. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la Saudi Vision 2030 et de ses programmes visant à assurer une transformation sociale et une croissance économique durable, en s’alignant et en collaborant avec tous les secteurs de développement du Royaume d‘Arabie Saoudite : l’énergie, l’industrie, l’eau, l’agriculture et le tourisme. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a effectué un certain nombre de réalisations dans les domaines de la réduction des coûts et de l‘augmentation de l‘efficacité de la consommation énergétique, notamment le remplacement de plus d’un million d’ampoules d’éclairage public dans les villes du Royaume d‘Arabie Saoudite et la réhabilitation de plus de 1 200 bâtiments gouvernementaux afin de réduire les coûts et d‘augmenter l‘efficacité de la consommation. La création de la société nationale de gestion de l’efficacité énergétique « Tarshid » par le Fonds d’investissement public a également permis de développer la gestion de l’efficacité énergétique dans le Royaume d‘Arabie Saoudite. Tarshid a joué un rôle majeur dans le développement du secteur en attirant des acteurs internationaux dans le domaine de l’énergie, ainsi que des investissements étrangers, et en contribuant à la création d’emploi pour des personnes hautement qualifiées.
Le secteur de la culture et du patrimoine
Le secteur de la culture a bénéficié d’une grande considération sous le règne du Roi Salmane. Le ministère de la Culture a été créé le 1er juin 2018. Il s‘intéresse à l’aspect culturel dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, au niveau local et international, à la préservation de son patrimoine historique et à la construction d‘un avenir culturel riche et prospère dans tous les types de culture et d‘art. En février 2020, le ministère de la culture a créé onze entités culturelles indépendantes, chaque entité étant chargée de réglementer, de développer et de soutenir les praticiens d’un secteur spécifique. Ces entités sont liées au ministère de la Culture sur le plan organisationnel et jouissent d’une personnalité juridique publique et d’une indépendance financière et administrative. Ces entités sont : la Commission de la littérature, de l’édition et de la traduction , la Commission de la mode ,la Commission du film, la Commission du patrimoine, la Commission de l’architecture et du design, la Commission des arts visuels ,la Commission des musées, la Commission du théâtre et des arts du spectacle, la Commission des bibliothèques, la Commission de la musique et la Commission des arts culinaires.
Dans le prolongement de son soutien au secteur culturel du Royaume d‘Arabie Saoudite, le ministère de la Culture a lancé en décembre 2019 le premier programme de bourses culturelles, qui offre aux étudiants saoudiens des possibilités de formation de qualité en leur permettant d’étudier des spécialisations culturelles et artistiques dans des universités internationales, dans plusieurs domaines culturels, notamment : l‘archéologie, le design, les musées, la musique, le théâtre, le cinéma, la littérature, les arts visuels et les arts culinaires. Dans le but d’accroître les chances de professionnalisation des travailleurs du secteur culturel, environ 400 professions culturelles ont été incluses en 2020 dans la Classification standard saoudienne des professions pour faire passer les créateurs saoudiens du niveau amateur au niveau de véritable professionnalisme, afin d’élever le secteur culturel du Royaume d‘Arabie Saoudite et d’en faire une industrie influente, productive et active, socialement et économiquement. Cette initiative complète le lancement des prix culturels nationaux, qui visent à récompenser les pionniers et les talents dans le domaine culturel, ainsi que les réalisations et les productions culturelles d’individus, de groupes et d’institutions de différents secteurs culturels.
Quant au secteur du patrimoine, il a bénéficié d‘un système avancé de programmes et d‘initiatives visant à le soutenir et à le faire progresser, à commencer par la création d‘une autorité spéciale relevant du ministère de la Culture, appelée « Commission du patrimoine », qui est l‘entité chargée de développer le secteur et de prendre soin des sites archéologiques et du patrimoine urbain du Royaume d‘Arabie Saoudite. Les provinces du Royaume d‘Arabie Saoudite regorge de sites patrimoniaux, dont le nombre est passé de 241 en 2017 à 354 en 2020. En 2024, ce nombre a encore augmenté suite à l‘approbation de 198 nouveaux sites archéologiques pour inscription et documentation au Registre national des antiquités, portant le nombre total de sites enregistrés à 9 317.
De plus, en 2024, les sites saoudiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l‘Organisation des Nations Unies pour l‘éducation, la science et la culture (UNESCO) ont atteint le nombre de huit. Le nombre d’éléments du patrimoine culturel immatériel enregistrés cette année-là est passé à seize, dont cinq sont propres au Royaume d‘Arabie Saoudite et onze sont partagés avec d‘autres pays. Cela représente une augmentation par rapport aux trois éléments seulement enregistrés avant le lancement de Saudi Vision 2030. Le nombre de sites du patrimoine urbain enregistrés dans le registre national du patrimoine culturel a atteint mille sites en 2020, contre seulement quatre cents sites en 2016.
Technologies de l’information et gouvernement numérique
Sous le règne du roi Salmane, les services gouvernementaux se sont développés de manière remarquable en intégrant le système numérique à tous les services et à toutes les transactions, afin de faciliter les procédures administratives, les rendre accessibles à tous, et réduire les pertes de temps et d’énergie. Les programmes de réalisation de Saudi Vision ont également permis de mettre à jour des pratiques de gouvernance et de gestion dans les entités gouvernementales afin de les rendre conformes aux normes internationales, et ont adopté la publication des objectifs, des plans et des indicateurs de performance, afin que chacun puisse suivre les progrès et la mise en œuvre. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s‘est également développé dans la fourniture de services d’administration en ligne afin d’atteindre une position de leader mondial dans ce domaine, en commençant par la création de l‘Autorité du gouvernement numérique le 9 mars 2021. Il s‘agit d’une étape importante pour renforcer la productivité numérique au sein des entités gouvernementales, améliorer la qualité des services fournis et améliorer l’expérience des citoyens avec les entités gouvernementales. La plateforme nationale unifiée a également été créée en tant que source spécialisée pour faciliter la recherche de services d’administration en ligne par les citoyens, les résidents, les hommes d’affaires et les visiteurs, et pour les aider à obtenir des informations relatives au Royaume d‘Arabie Saoudite.
