Le lien a été copié avec succès

Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume

saudipedia Logo
Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume
article
3 Min de lecture

La Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume d’Arabie saoudite est un ensemble de règles juridiques réglementant toutes les étapes de la chaîne alimentaire et de la sécurité alimentaire dans le Royaume, en respectant les normes alimentaires internationales.

Histoire de la Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume

L’élaboration de la Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume a commencé en 2008. La loi a été promulguée le 30 octobre 2014, pendant le règne du roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud.

Objectifs de la Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume

La Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume vise à garantir la meilleure protection possible de la vie et de la santé humaines. Cela implique d’organiser la gestion de la sécurité alimentaire, d’assurer le respect des normes de sécurité alimentaire, et de chercher à offrir tout support technique nécessaire afin de garantir la sécurité des aliments et des médicaments destinés aux humains et aux animaux. De plus, la loi s’efforce de favoriser la confiance entre les consommateurs et les entités compétentes supervisant le système de sécurité alimentaire et de contrôle des denrées alimentaires. La loi cherche également à promouvoir une conscience alimentaire, tout en préservant les intérêts des consommateurs contre la tromperie, la fraude alimentaire ou l’utilisation inadéquate de la terminologie juridique.

Caractéristiques de la Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume

La Loi sur les produits alimentaires a été développée par le biais de collaborations entre l’Autorité saoudienne des aliments et des médicaments (SFDA) et les entités compétentes. Cela a impliqué l’adoption, de la part de la SFDA, d’ateliers conjoints entre la SFDA et les chambres de commerce du Royaume. Plusieurs autorités, dont des agents et fabricants de produits alimentaires, des entreprises et usines alimentaires, ainsi que des entreprises et établissements de restauration ont participé à l’élaboration de la Loi sur les produits alimentaires.

La loi a confié à la SFDA la responsabilité de mettre en œuvre ses dispositions. Cela comprend de superviser la réglementation, le contrôle et la surveillance des produits alimentaires et des médicaments. De plus, la loi a établi des spécifications standard obligatoires pour tous les produits alimentaires importés ou produits dans le Royaume. La SFDA entreprend le contrôle et l’examen des produits alimentaires dans ses laboratoires ou dans ceux des autres entités compétentes. Elle possède également la responsabilité de sensibiliser les consommateurs en matière de produits alimentaires, de médicaments, de produits alimentaires frelatés ou avariés, ainsi que d’expliquer les dispositions de la Loi sur les produits alimentaires. Elle applique également des sanctions et entreprend des actions en justice contre les établissements qui violent la Loi sur les produits alimentaires.

Réglementations de la Loi sur les produits alimentaires dans le Royaume

La Loi sur les produits alimentaires comprend plusieurs réglementations régissant l’imposition de sanctions contre les établissements qui violent ses dispositions. Cela comprend un tableau classant les infractions et leurs sanctions correspondantes conformément à la Loi sur les produits alimentaires et à ses Règlements d’application concernant les établissements alimentaires. La loi sert d’alternative aux Règlements sur les sanctions des infractions municipales. Les articles de la Loi sur les produits alimentaires précisent les sanctions à appliquer pour faire respecter le principe de justice auprès des contrevenants et protègent les droits des consommateurs à consommer des produits alimentaires sains et sûrs. Cela comprend d’imposer à quiconque provoque la circulation intentionnelle d’un produit alimentaire nocif, frelaté ou interdit, une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans ou une amende allant jusqu’à 10 millions de SAR, ou bien le cumul des deux sanctions.