Le gouvernorat d’Al-Ula se situe au nord-ouest du Royaume d’Arabie saoudite et relève, sur le plan administratif, de la région de Médine. Il est reconnu à l’échelle mondiale comme étant l’une des principales icônes du patrimoine. Il comprend des sites archéologiques et des inscriptions rupestres datant de l’âge de pierre. Le gouvernorat est l’une des destinations touristiques les plus prisées du Royaume et, selon les conceptions visionnaires du plan « Voyage à travers le temps », il représente un musée mondial vivant. Le plan a été créé le 7 avril 2021 par le prince héritier, Premier ministre et président de la Commission royale pour Al-Ula, Son Altesse Royale le prince Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.
Caractéristiques géographiques d’Al-Ula
Nom d’Al-Ula
Le nom d’Al-Ula est probablement dû à son élévation au-dessus de Wadi Al-Qura. L’histoire exacte du nom ou de sa première utilisation pour le gouvernorat n’est pas connue. Cependant, les habitants du Hedjaz se réfèrent généralement aux hauts plateaux des vallées en tant que Al-Awali, Al-Ma’ali, ou Al-Aalia. Le plus récent nom attribué à Al-Ula était « Dadan » puisque c’était la capitale des royaumes de Dadan et de Lihyan. De nos jours, la localisation de cette capitale est connue sous le nom d’« Al-Khuraybah », qui était réputée comme étant la ville la plus développée de la péninsule arabique pendant le premier millénaire av. J.-C.
Localisation et frontières
La vallée d’Al-Ula est située au nord-ouest du Royaume, à environ 300 km de Médine. À l’est, elle est bordée par le gouvernorat de Tayma, qui relève, sur le plan administratif, de la région de Tabuk. Au sud-est, elle est bordée par le gouvernorat de Khaybar et au sud-ouest par le gouvernorat d’Al-Eis, qui relève, sur le plan administratif, de la province de Médine. À l’ouest, elle est bordée par les gouvernorats d’Al-Wajh et Duba, qui relèvent, sur le plan administratif, de la région de Tabuk. Au nord, elle est bordée par une partie de la juridiction administrative de la ville de Tabuk, siège de l’émirat de la région de Tabuk.
Climat à Al-Ula
Le gouvernorat d’Al-Ula relève des limites administratives de la province de Médine, située à l’ouest du Royaume, dans le sud-ouest de l’Asie. Par conséquent, le climat se caractérise par des étés chauds et des hivers tempérés et froids. Son climat est également influencé par sa distance par rapport aux étendues d’eau, puisqu’il est éloigné de la côte de la mer Rouge par les gouvernorats de la région de Tabuk. Cela se traduit par des taux d’humidité plus faibles, notamment en été, avec des températures plus élevées et une évaporation accrue, provoquant une baisse des taux d’humidité qui accroît la sècheresse.
De plus, son climat est influencé par les centres de pression atmosphérique. En hiver, il est influencé par les pressions atmosphériques élevées formées en Asie centrale et en Europe de l’Est, et par les masses d’air froid qui viennent de là. Cela provoque une baisse des températures et, comme elles sont sèches, entrainent peu de précipitations. En été, le gouvernorat est influencé par les pressions atmosphériques formées dans les régions avoisinantes et locales, et par les dépressions formées sur le continent africain. Cela se traduit par des vents chauds qui augmentent la température, atteignant jusqu’à 40 degrés Celsius en été.
Richesse agricole à Al-Ula
Le gouvernorat possède une oasis verte connue pour sa richesse agricole depuis les temps anciens. L’oasis est connue pour sa culture d’agrumes, arrosés par de l’eau douce sur 20 km. Le nombre d’arbres à agrumes atteint les 200 000 répartis en 29 types, notamment les oranges, les citrons doux, les cédratiers (Citrus medica), qui remontent aux temps anciens. Le cédratier est le plus ancien agrume à Al-Ula, utilisé par les Nabatéens pour la fabrication de confitures et de parfums. De nos jours, les cédratiers sont toujours aussi célèbres au sein du gouvernorat.