Le 28 septembre 2022, le Royaume d‘Arabie Saoudite a atteint son score historique le plus élevé dans l’indice de développement du e-gouvernement établi par les Nations Unies depuis son lancement il y a plus de vingt ans. Le Royaume d‘Arabie Saoudite était classé 31e la même année, contre 43e en 2020. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s‘est classé parmi les pays les plus avancés au niveau mondial dans le premier sous-indice pour les services électroniques parmi 193 pays, atteignant la trente-deuxième position avec un taux de 82 % en 2022. Cet indice est le plus important des indicateurs internationaux qui mesurent le degré de développement des gouvernements numériques dans les domaines des services électroniques, des communications, de l’infrastructure et des ressources humaines à l’échelle mondiale. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a figuré parmi les meilleurs pays au monde en termes de diffusion d’informations sur les services gouvernementaux et de mise à disposition et de partage de données gouvernementales accessibles aux citoyens et aux secteurs d’activité, avec un taux de 100 %. En ce qui concerne la maîtrise des réglementations gouvernementales numériques, le Royaume d‘Arabie Saoudite a atteint un taux de 96 %. Le taux de disponibilité et de diffusion des services publics numériques a atteint les 81 %. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a progressé de vingt-trois rangs au niveau mondial dans les sondages d’opinion concernant la législation et les réglementations ayant un impact économique et social. La ville de Riyad s’est également classée au quatrième rang mondial pour ce qui est de l’utilisation de la technologie et de ses applications dans la catégorie « très haut de gamme » parmi 193 villes dans le monde.
Transport et services logistiques
Le système de services de transport et de logistique a connu plusieurs réalisations sous le règne du roi Salmane, et l’un des objectifs de Saudi Vision 2030 était de consolider la position du Royaume d‘Arabie Saoudite pour devenir un centre logistique reliant les trois continents : l‘Asie, l‘Afrique et l‘Europe. Le Prince Mohammed ben Salmane, Prince héritier, Premier ministre et Président du Comité suprême des services de transport et de logistique, a annoncé le lancement de la Stratégie nationale des services de transport et de logistique le 29 juin 2021. Cette initiative a été lancée en même temps que la modification du nom du ministère des Transports en ministère des Transports et des Services logistiques. Elle est axée sur le développement de l’infrastructure, le lancement de nouvelles plateformes et zones logistiques, la mise en œuvre de systèmes d’exploitation avancés et le renforcement des partenariats efficaces avec le secteur privé. Les objectifs de la stratégie comprennent la création d‘une nouvelle compagnie aérienne nationale et l’ajout de 250 nouvelles destinations internationales. Elle vise également à faire passer le Royaume d‘Arabie Saoudite à la sixième place mondiale en matière de qualité des routes, à réduire les émissions de carbone de 25 %, à achever la route terrestre de 1 300 km reliant l’est et l’ouest du Royaume, à établir le chemin de fer du Golfe et à augmenter la longueur des lignes de chemin de fer d’environ 8 080 km.
En ce qui concerne le réseau de transport et de services logistiques, le Royaume d‘Arabie Saoudite a obtenu la première place mondiale dans l’indice de connectivité routière en 2019, selon le rapport de compétitivité mondiale. SAR a été classée parmi les trois premières compagnies ferroviaires dans l‘Indice mondial de sécurité publié par l‘Union internationale des chemins de fer (UIC), parmi trente compagnies ferroviaires mondiales.
Dans le secteur portuaire, le Royaume d‘Arabie Saoudite s’est classé 1er dans le monde arabe et 20e au niveau mondial en 2020 pour la deuxième fois en termes de capacité de traitement du fret, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Le projet de Port du roi Abdallah a également été inauguré dans la ville économique du roi Abdallah, en tant que premier port saoudien à être entièrement développé et exploité par le secteur privé, tandis que le secteur privé a également participé à la gestion et à l‘exploitation de certaines opérations portuaires par le biais de contrats d‘externalisation dans les ports de Djeddah et de Dammam, avec des investissements totaux de près de 16 milliards de SAR. Les douanes saoudiennes ont lancé le système e-Customs Cases, dans le cadre de l’initiative visant à « maximiser les recettes publiques de l’Autorité générale des douanes ». Il vise à améliorer les mécanismes d’exécution des procédures liées aux affaires douanières et à mettre en œuvre l‘intégration technique et procédurale entre les différentes unités de réglementation et les entités gouvernementales externes concernées.
Dans le secteur du transport terrestre, et dans le cadre de l’initiative visant à développer l’infrastructure des ports terrestres, le poste-frontière d‘Arar entre le Royaume d‘Arabie Saoudite et l‘Irak a été rouvert. Cette mesure vise à accroître la capacité de transport des marchandises et des passagers pour répondre aux demandes actuelles et futures, et à améliorer la connexion locale, régionale et internationale des réseaux de commerce et de transport. En outre, cinq nouvelles lignes maritimes ont été lancées pour desservir les marchés du Moyen-Orient, de l‘Afrique du Nord, de l‘Afrique de l’Ouest, de la Méditerranée orientale et de l‘Europe au nord, ainsi que le sous-continent indien, tout en augmentant la puissance de connectivité des ports du Royaume d‘Arabie Saoudite avec les marchés mondiaux.
dans le secteur de l’aviation, quatre des aéroports du Royaume d‘Arabie Saoudite ont été inclus dans la liste des aéroports les plus développés au monde, et les compagnies aériennes du royaume ont été bien classées dans les indices internationaux. Le nouvel aéroport international King Abdulaziz de Djeddah, le nouvel aéroport international Prince Mohammad Bin Abdulaziz de Médine, l‘aéroport de Neom Bay et l‘aéroport d’Arar ont été ouverts, le village modèle de fret de l‘aéroport de Riyad a été lancé et le cinquième terminal de l‘aéroport international King Khalid de Riyad a été inauguré. Ces sociétés ont pris en charge l’exploitation des aéroports et l’organisation des calendriers de vols quotidiens entre les compagnies aériennes. Au niveau mondial, le Royaume d‘Arabie Saoudite a inscrit son nom en tant qu’acteur clé du trafic aérien mondial en établissant le siège de l’Association du transport aérien international (IATA) à Riyad, en créant le bureau du Programme coopératif de sûreté de l‘aviation au Moyen-Orient (CASP-MID) et en établissant le siège de l‘Organisation régionale de supervision de la sécurité (MENA-RSOO).
Le 12 mars 2023, le prince Mohammed ben Salmane a annoncé la création par le Fonds d‘investissement public de la nouvelle compagnie aérienne nationale « Riyadh Air », dans la ville de Riyad, qui servira de centre principal pour la gestion de ses activités opérationnelles et le lancement de ses vols. La compagnie travaille à posséder une flotte d‘avions de pointe, grâce à laquelle elle vise à appliquer les meilleures pratiques de durabilité et de sécurité adoptées à l‘échelle mondiale dans le domaine de l‘aviation, en plus de fournir les dernières technologies numériques pour être à la pointe dans ce domaine.
