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Ghalia Al-Buqmi

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Ghalia Al-Buqmi
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Ghalia Bint Abderrahman Al-Buqmi est une figure historique et une dirigeante saoudienne connue pour son courage. Elle fut surnommée « Ghalia Al-Buqmiyya » et joua un rôle héroïque dans les batailles du Premier État saoudien contre les campagnes militaires ottomanes à Turubah, une ville qui fait aujourd’hui partie de la région de La Mecque en Arabie saoudite.

La vie de Ghalia Al-Buqmiyya

Ghalia Al-Buqmiyya est née dans le quartier de Shanqal, dans l’actuelle province de Turubah, au sein d’une famille influente et aisée. Elle avait une connaissance approfondie des affaires des tribus environnantes et était reconnue pour sa sagesse, sa fermeté, son intelligence et la justesse de son jugement.

Les actions de Ghalia Al-Buqmiyya après la mort de son mari

Ghalia Al-Buqmiyya était mariée à Hamad Ben Abdallah Ben Mohyi, émir de Turubah sous le Premier État saoudien. Son mari décéda alors qu’il combattait les armées ottomanes, qui avaient pénétré Turubah avant de se diriger vers Diriyah. Après sa mort, la demeure de Ghalia devint un centre de lutte et de mobilisation contre l’ennemi. Elle encourageait sa tribu et l'armée à défendre Turubah, rassemblant les combattants dans le palais de son mari pour discuter des stratégies militaires. Elle participait aux décisions en tant qu’épouse de l’émir et leader influente.

La résistance de Ghalia Al-Buqmiyya contre les Ottomans

En 1813, Ghalia Al-Buqmiyya affronta la campagne militaire de Mustafa Bek contre Turubah. Elle transforma sa maison en quartier général pour organiser la défense et dirigea elle-même un groupe d’hommes, leur adressant un discours motivant pour les encourager à résister à l’ennemi. Elle prit la tête des combattants et participa directement à la bataille, menant une attaque avec son armée contre l’artillerie ottomane. Grâce à sa stratégie, les Ottomans furent vaincus et forcés de battre en retraite, abandonnant derrière eux leurs armes et leurs canons.

L’année suivante, en  1814, Ghalia Al-Buqmiyya se distingua à nouveau en repoussant une seconde campagne militaire ottomane, menée cette fois par Ahmed Tosun contre Turubah.