L’oasis prospère également grâce à la culture d’oranges, la plus commune, représentant 70 à 80 % des agrumes produits à Al-Ula. Parmi les oranges les plus populaires, on trouve les oranges « Jaffa Shamouti », connues pour leur goût sucré. On y trouve également les oranges « Succari », avec leur couleur jaune-orange, riches en jus, ainsi que les oranges « Boussora ». Bien que leur couleur soit pâle, elles ont un riche goût d’agrume. Il existe aussi l’orange de couleur foncée ainsi que les mandarines et clémentines qui sont également très populaires dans la région. L’oasis fournit un environnement adéquat pour de nombreuses variétés de citrons, notamment le citron « Bin Zhir » utilisé dans la cuisine traditionnelle pour préparer des plats tels que le kebsa, qui est le plat traditionnel du Royaume. Il existe d’autres variétés de citrons telles que le citron « Chaiiri » et le citron doux « Helou ».
En outre, le pamplemousse y est également cultivé, avec notamment la variété rouge foncé appelée « Star Ruby » qui est populaire à l’échelle locale. La variété « Marsh » est connue pour être sans pépins, ce qui la rend attrayante à l’échelle internationale. L’oasis cultive également le pomelo et le kumquat qui est connu localement sous le nom de « Maliki ». Les agrumes ne sont pas uniquement utilisés pour la cuisine puisqu’ils sont également récoltés pour leurs propriétés médicinales précieuses, leurs huiles essentielles et leurs parfums uniques et vibrants. En effet, les habitants et les touristes apprécient les huiles aromatiques d’agrumes.
Dans l’oasis d’Al-Ula, il y a une abondance d’arbres Moringa Peregrina. L’oasis contient environ 90 000 de ces arbres, qui sont célèbres pour les huiles exquises extraites de leurs graines. L’huile de Ben (huile de Moringa Peregrina) est connue pour ses propriétés botaniques rares, notamment une odeur légère, une couleur pâle et des qualités d’hydratation de la peau, ce qui la rend idéale pour la production de parfums et de cosmétiques. Les arbres Moringa Peregrina sont originaires d’Al-Ula et ont prospéré dans la région de l’oasis d’Al-Ula depuis des milliers d’années. Ces arbres sont reconnaissables à leurs fleurs blanches à cinq pétales rayés d’une légère teinte rose. Les branches fines de l’arbre poussent dans l’ombre produite par les palmiers.
L’utilisation historique de l’huile de Moringa Peregrina remonte aux temps anciens lorsque les Nabatéens se sont installés à Al-Ula. Ils ont commencé à l’utiliser dans la production de parfums et de cosmétiques. Lorsqu’ils ont découvert son importance, ils ont commencé à l’exporter hors d’Al-Ula pour que l’huile soit utilisée par d’autres civilisations. Des utilisations documentées de cette huile comprennent des parfums rares utilisés par la royauté au IV siècle av. J.-C. ainsi que son utilisation par les Étrusques qui ont vécu au milieu du I siècle en Italie.
La culture des palmiers dattiers est florissante à Al-Ula et est une source économique essentielle pour les habitants, et ce, depuis les temps anciens. La terre d’Al-Ula abrite 2,3 millions de palmiers, répartis sur environ 10 000 hectares. La production de dattes à Al-Ula est estimée à 90 000 tonnes par an, la variété « Barni » étant la plus commune. Un seul palmier de ce type produit trois variétés : la variété « Mabroom », la variété « Mashrook » et la variété standard. Les autres variétés comprennent la datte douce dans ses couleurs noire et rouge.
Démographie d’Al-Ula
Selon le recensement saoudien de 2022 publié par l’Autorité générale des statistiques, la population du gouvernorat d’Al-Ula est estimée à environ 60 103 habitants.
Sites géologiques à Al-Ula
Al-Ula abrite de nombreuses merveilles naturelles qui se sont formées au cours de millions d’années, présentant des formations rocheuses uniques. Localement, ces formations sont nommées en fonction de leurs formes et apparences. Parmi elles, nous retrouvons le « rocher de l’éléphant », également connu, à l’échelle locale, sous le nom de « Jabal Al-Fil ». Le rocher ressemble à un éléphant en raison de la forme de son corps et de sa trompe. Il se situe à environ 11 km au nord d’Al-Ula et a été formé par des processus naturels de sculpture et d’érosion, notamment par l’eau et le vent. Le rocher s’élève à une hauteur impressionnante de 171 pieds et est entouré par des montagnes imposantes qui ressemblent à une forteresse naturelle créée par la nature.