Le 27 novembre 2024, le roi Salmane ben Abdelaziz a inauguré le projet de métro de Riyad, marquant une étape importante dans le réseau de transports publics de la ville de Riyad. Le projet comprend six lignes de chemin de fer s’étendant sur 176 km, avec un total de 85 gares, dont quatre gares principales.

Secteur du tourisme
Le secteur du tourisme a connu un développement rapide sous le règne du roi Salmane dans le cadre de la Saudi Vision 2030. Il est l’un des moteurs économiques du Royaume d‘Arabie Saoudite, contribuant, à son tour, à une plus grande ouverture sur le monde. En effet, l’accueil des voyageurs leur permet de se familiariser avec le territoire, la culture et la diversité naturelle du Royaume d‘Arabie Saoudite, et d’attirer les investissements. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a ouvert ses portes aux touristes du monde entier en septembre 2019 et a commencé à délivrer des visas touristiques aux citoyens de quarante-neuf pays par voie électronique. Il a délivré environ 440 000 visas touristiques jusqu’en mars 2020. L’obtention d’un visa touristique électronique prend entre cinq et trente minutes dans la plupart des cas, tandis que les touristes des autres pays ont été autorisés à demander un visa à l’Ambassade ou au Consulat saoudien le plus proche. Le secteur du tourisme dans le Royaume d‘Arabie Saoudite a ainsi connu la croissance la plus rapide au monde, avec un taux de 14 %, et sa contribution directe et indirecte à l’économie saoudienne a atteint les 9,5 %.
Le Royaume d‘Arabie Saoudite a présidé le premier groupe de travail du G20 sur le tourisme après sa création, et plusieurs initiatives ont été adoptées à l’unanimité, notamment le Communiqué de Diriyah, le Cadre d’al-Ula pour le développement communautaire inclusif par le tourisme et un rapport sur la sécurité et la fluidité des voyages. Par ailleurs, un rapport a été rédigé sur la sécurité et la fluidité des voyages. L’Autorité saoudienne du tourisme a été créée pour assurer la promotion du tourisme saoudien au niveau local et à l’étranger. En mai 2021, le premier bureau régional de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies a été ouvert à Riyad. Le bureau travaille à la coordination des politiques et des initiatives entre treize pays du Moyen-Orient, en plus de promouvoir le tourisme agricole dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, qui est l‘une des initiatives du ministère du Tourisme pour développer l‘industrie touristique nationale qui y est associée et augmenter les voyages touristiques dans les zones rurales et agricoles du Royaume d‘Arabie Saoudite. En outre, 102 licences pour le tourisme agricole ont été délivrées à Riyad, Qassim, Hail, Tabuk, Najran, La Médine, Al-Ahsa, Jeddah, Taif et dans d’autres gouvernorats affiliés à ces provinces.
Le Royaume d‘Arabie Saoudite est en tête des pays du G20 en termes de taux de flux de touristes internationaux entrants au cours des sept premiers mois de 2022, selon les derniers rapports publiés par l‘Organisation mondiale du tourisme, annoncés lors de la réunion des ministres du Tourisme du G20 en 2022. Selon le rapport de l‘organisation, le Royaume d‘Arabie Saoudite a obtenu des résultats élevés en ce qui concerne le flux de touristes internationaux entrants, avec un taux dépassant les 121 %, de janvier à juillet 2022. Le Royaume d‘Arabie Saoudite a également atteint un nouvel accomplissement dans l‘indice de développement des voyages et du tourisme (TTDI) publié par le Forum économique mondial (WEF), sautant globalement à la 33e place et progressant de 10 places en une seule fois par rapport à 2019. Selon l‘indice de développement, les progrès enregistrés dans le domaine du tourisme au Royaume d‘Arabie Saoudite couvrent les cinq axes principaux, ainsi que douze sous-facteurs. Le Royaume d‘Arabie Saoudite est ainsi devenu le deuxième pays du Moyen-Orient et de l‘Afrique du Nord le plus performant selon cet indice. Le Royaume d‘Arabie Saoudite s‘est également classé parmi les dix premiers pays dans trois domaines : la demande touristique, limpact économique du secteur et la contribution de ce dernier à l‘économie. Le pays s‘est également classé au neuvième rang mondial en ce qui concerne le degré de priorité accordé aux voyages et au tourisme. Ce facteur mesure l‘importance accordée au secteur des voyages et du tourisme au niveau national par les secteurs public et privé. Enfin, le pays se classe au dixième rang pour l’environnement des entreprises. Cet indicateur permet de mesurer dans quelle mesure les politiques nationales soutiennent l‘activité des entreprises.
Secteur du divertissement
Dans le cadre de l‘amélioration de la qualité de vie dans le Royaume d‘Arabie Saoudite, le projet Saudi Vision 2030 prévoit un certain nombre de mesures et d‘initiatives visant à améliorer le mode de vie des individus et des familles et à promouvoir une vie équilibrée pour les membres de la société. Étant donné que le bien-être mental a un impact sur la réussite et sur la capacité d‘un individu à fournir le meilleur de lui-même, de sa société et de sa patrie, la Vision s’est attachée à rendre la vie des résidents du Royaume d‘Arabie Saoudite plus dynamique et plus enrichissante, en les engageant à participer à des activités culturelles, de divertissement et sportives qui contribuent à améliorer la qualité de vie de tous. Sur cette base, une ordonnance royale a été émise le 7 mai 2016 afin d’établir une « Autorité générale du divertissement ». Le règlement de l‘autorité a été adopté en 2016, pour être l‘entité chargée de réglementer le secteur du divertissement dans le Royaume d‘Arabie Saoudite en organisant des événements et des activités de divertissement et en encourageant le secteur privé à contribuer au développement des activités de divertissement, en plus d‘attirer et de former des compétences pour travailler dans le domaine du divertissement.
En peu de temps depuis la mise en place du système de divertissement dans le Royaume d‘Arabie saoudite, le secteur du divertissement a obtenu des résultats et des chiffres importants qui ont directement contribué à améliorer la qualité de vie des membres de la société et à attirer des visiteurs et des touristes de différents pays du monde, faisant du divertissement dans le Royaume un point de repère distinctif depuis sa création. Selon les dernières statistiques publiées par l‘Autorité générale du divertissement en 2023, le nombre de visiteurs des événements de divertissement dans le Royaume d‘Arabie Saoudite a atteint plus de 120 millions de visiteurs, et l‘autorité a délivré 11 136 licences pour diverses activités de divertissement. Le nombre de jours consacrés aux événements de divertissement a atteint les 76 000 jours, parmi d’autres réalisations.
