Le liwan est l’un des éléments les plus importants des maisons nadji à Riyad, la capitale du royaume d’Arabie saoudite. Il est connu dans un contexte comme le style salmani. L’une des méthodes architecturales associant modernité et originalité en construction. Pour le liwan, des méthodes de construction locales, et pourtant modernes, sont utilisées. Cela résulte en des bâtiments au style patrimonial diversifié et contemporain.
Les différentes parties du liwan
Le liwan se compose d’un ensemble d’éléments, dont un couloir ou un hall d’entrée (al-Asbab). Ce dernier s’accompagne d’une petite cour, d’un dôme et d’un sayb (passage couvert reliant l’entrée principale pour les hommes et l’espace de détente situé d’un côté de la cour des hommes). Cette partie n’est pas présente dans toutes les maisons, notamment les plus petites ne disposant pas de cour.
La partie extérieure du liwan comprend des colonnes. Celles-ci sont parfois reliées par un muret à balcons d’environ un mètre de haut, séparant ainsi le liwan de la cour. L’autre partie du liwan est reliée à l’un des murs de la maison et est ornée d’inscriptions en gypse. En outre, le mur arbore des ouvertures : certaines servant de fenêtres, les autres faisant office d’étagères pour les livres et les Corans, et quelques-unes servant à ranger des outils et des pièces de collection.
De manière générale, la construction dans la province de Riyad a longuement été marquée par le style architectural nadji, caractérisé par une construction simple à partir de matières premières. Par ailleurs, l’architecture de la province a été altérée par l’environnement désertique et le climat. Les maisons étaient bâties sur un ou deux étages, autour d’une cour intérieure ouverte. Contrairement à l’extérieur, l’intérieur des maisons est riche en décorations dans l’architecture nadji. Les fenêtres, les portes et les plafonds sont également décorés et présentent une multitude de couleurs.
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