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Les valeurs sociales dans le premier État saoudien

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Les valeurs sociales dans le premier État saoudien
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Les valeurs sociales dans le premier État saoudien constituent un ensemble de principes éthiques et sociaux adoptés par l’État saoudien fondé par l’Imam Mohammed ben Saoud en 1727, avec Diriyah comme capitale.

La générosité dans le premier État saoudien

La générosité était l'une des valeurs sociales qui caractérisaient la société du premier État saoudien. Elle se reflétait dans leur poésie, leurs récits et leurs traditions orales. Cette valeur était renforcée par son association avec plusieurs autres qualités arabes ancestrales telles que l’amitié, la bienveillance, la compassion, la bravoure, la noblesse, la dignité et l'honneur.

La générosité était profondément ancrée dans les coutumes et les comportements sociaux. L'une de ses manifestations était qu’un invité n'était pas interrogé sur ses besoins avant trois jours.

La justice dans le premier État saoudien

Les dirigeants du premier État saoudien accordaient une grande importance à la justice, en la diffusant et en l’enracinant dans la société grâce au principe d’égalité des droits et des devoirs. Ils prônaient le respect, le rétablissement des droits en cas d’injustice et la prévention des agressions. Cette politique a permis d’éliminer les disparités sociales et d’assurer la stabilité et la sécurité du pays.

Un exemple frappant de justice à cette époque était la possibilité pour une personne lésée de s’adresser directement au dirigeant de Diriyah, qui l’écoutait attentivement et lui rendait son droit. L'Imam Mohammed ben Saoud, par exemple, veillait à ce que chacun obtienne ce qui lui était dû, organisait les relations sociales avec équité et établissait des tribunaux islamiques à Diriyah pour faire respecter la justice. Son successeur, l'Imam Abdueaziz ben Mohammed, nommait des juges compétents et érudits dans différentes régions du pays afin de garantir les intérêts de la société.

La tolérance dans le premier État saoudien

Le pardon et l’absence de représailles étaient des valeurs fondamentales de la tolérance dans le premier État saoudien. Cette attitude a favorisé l’unité et la solidarité du peuple. Les dirigeants de Diriyah et leurs habitants étaient réputés pour leur tolérance envers ceux qui ne partageaient pas leurs opinions, conscients que la clémence et le pardon renforçaient l’amitié et la cohésion sociale.

Une autre illustration de cette tolérance résidait dans la politique de bon voisinage avec les pays limitrophes et dans l’aide qu’ils leur apportaient pour assurer leur sécurité.

La noblesse dans le premier État saoudien

La noblesse était une valeur profondément ancrée dans la société du premier État saoudien. Elle était perçue comme une qualité morale essentielle qui poussait l’individu à faire le bien et à éviter le mal. Les habitants et dirigeants de Diriyah considéraient la noblesse comme un critère de grandeur d’âme, de générosité et d’honneur, renforçant ainsi l'harmonie sociale.

Le courage dans le premier État saoudien

Le courage était une valeur sociale majeure dans le premier État saoudien. Un individu courageux était respecté et honoré pour sa bravoure et son héroïsme dans la défense de sa terre, de son honneur et de ses biens.

Les dirigeants et habitants de Diriyah ont fait preuve de courage en repoussant de nombreuses campagnes militaires menées contre leur territoire. Leur bravoure s’est également illustrée par leurs victoires dans diverses batailles.

L’honnêteté dans le premier État saoudien

L’honnêteté était une valeur essentielle dans la société du premier État saoudien. Elle se manifestait par la protection des biens d’autrui sans convoitise, et par le respect des dépôts confiés.

Une personne coupable de trahison de confiance était sévèrement sanctionnée sur le plan social. Elle était publiquement dénoncée, rejetée par la communauté et perdait toute considération sociale.

La protection des réfugiés dans le premier État saoudien

Accorder refuge à une personne en détresse était une tradition sociale profondément enracinée dans la société du premier État saoudien. Cet engagement reflétait la fierté de protéger ceux qui demandaient asile et témoignait d’un grand sens de l’honneur.

Les habitants de Diriyah accordaient l’asile selon des règles précises, déterminées en fonction de la gravité du délit. Par exemple, une personne accusée de meurtre pouvait être protégée pendant environ 14 mois, tandis que pour des blessures graves, l’asile pouvait durer environ six mois, et pour des atteintes mineures comme les coups, il pouvait aller jusqu’à trois mois.