Selon le rapport publié par le Réseau des solutions de développement durable des Nations Unies, qui mesure chaque année les indicateurs de bonheur d‘environ 156 pays à travers le monde, le Royaume d‘Arabie Saoudite a poursuivi sa progression dans l‘indice mondial du bonheur, améliorant sa position au niveau mondial, se classant vingt-cinquième dans l‘indice mondial du bonheur pour 2022, malgré les répercussions de la pandémie de COVID-19 à l‘échelle mondiale. Le Royaume d‘Arabie Saoudite occupait la vingt-sixième place du classement mondial dans le rapport de 2021. Les indicateurs de mesure du rapport ont montré la progression constante du Royaume d‘Arabie Saoudite dans le classement des peuples les plus heureux de 2017 à 2022, à la lumière des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de Saudi Vision 2030 et de la résilience des capacités du Royaume à s‘adapter aux exigences de développement de la qualité de vie dans ses différents secteurs.
Réalisations dans les domaines religieux et social

Domaine religieux
Sous le règne du roi Salmane, le Royaume d‘Arabie Saoudite a continué à prendre soin du Saint Coran et de la Sunna du Prophète. Ce dévouement s‘est traduit par le parrainage de concours internationaux de mémorisation du Coran, organisés chaque année sous le nom du Roi fondateur, ainsi que par le parrainage de concours locaux de mémorisation du Saint Coran portant le nom du roi Salmane.
Le Royaume d‘Arabie Saoudite a également continué à fournir des services aux deux Saintes Mosquées et aux pèlerins. Le roi Salmane a ordonné l‘achèvement du troisième projet saoudien d’extension de la Grande Mosquée, visant à augmenter sa capacité de 670 000 à 1 287 474 fidèles. Cette extension, la plus importante de l‘histoire de la Grande Mosquée, s‘étend sur environ 200 mètres à partir du centre d’al-Kaaba al-Musharrafa et atteint une profondeur d‘environ 684 mètres. Il comprend le bâtiment d‘extension, les ponts sud et nord reliant le bâtiment Mataf, les bâtiments de service, les cours et le bâtiment de service avec un ensemble de tunnels et de tunnels piétonniers, ainsi qu‘une partie de la première rocade entourant la Grande Mosquée.
En 2015, cinq projets majeurs ont été lancés dans le cadre de la troisième expansion saoudienne globale de la Grande Mosquée. Ces projets comprenaient le bâtiment principal d‘expansion, les cours, les tunnels piétonniers et le poste de service central de la Grande Mosquée. La troisième extension saoudienne comprend quatre minarets, chacun mesurant 135 m de haut. Dans le bâtiment d‘extension, il y a douze dômes mobiles et six dômes fixes. Au total, 680 escaliers mécaniques ont été installés dans l‘ensemble du projet pour faciliter la circulation des visiteurs. En outre, le corridor saoudien a été développé, englobant l’extension de Mataf derrière le corridor abbasside. Ce couloir s‘étend sur quatre niveaux : le rez-de-chaussée, le premier étage, la mezzanine du deuxième étage et le toit. Le couloir saoudien peut désormais accueillir jusqu’à 287 000 fidèles et 107 000 circumambulateurs par heure, y compris dans la cour Mataf. Conçu pour répondre à des normes d‘ingénierie de haute qualité, le corridor offre de vastes espaces pour les circumambulants et les fidèles. Il est équipé de locaux techniques et de services, ainsi que de systèmes de sonorisation et d‘éclairage.
La troisième phase du projet d‘extension de la mosquée du Prophète a commencé, visant à augmenter la capacité de la mosquée tout en ajoutant des espaces verts, des auvents, des salles de prière pour femmes, des parkings, des allées piétonnes et des points de service. Cette phase comprend la modernisation de la mosquée avec des technologies de pointe et l‘amélioration des services sanitaires et humanitaires en établissant un certain nombre de cliniques, d‘hôpitaux et de centres de santé autour de la mosquée pour fournir des soins médicaux, préventifs et thérapeutiques aux visiteurs et aux fidèles.
Le projet du roi Salmane pour l’agrandissement de la mosquée de Quba et le développement de ses environs a également été lan
Dans le cadre de son engagement à servir les pèlerins, Saudi Vision 2030 a lancé le programme Pilgrim Experience en 2019. Le programme est conçu pour faciliter l‘accueil des visiteurs des deux Saintes Mosquées, en leur offrant des services de premier ordre tout en enrichissant leurs voyages religieux et culturel, garantissant ainsi une expérience spirituelle profonde aux pèlerins et aux accomplisseurs de l‘Oumra. Le programme a organisé le voyage des visiteurs en fonction de sept points de contact principaux, autour desquels se sont concentrés les efforts d’amélioration et de développement. Ces points sont les suivants : avant l‘arrivée, puis à l‘arrivée et au départ, le transport, la visite des deux Saintes Mosquées et des lieux saints, l‘accomplissement des rituels dans des conditions saines et sûres, ainsi que l‘hospitalité et la découverte du Royaume d‘Arabie Saoudite.
Le programme a permis de franchir des étapes importantes depuis son lancement, en partenariat avec les entités concernées. Ainsi, les visas électroniques ont été introduits pour les pèlerins du Hadj et de l‘Oumra de tous les pays et le temps de traitement des visas a été réduit à cinq minutes seulement au lieu de quatorze jours, et ce avec une grande précision. La saison de l‘Oumra a été prolongée, faisant passer le nombre de pèlerins de l‘Oumra de 7,42 millions en 2018 à 24,7 millions en 2022. Il y a eu beaucoup d’autres réalisations technologiques comme le lancement d’initiatives telles que « Eyab », « Smart Hajj », « Pilgrimage Without Bag » et l‘application « Eatmarna ». Parmi les autres réalisations, citons l‘assurance maladie intégrale pour les pèlerins et le lancement de l‘initiative « Road to Makkah » (route vers La Mecque). Le programme a également permis de développer quarante mosquées et sites historiques islamiques, la création de la plateforme d’apprentissage en ligne « Wifadah » pour la formation et la qualification des travailleurs au service des pèlerins, la création du centre d‘accueil des pèlerins et de la salle de suivi et de contrôle, et le lancement en 2020 de la « Kidana Development Company » spécialisée dans le développement des lieux saints de La Mecque. La loi sur les prestataires de services pour les pèlerins étrangers a été approuvée.
Poursuivant le service de la religion islamique par les rois du Royaume d‘Arabie Saoudite depuis sa création, un ordre royal a été publié le 17 octobre 2017 pour établir un complexe nommé « Complexe du Gardien des Deux Saintes Mosquées Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud pour le Hadith du Prophète » à La Mecque, compte tenu de l’importance de la Sunna prophétique pour les musulmans en tant que deuxième source de législation islamique après le Saint Coran. Le Complexe du roi Abdelaziz pour les bibliothèques de dotation a également été créé à Médine sur ordre du Gardien des deux Saintes Mosquées le 20 juin 2016. L‘ordre royal stipulait le transfert de tous les fonds de la bibliothèque publique du Roi Abdelaziz, y compris les bibliothèques de dotation, les manuscrits et les livres rares, vers le complexe afin de les mettre au service de la connaissance et de l’apprentissage.