Parmi ces formations rocheuses, nous retrouvons les monts Ikmah et Al-Aqra’a, situés au nord de Wadi Al-Ula. Le mont Ikmah contient des gravures qui datent du premier millénaire av. J.-C. Le mont Al-Aqra’a, d’un autre côté, compte plus de 400 inscriptions écrites en arabe, dont l’inscription de Zuhair qui est l’une des plus anciennes inscriptions de l’ère islamique.
La montagne Al-Jarrah est une vacuole qui ressemble à une jarre d’eau et qui tire son nom de cette ressemblance. Dans le même secteur, à environ une heure du centre-ville, vous trouverez les piliers en pierre d’Al-Gharameel, qui représentent des formations rocheuses fines ressemblant à des colonnes naturelles sculptées par les forces de la nature. Nous pouvons également y trouver le « Rocher de l’arc », également connu sous le nom de « Rocher arc-en-ciel », qui a la forme d’un arc s’étendant entre deux sommets de montagne, ainsi que les « Rochers dansants », localement connus sous le nom d’« Al-Raggasat », qui donnent l’impression de danser au milieu de la vallée entourée de montagnes. Pas très loin, à proximité de la Montagne rouge et au milieu des tombes de Hégra, se dresse le « Rocher du visage », qui ressemble étrangement à un visage humain regardant le ciel.
Patrimoine culturel à Al-Ula
L’âge de pierre
Des preuves de peuplements humains remontant à la préhistoire sur plus de 7 000 ans d’histoire de l’humanité ont été découvertes à Al-Ula. Cela s’explique par la disponibilité d’éléments indispensables au peuplement humain, tels que l’eau et les sols fertiles propices à l’agriculture. Sa position stratégique sur la route des principaux centres de l’ancien Proche-Orient a également joué un rôle. De nombreux objets anciens de l’époque préhistorique ont été découverts sur les sommets des montagnes, dont les façades sont recouvertes de dessins rupestres.
L’âge du bronze
Parmi les objets anciens découverts récemment, des preuves datant d’entre 5 000 et 2 000 ans av. J.-C., ou l’âge du bronze, sont apparues. L’un des indicateurs concerne une tombe découverte à Hégra datant de cette période, plus précisément en 2 400 ans av. J.-C. Cette découverte indique une période de peuplement humain pendant l’âge du bronze, qui était auparavant inconnue. D’anciennes sources mentionnent que les peuplements humains à Al-Ula ont commencé au troisième millénaire av. J.-C., pendant l’ère des royaumes arabes.
L’ère préislamique des royaumes arabes
Une période importante à Al-Ula qui a permis la distinction de la civilisation de la région a eu lieu au premier millénaire av. J.-C. C’est à cette époque que le peuplement urbain a atteint son apogée. Le site de Dadan, récemment nommé « Al-Khuraybah », est un exemple du développement civilisationnel qui représentait, auparavant, la capitale de deux royaumes consécutifs. Dans un premier temps, le royaume de Dadan connu pour ses constructions en pierre précises et monuments sculptées dans les montagnes du désert entourant la vallée d’Al-Ula. Ce royaume a existé de la fin du IX siècle au début du VIII siècle av. J.-C. Dans un deuxième temps, le royaume de Lihyan qui a existé du V siècle au II siècle av. J.-C. Les deux royaumes représentaient la première entité politique à Al-Ula.
Al-Ula a prospéré pendant cette période civilisationnelle importante en raison de sa localisation sur la route commerciale. Les caravanes du sud de la péninsule arabique, qui partaient du Yémen et traversaient Najran et le village d’Al-Faw dans le centre de la péninsule, repartaient par deux routes : L’une des routes traversait le Hedjaz, puis Al-Ula et Tayma. L’autre route partait de Tayma en direction de l’Irak ou du Levant. Al-Ula était l’une des étapes de cette route commerciale, où les caravanes s’arrêtaient pour se ravitailler et se reposer, ce qui contribuait directement à l’essor économique et culturel de la région à cette période.