Le domaine social
Dans le cadre de réalisation des programmes de la Saudi Vision 2030, le Plan de logement a été lancé en 2018 afin de créer un environnement dynamique pour les familles saoudiennes et la société dans son ensemble. Depuis son lancement, le programme s‘est concentré sur l‘élaboration de nouvelles normes pour faire progresser le secteur du logement et permettre aux familles saoudiennes d‘accéder à diverses options de logement et à des solutions de financement qui contribuent à augmenter le taux de primo-accession à la propriété parmi les ménages saoudiens. Le programme a permis plusieurs réalisations depuis son lancement, notamment la rationalisation des procédures d’accession à la propriété en offrant une éligibilité immédiate aux prêts immobiliers subventionnés au lieu de la période d‘attente précédente qui pouvait aller jusqu‘à quinze jours après la demande. Le nombre de nouveaux prêts immobiliers résidentiels a également augmenté, passant d’environ deux mille financements par mois avant le lancement du programme à trente mille prêts hypothécaires par mois pour les familles. Cela a contribué à renforcer l’offre et la demande, augmentant le taux d’accession à la propriété des familles saoudiennes de 47 % en 2016 à plus de 60 % en 2020.
Plusieurs entités soutenant le système de logement ont également été créées, notamment la Société nationale du logement, qui est un organe d’investissement du système de logement, la Société saoudienne de refinancement immobilier, qui contribue à fournir des liquidités et à élargir les solutions de financement, l‘Autorité générale de l’immobilier, qui vise à organiser et à développer l‘activité immobilière non gouvernementale, et l‘Institut saoudien de l‘immobilier, qui représente l‘organe académique du système de logement pour la formation et la qualification des compétences nationales et l‘élévation du niveau de professionnalisme dans la fourniture de services immobiliers. En outre, le Fonds de développement immobilier a été transformé en institution financière pour en faire l’un des plus grands fonds de développement du Royaume d‘Arabie Saoudite et a été rattaché au Fonds national de développement. Le Centre Etmam a été créé pour servir les promoteurs immobiliers et faciliter leurs procédures afin d’unifier les efforts entre les entités gouvernementales concernées et d’accélérer les procédures. Le Centre d’arbitrage immobilier saoudien a été créé pour être le spécialiste de la résolution des litiges immobiliers, et le Centre de données et de surveillance du logement a été créé pour surveiller, analyser et étudier le secteur du logement dans le Royaume d‘Arabie saoudite.
Le Fonds national de développement a été créé par arrêté royal le 3 octobre 2017, afin d‘élever le niveau de performance des fonds et des banques de développement pour atteindre les principaux objectifs de leur création et rester en phase avec ce qui sert les priorités de développement et les besoins économiques. Il s’agit de l’entité responsable de la réglementation générale et de la supervision des fonds de développement et des banques du Royaume d‘Arabie Saoudite. Le Programme national de développement communautaire « Tanmiah » a également été mis en place en 2018 afin de parvenir à un développement communautaire durable pour les résidents dans les zones de projets de développement et d‘améliorer le niveau de vie des membres de la communauté, en construisant l‘avenir conformément aux lois locales et aux normes internationales, en partenariat avec le gouvernement, le secteur privé et les entités à but non lucratif. Le programme a également établi des normes intégrées en matière de développement des collectivités qui donnent la priorité aux droits de l’Homme avant tout, pour permettre aux personnes de mener une vie décente dans un environnement stable.

Décisions historiques sous le règne du roi Salmane
Saudi Vision 2030
Le programme Saudi Vision 2030 a été développé sous le règne du roi Salmane, sous la direction du Prince héritier et Premier ministre, Son Altesse Royale le Prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz, afin de façonner l’avenir du Royaume d‘Arabie Saoudite. Il s’agit d’un plan de transformation nationale qui met l’accent sur l’activation des atouts du Royaume d’Arabie Saoudite en tant que terre des Deux Saintes Mosquées, cœur du monde arabe et islamique, sur l’investissement des énormes capacités économiques du pays pour créer une économie diversifiée et durable, et sur l’utilisation optimale de la situation géographique stratégique du Royaume d’Arabie Saoudite en tant que plaque tournante reliant trois continents et abritant les passages maritimes les plus importants, en plus de tirer parti de son histoire riche et diversifiée qui s’étend sur des milliers d’années.
La Saudi Vision 2030 s’articule autour de trois piliers principaux : une société dynamique, une économie prospère et une nation ambitieuse. Elle comporte 96 objectifs stratégiques répartis en niveaux de priorité, soutenus par des programmes de soutien appelés Programmes de réalisation de la Vision : le Programme de développement des capacités humaines, le Programme national de développement industriel et logistique, le Programme de transformation nationale, le Programme Pilgrim Experience, le Programme de privatisation, le Programme du fonds d’investissement public, le Programme sur la qualité de vie, le Programme de développement du secteur financier, le Programme de viabilité budgétaire, le Programme de transformation du secteur de la santé et le Programme sur le logement.
En 2024, le Royaume d’Arabie Saoudite s’est vu attribuer l’organisation de l’Expo 2030 dans la ville de Riyad, soulignant ainsi la confiance de la communauté internationale et la capacité du Royaume d’Arabie Saoudite à accueillir de grands événements mondiaux. Cela renforce encore davantage la position du Royaume d’Arabie Saoudite en tant que centre mondial de premier plan pour les affaires, le tourisme et l’innovation.
Opération « Decisive Storm »
Le roi Salmane a lancé l’opération « Decisive Storm », une coalition militaire arabe visant à protéger le gouvernement légitime du Yémen contre le coup d’État des milices houthies. Les premières frappes aériennes ont été lancées le 26 mars 2015, avec pour objectif stratégique d’empêcher les Houthis de posséder des armes avancées dangereuses, de mettre un terme à l’expansion des Houthis à l’intérieur du Yémen et d’apporter un soutien solide au gouvernement légitime. Le Royaume d’Arabie Saoudite a également dirigé l’opération « Restaurer l’espoir », la deuxième phase de l’opération Tempête décisive, lancée pour assurer le développement économique et social du peuple yéménite, protéger les civils, faciliter l’évacuation des ressortissants étrangers du territoire yéménite, intensifier l’aide humanitaire et médicale au peuple yéménite, permettre aux efforts internationaux de fournir une assistance humanitaire, contrer tout mouvement militaire des milices houthis, continuer à imposer des blocus aériens, terrestres et maritimes et renforcer la surveillance pour empêcher l’armement des Houthis, conformément à la résolution de l’ONU.

La coalition militaire islamique contre le terrorisme
La Coalition militaire islamique de lutte contre le terrorisme a été formée à l’initiative du Royaume d’Arabie Saoudite et annoncée par Son Altesse Royale le Prince Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre, en décembre 2015, afin d’unifier les efforts des pays islamiques dans la lutte contre le terrorisme. La coalition repose sur des objectifs stratégiques centrés sur la combinaison des efforts intellectuels et éducatifs pour déconstruire les idéologies de la pensée terroriste, mettre en évidence les principes et les valeurs islamiques tolérants, élaborer un discours médiatique commun pour sensibiliser le public aux dangers et aux implications du terrorisme, contrer les campagnes de promotion du terrorisme, préparer des mesures efficaces qui renforcent les opérations de prévention et de détection, limiter le financement du terrorisme, coordonner le soutien militaire et humanitaire aux États membres touchés par les groupes terroristes armés, pour permettre de les vaincre et d’alléger les souffrances des populations.
La défense des droits de l’Homme sous le règne du roi Salmane
Réformes juridiques et judiciaires
Le règne du roi Salmane a été marqué par des réformes juridiques et judiciaires visant à renforcer le processus de réforme sociale, à consolider le principe de justice et à protéger les droits de l’homme. Sous le règne du roi Salmane, le système judiciaire a fait des progrès considérables, ce qui a entraîné un développement sectoriel complet. Il s’agit notamment de renforcer l’institutionnalisation et l’indépendance du système judiciaire, de moderniser les procédures judiciaires, d’établir des principes judiciaires essentiels, de numériser les services judiciaires et d’améliorer le taux de satisfaction des bénéficiaires de ces services.
Le 9 avril 2019, le Conseil des ministres a publié un règlement sur la préservation de la décence publique. Afin de poursuivre le développement du cadre juridique dans le Royaume d’Arabie Saoudite, Son Altesse Royale le prince Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre, a annoncé le 8 février 2021 la mise en place d’un système législatif spécialisé. Il comprend quatre projets de loi : le projet de loi sur le statut personnel, le projet de loi sur les transactions civiles, le projet de texte sur la sanction pénale discrétionnaire et le projet de loi sur les preuves.
Sous le règne du roi Salmane, le Royaume d’Arabie Saoudite a introduit de nombreux amendements et réformes dans ce domaine, qui ont contribué à répondre aux priorités nationales et aux obligations internationales. Ces efforts ont permis de promouvoir et de protéger les droits de l’homme au niveau local et ont notamment inclus l’adhésion du Royaume d’Arabie Saoudite à divers accords internationaux en matière des droits de l’homme. En outre, une autorité directement liée au Gardien des Deux Saintes Mosquées a été créée pour mieux protéger et faire progresser les droits de l’homme.
L’émancipation des femmes
Le roi Salmane a mené plusieurs actions en faveur de l’émancipation des femmes, contribuant à renforcer leur rôle grâce à des réformes législatives qui préservent les droits des femmes en tant que citoyennes à part entière. Au cours de sa première année de règne, les premières élections municipales ont eu lieu en décembre 2014 et janvier 2015, et les femmes y ont participé en tant qu’électrices et candidates. Les femmes ont également été autorisées à conduire des voitures et à obtenir des permis de conduire, et cette décision est entrée en vigueur le 24 juin 2018. En outre, elles ont été autorisées à créer leur propre entreprise et à bénéficier des services gouvernementaux sans avoir besoin de l’approbation d’un tuteur. Les femmes ont également été autorisées à entrer dans les stades et à occuper un certain nombre de postes à responsabilité au sein du Royaume d’Arabie Saoudite et à l’étranger, et leur présence s’est accrue dans la plupart des secteurs administratifs, économiques, politiques et dans la défense des droits de l’homme. En outre, elles ont joué un rôle central dans le cadre des programmes « Saudi Vision 2030 » et leur taux de participation sur le marché du travail s’est accru. Les documents de voyage, les états civils et les lois sur le travail ont été modifiés en faveur des droits des femmes. Le 2 août 2019, un grand nombre de droit ont été accordés aux femmes, notamment la possibilité d’obtenir un passeport sans le consentement d’un tuteur et la possibilité de voyager seules après avoir atteint l’âge de vingt-et-un ans. Les derniers amendements ont permis d’aligner les droits des femmes sur ceux des hommes sur le marché de l’emploi, et des modifications ont été apportées à la loi sur le travail afin d’accorder plus de droits aux femmes.

Aperçu de la vie du roi Salmane

Actions humanitaires
Le roi Salmane est réputé philanthrope et il est à l’origine de nombreux projets humanitaires dans le Royaume d’Arabie Saoudite. Il a contribué à renforcer la notion de solidarité sociale et à développer les moyens de mener une vie plus saine en s’appuyant sur de nobles principes. Il a couronné ses efforts caritatifs en créant le King Salman Humanitarian Aid and Relief Center, qui est la branche humanitaire du Royaume d’Arabie Saoudite et la seule entité autorisée à recevoir des dons monétaires et en nature au niveau national et à les distribuer aux groupes dans le besoin à l’étranger. Le centre supervise et organise également les œuvres caritatives saoudiennes à l’étranger et délivre des licences aux organisations caritatives locales pour qu’elles puissent œuvrer à l’étranger. Par ailleurs, un système de gouvernance a été mis en place pour veiller à ce que les dons ne soient pas utilisés à des fins malveillantes. Les efforts humanitaires font également l’objet d’un suivi et d’une évaluation, et le centre participe à la recherche et aux études liées à ces questions.
Sous le règne du Roi Salmane, le Royaume d’Arabie Saoudite a pris la tête des pays donateurs dans le domaine de l’aide publique au développement (APD), à la fois humanitaire et de développement, pour les pays à revenu faible et intermédiaire. Le Royaume d’Arabie Saoudite a contribué à hauteur de 26,71 milliards SAR, selon les données publiées par le Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) le mercredi 21 décembre 2022.
Le roi Salmane a présidé plus de vingt-cinq associations et institutions culturelles, humanitaires et gouvernementales. Il a reçu 24 médailles, 13 doctorats honorifiques d’universités saoudiennes, arabes et islamiques, le Prix des Nations Unies pour la réduction de la pauvreté dans le monde, l’Ordre du Roi Abdelaziz (première classe) et plusieurs prix locaux et internationaux, notamment le Prix du Roi Fayçal pour le service rendu à l’Islam.