L’ère moderne des royaumes arabes
Pendant le I siècle av. J.-C., les Nabatéens se sont installés à Al-Ula, plus précisément à Hégra après leur migration de leur première capitale, Pétra en Jordanie, durant l’invasion romaine. Les Nabatéens étaient des tribus arabes qui avaient un royaume étendu dont Al-Ula était au sud. Après leur départ de leur première capitale, ils ont fait de Hégra leur deuxième capitale et base stratégique dans les frontières sud de leur royaume. Les Nabatéens ont habité la région jusqu’au II siècle. Les tombeaux à façade rocheuse, les lieux de culte, les zones résidentielles et les infrastructures d’eau témoignent de leur présence. Ils y sont restés jusqu’à la chute du royaume nabatéen, qui a été incorporé dans ce que l’on appelle la présence romaine dans la péninsule arabique, qui a duré jusqu’au IV siècle.
Début de l’ère islamique
Pendant l’ère islamique, Al-Ula était une station importante sur la route du Hadj en provenance du Levant. Une forteresse ainsi que des stations ont été créées afin de servir les pèlerins. Selon certaines sources, la ville d’Al-Qurh, actuellement appelée « Al-Ma’abiyat », était le centre de la civilisation à cette période et la ville a atteint l’apogée sur le plan économique pendant l’ère islamique. Au X siècle, la ville était considérée comme la deuxième ville au Hedjaz, après La Mecque, et elle l’est restée jusqu’à la fin du XII siècle.
En 1968, la première étude scientifique des objets anciens à Al-Ma’abiyat a été réalisée par le département d’archéologie de l’Université de Londres qui s’est concentrée sur l’étude des poteries réparties dans la région. Leurs rapports indiquent que le site remonte aux périodes des Omeyyades et des Abbassides, sans aucune trace d’objets remontant au XII siècle.
Al-Ma’abiyat s’étend sur une superficie d’environ 640 000 m², un site inhabité entouré de vestiges d’un mur comportant trois portails sinueux. Une colline surélevée qui lui est rattachée contient une forteresse construite sur son sommet. Un tombeau a été découvert en 1965, ainsi que plusieurs pièces de monnaie en 1984, notamment un demi-dinar portant le nom d’Al-Aziz Billah Al-Fatimi. Les fouilles ont permis de découvrir des unités de logement et une structure urbaine similaire aux villes islamiques, avec des rues étroites, des sols recouverts d’argile, des maisons et des boutiques en bois, des colonnes rondes, des façades contenant des textes sacrés ainsi que des objets de décoration en plâtre.
Découvertes archéologiques à Al-Ula
La statue lihyanite
En septembre 2022, une équipe de fouilles archéologiques travaillant sur le site de Dadan a découvert une statue humaine massive. La statue remonte à l’époque du royaume de Lihyan, qui a habité la région vers le milieu du premier millénaire av. J.-C. Elle est sculptée dans du grès et pèse environ 800 kg et mesure plus de 2 m de long. La statue présente des signes d’érosion qu’elle a subis à différentes périodes. Le savoir-faire détaillé met en lumière les talents artistiques de la sculpture à cette époque, révélant les détails complexes présents sur la statue sculptée. Ce style de sculpture est défini par les caractéristiques propres à la sculpture lihyanite, qui se distingue pour l’attention portée aux détails et s’inspire des influences artistiques régionales. La statue lihyanite est actuellement exposée au musée du Louvre à Paris, après un accord pour une durée de cinq ans entre la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula et le musée du Louvre.
Reconstruction faciale de Hinat
Les équipes de fouilles ont découvert une tombe à Hégra contenant la dépouille d’une femme appelée Hinat. Les archéologues pensent qu’elle est morte au I siècle av. J.-C., ce qui signifie qu’elle a vécu il y a environ 2 000 ans, plus précisément pendant la période nabatéenne. Le tombeau est situé à Hégra, le premier site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le site comprend plus de 110 tombeaux anciens (tombes nabatéennes) sculptés dans des formations rocheuses. En 2023, des experts de la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula ont finalisé la reconstruction d’un modèle numérique du visage de Hinat. Des sources soulignent l’importance du statut de Hinat au sein de la société nabatéenne, car elle possédait suffisamment de moyens financiers pour construire son tombeau privé à Hégra.