Le roi Salmane a très tôt manifesté son intérêt pour le logement social dans la ville de Riyad, ce qui a conduit à la création d’un quartier résidentiel à l’ouest de la ville de Riyad. Cette initiative a ensuite été rebaptisée King Salman Charity Housing Association.
Le roi Salmane a présidé plusieurs comités d’aide saoudiens au cours des dernières décennies. Il a dirigé des comités de dons aux victimes de la crise de Suez en Égypte et en République d’Algérie en 1956, a apporté une aide aux victimes de la catastrophe du Pakistan en 1973, a soutenu les efforts militaires en Égypte et en Syrie la même année, a aidé les familles des martyrs en Jordanie en 1976, a apporté une aide aux victimes des inondations au Soudan en 1988, a hébergé des citoyens koweïtiens après l’invasion irakienne du Koweït en 1990 et a fait des dons aux victimes des inondations au Bangladesh en 1991.
Intérêt pour la culture, l’Histoire et le patrimoine
Le roi Salmane est connu pour son intérêt prononcé pour la culture. Depuis son plus jeune âge, il est passionné par les livres et la lecture. Il est proche des intellectuels et des auteurs du Royaume d’Arabie Saoudite et de l’étranger. La plus grande partie des lectures du roi Salmane est consacrée à l’Histoire. Il a accordé une attention particulière à ce thème, notamment à l’Histoire de l’État saoudien et à ses trois volets, qu’il considère comme une composante majeure des entités qui composent la péninsule arabique. Pour le roi Salmane, cela fait partie intégrante de l’histoire des Arabes, de l’Arabisme, de l’islam et des musulmans. Cet intérêt lui a valu le titre de Prince des historiens ou d’Ami des historiens. L’amour du roi Salmane pour l’Histoire, les historiens et les récits historiques anciens et modernes l’a conduit à s’intéresser à tout ce qui a trait au patrimoine, aux arts et à la littérature dans le Royaume d’Arabie Saoudite et à l’étranger. Cela l’a conduit à présider le conseil d’administration de la Fondation du roi Abdelaziz pour la recherche et les archives (Darah) (anciennement) et à superviser son développement pour en faire l’une des institutions importantes et les plus en vue dans le domaine de la collecte et de la documentation du patrimoine civilisationnel du Royaume d’Arabie Saoudite, de ses dirigeants, de ses érudits et de ses historiens. L’intérêt et le soutien du roi Salmane pour l’histoire et le patrimoine ne se limitaient pas au seul Royaume d’Arabie Saoudite, mais s’étendaient également à un certain nombre de sociétés des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), notamment la Société de géographie et la Société d’histoire et d’archéologie.
Le roi Salmane a créé le Prix et la Bourse du roi Salmane pour les études et la recherche sur l’Histoire de la péninsule arabique, en raison de son vif intérêt et de son soutien pour les études historiques. Ce programme comprend divers prix pour des livres, des articles scientifiques, des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat, ainsi qu’un certain nombre de bourses de recherche visant à stimuler la recherche scientifique dans le domaine de l’histoire et de la civilisation et à enrichir la bibliothèque arabe de l’histoire, de l’archéologie et du patrimoine de la péninsule arabique. Le roi Salmane est considéré comme une référence dans les domaines de l’histoire, de la géographie et de la sociologie du Royaume d’Arabie Saoudite et de la péninsule arabique. Il a contribué à la création et au développement d’un certain nombre d’institutions patrimoniales dans le Royaume d’Arabie Saoudite, ainsi qu’à plusieurs initiatives patrimoniales et culturelles, notamment la Fondation du Roi Abdelaziz pour la recherche et les archives (Darah), créée en 1972 ; la Bibliothèque nationale du Roi Fahd, créée en 1989 ; le Palais du patrimoine de Tuwaiq dans le quartier diplomatique de Riyad, créé en 1982 ; le Prix du Gardien des deux Saintes Mosquées du Roi Salmane et la Bourse d’études et de recherche sur l’histoire de la péninsule arabique, créés en 2005 ; l’Exposition Riyad hier et aujourd’hui et la Foire internationale du livre de Riyad, un festival culturel créé en 2006.
Les enfants du roi Salmane
Le roi Salmane a épousé plusieurs femmes, dont la princesse Sultana Bint Turki al-Sudairi, la princesse Fahda Bint Falah Al Hathleen et la princesse Sara Bint Faisal Abu Ithnayn. Il a douze fils et une fille : Fahd (décédé), Sultan (conseiller du Gardien des Deux Saintes Mosquées), Ahmed (décédé), Abdelaziz (ministre de l’Énergie), Fayçal (conseiller spécial du Gardien des Deux Saintes Mosquées, président du conseil d’administration de la Fondation du roi Abdulaziz (Darah), président du conseil d’administration de la Bibliothèque nationale du roi Fahd), Hassa, Mohammed (prince héritier et Premier ministre), Saoud, Turki, Khaled (ministre de la Défense), Nayef, Bandar et Rakan.
La bibliothèque personnelle du roi Salmane
Le roi Salmane s’intéresse à la lecture depuis son enfance, et celle-ci est restée une activité importante de sa vie quotidienne et son passe-temps préféré. Il possède chez lui une bibliothèque personnelle qu’il a constituée depuis qu’il a commencé à s’intéresser à la lecture. Sa collection de livres s’est enrichie au fil du temps et elle est aujourd’hui considérée comme l’une des bibliothèques les plus importantes du Royaume d’Arabie Saoudite. Il contient des livres rares, des manuscrits, des sources et des références spécialisées sur l’histoire de la péninsule arabique en général et du Royaume d’Arabie Saoudite en particulier, ainsi que des ouvrages fondamentaux sur la charia, la linguistique, des biographies, des récits de voyage, des mémoires, des encyclopédies, des thèses universitaires, des périodiques, de la littérature et de la poésie, totalisant 27 000 titres et 120 000 volumes. La bibliothèque personnelle du roi Salmane est composée de deux salles principales et d’une troisième salle séparée dédiée à la lecture, construite avec du bois de santal.
Le roi Salmane se distingue comme un passionné d’histoire et un chercheur au sein de la famille royale saoudienne. Son intérêt pour l’histoire du Royaume d’Arabie Saoudite lui a valu le titre de « Roi des Historiens ». Son dévouement à la préservation de l’histoire et du patrimoine de la nation se poursuit. Cela s’est reflété sur ses fils, qui partagent son enthousiasme pour ce domaine. Le roi Salmane est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire saoudienne et a apporté des contributions historiques aux médias locaux, du Golfe, arabes et internationaux.
Le roi Salmane est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire saoudienne, notamment : Human Features from the Biography of King Abdulaziz Bin Abdulrahman Al Saud etThe Historical and Intellectual Foundations of the Saudi State.

Prix et distinctions du roi Salmane
Décorations
– Doctorat honorifique de l’université islamique de Médine, le 29 mars 2011.
– Doctorat honorifique en arts de l’université d’Umm Al-Qura de La Mecque, le 29 mars 2008.
– Doctorat honorifique en études historiques et civilisationnelles de l’université du roi Saoud à Riyad le 22 mars 2016.
– Doctorat honorifique pour la promotion de l’unité islamique de l’université du roi Abdelaziz à Jeddah, le 25 mai 2016.
– Doctorat honorifique pour les services liés au Saint Coran et à ses sciences, décerné par l’université islamique de l’imam Mohammed Ibn Saoud de Riyad.
– Doctorat honorifique de l’Université Jamia Millia Islamia de Delhi, en Inde, le 14 avril 2010, en reconnaissance de ses efforts humanitaires et caritatifs.
– Doctorat honorifique en droit de l’université Waseda au Japon, le 22 février 2014.
– Doctorat honorifique en relations internationales de l’université d’État de Moscou, le 7 octobre 2017.
– Doctorat honorifique de l’université du Caire en Égypte, le 11 avril 2016.
– Doctorat honorifique en sciences politiques (service à l’islam et à la modération) et prix pour réalisation exceptionnelle au service de l’islam et de l’Oumma de l’Université islamique internationale de Malaisie, le 28 février 2017.
– Doctorat honorifique en sciences de l’école des sciences et des technologies de l’université de Sarajevo, Bosnie, le 31 octobre 2013.
– Doctorat honorifique en arts de l’université de Malaya en Malaisie, le 27 février 2017.
– Doctorat honorifique de l’université de Pékin en Chine, le 17 mars 2017.
– Baden Powell Scouting Fellowship de Suède, en février 2008.

Ordres
– Médaille du bimillénaire de la fondation de Paris en 1985.
– Ordre de l’efficacité intellectuelle du Maroc à Casablanca en 1989.
– Ordre d’Al-Hussein ben Ali, l’ordre le plus élevé du Royaume hachémite de Jordanie.
– Ordre de Mubarak le Grand, l’ordre le plus élevé de l’État du Koweït en 2016.
– Ordre du Nil, l’ordre le plus élevé de la République arabe d’Égypte, en avril 2016.
– Médaille « Kent » de l’Académie des sciences et des lettres de Berlin-Brandebourg, le 2 mai 2010.
– Ordre du Lys d’or de Bosnie-Herzégovine en mars 1997.
– Médaille bosniaque de première classe pour la bienfaisance islamique en janvier 2010.
– Ordre de l’étoile de Jérusalem en 1998.
– Ordre de Sikatuna, l’ordre le plus élevé de la République des Philippines en 1999.
– Ordre de la République de Grèce.
– Collier de l’ordre de l’Aigle aztèque, la plus haute distinction attribuée aux étrangers au Mexique.
– Grand Collier, l’ordre le plus élevé de l’État de Palestine.
– Ordre de première classe du prince Iaroslav le Sage, l’ordre le plus élevé de l’État ukrainien, le 1er novembre 2017.
– Ordre national du Mali, le 18 avril 2017.
– Ordre de la République, l’ordre le plus élevé de la Turquie, le 12 avril 2016.
– Ordre national du Lion, l’ordre le plus élevé de la République du Sénégal en juillet 1999.
– Ordre de l’unité du Yémen en mai 2001.
– Ordre national du Mérite, l’ordre le plus élevé de la République du Niger.
– Ordre du premier degré du Parlement arabe en mai 2015.
– Ordre de la Grande Étoile de Djibouti, le 17 octobre 2015.
– Ordre du Croissant vert de lune, le plus grand grade du Croissant.
– Ordre de Zayed, l’ordre le plus élevé des Émirats arabes unis.
– Ordre de la couronne d’État, la plus haute distinction malaisienne, le 26 février 2017.
– L’Étoile de la République d’Indonésie, la plus haute distinction de la République, le 1er mars 2017.
– L’ordre de la famille royale de la Couronne du sultanat de Brunei Darussalam, le 4 mars 2017.
– Médaille du Prince Naif pour la Sécurité Arabe; grade Excellent, le 5 avril 2017.
– Décoration d’honneur de la Sierra Leone, le 7 mai 2017.
– Ordre du roi Abdelaziz, première classe.
– Prix des Nations unies pour la réduction de la pauvreté dans le monde en 1997.
Prix
– Prix de l’Association des enfants handicapés du Royaume d’Arabie Saoudite pour ses services humanitaires en 1995.
– Prix humanitaire du Conseil de coopération du Golfe de Bahreïn en 2008.
– Prix international des Jeux olympiques spéciaux pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pour les services rendus aux personnes handicapées et la promotion de la recherche scientifique dans le domaine du handicap en décembre 2009.
– Le prix honorifique du leadership dans le domaine de la prise en charge des orphelins, décerné lors de la cérémonie de remise des prix Sanabel pour la responsabilité sociale des institutions de prise en charge des orphelins dans les États du Golfe, en 2017.
– Le prix unique pour réalisations exceptionnelles décerné par le Sultan Ahmad Shah, sultan de l’État malaisien de Pahang.
– Le prix du roi Fayçal pour les services rendus à l’islam, décerné par la Fondation du roi Fayçal en 2017.
Entités portant le nom du roi Salmane
– Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief).
– Oasis scientifique du roi Salmane (KSSO).
– Parc du roi Salmane.
– Académie mondiale du roi Salmane pour la langue arabe.
– Centre du roi Salmane pour la recherche sur le handicap (KSCDR).
– Base aérienne du roi Salmane (KSAB).
– Aéroport international du roi Salmane (KSIA).
– Centre du roi Salmane ben Abdelaziz pour la conservation des documents historiques (Tarmeem).
– Centre du roi Salmane pour les études en histoire et civilisation de la péninsule arabique.
– Centre social du roi Salmane (KSSC).
– Charte du roi Salmane pour l’architecture et l’urbanisme.
– Complexe mondial pour les industries maritimes du roi Salmane (KSICMS).
– Réserve royale du roi Salmane ben Abdelaziz (KSRNR).
– Parc énergétique du roi Salmane (SPARK).
– Prix international du roi Salmane pour la recherche sur le handicap.
– Prix et bourse du roi Salmane pour les études et la recherche sur l’histoire de la péninsule arabique.
– King Salman Road, au nord de la ville de Riyad.
– Stade international du Roi Salmane.
– King Salman Charity Housing Association.
Articles connexes