Un profil, à titre informatif, préparé par une équipe d’experts de la civilisation nabatéenne, a inclus des images des vêtements et des bijoux de Hinat trouvés dans sa tombe, expliquant également la base scientifique pour la reconstruction faciale, en fournissant des instructions spécifiques et des explications détaillées du processus. Une équipe de production spécialisée en anthropologie, en reconstruction et en réalisation de modèles physiques a rejoint les experts. La reconstruction faciale de Hinat sera exposée au centre d’accueil pour les visiteurs de la ville historique de Hégra.
Encensoir de Jabal Umm Al-Daraj
Conservé au département d’archéologie du musée à l’Université du Roi Saoud, l’encensoir, sculpté dans du grès rose, est utilisé pour faire brûler de l’encens. Découvert à Jabal Umm Al-Daraj, il remonte à l’époque du royaume de Lihyan vers le milieu du premier millénaire av. J.-C. L’encensoir cylindrique possède deux côtés saillants au sommet. Dans la partie inférieure, des triangles gravés en creux horizontalement sont visibles. L’extérieur de l’encensoir est divisé en quatre bandes : la première, située directement sous l’encensoir, n’a aucun ornement, la deuxième, possède des gravures en forme d’oryx d’Arabie répétées sur la bande, la troisième est simple, suivie d’une bande avec des gravures en creux. Au milieu de cette dernière, il y a une image gravée d’une vache, créée en utilisant la méthode de gravure en relief. La dernière bande est vide, représentant la base de l’encensoir. L’encensoir est une découverte remarquable dans l’histoire d’Al-Ula, car il illustre une conception avec de multiples formes géométriques. Sa grande taille suggère qu’il a été utilisé pour brûler de grandes quantités d’encens lors d’événements importants. L’encensoir a été exposé dans le cadre de l’exposition « Trésors du Royaume à travers les âges ».
Sculpture de la Lionne
Il s’agit d’un bloc de pierre rectangulaire en grès, conservé dans le département des antiquités du musée à l’Université du Roi Saoud. Il a été découvert sur le site d’Al-Khuraybah et remonte au milieu du premier millénaire av. J.-C., pendant la civilisation du royaume de Lihyan. Le bloc de pierre est sculpté en haut-relief et représente une lionne à quatre pattes au dos courbé. Des caractéristiques détaillées sont gravées sur son corps, montrant diverses parties du corps et des formes triangulaires différentes. Nous pouvons également voir des lignes circulaires sur le cou de la lionne. Il manque une partie de son visage, tandis que la partie restante montre un œil entièrement tourné. Sous la lionne, un lionceau est représenté sur ses pattes, allaité par sa mère. Autour de son cou, il y a des lignes gravées.
La sculpture de la Lionne est très importante pour la compréhension de l’histoire d’Al-Ula, car elle expose un haut niveau de réalisme et d’expression claire. Cette œuvre suggère que l’ancienne ville d’Al-Ula était autrefois un environnement riche en pluie et en végétation, permettant aux lions de vivre et de s’épanouir dans la région. La sculpture de la Lionne fait partie des œuvres archéologiques exposées dans le cadre de l’exposition « Trésors archéologiques du Royaume à travers les âges ».
Phases des fouilles archéologiques à Al-Ula
Le partenariat franco-saoudien
Les fouilles à Al-Ula ont commencé dans le cadre d’un partenariat franco-saoudien en archéologie et collaboration culturelle. En 2002, la première mission archéologique a commencé dans la ville historique de Hégra à Al-Ula. Depuis, plus de 15 missions archéologiques ont été lancées dans l’ensemble du Royaume. L’équipe a mené à bien des projets de conservation et de travail sur le terrain, tels que des activités de prospection, des fouilles, des études spécialisées, impliquant des dizaines d’archéologues et d’experts des deux pays. Ce partenariat franco-saoudien a joué un rôle essentiel dans l’engagement des deux pays à préserver le patrimoine humain et a été déterminant dans la continuité des fouilles archéologiques à Al-Ula.
En décembre 2022, le ministère de la Culture et la Commission royale pour Al-Ula ont célébré le vingtième anniversaire des partenariats franco-saoudiens. Ces partenariats ont obtenu des résultats significatifs dans les domaines de la conservation archéologique, de la coopération dans les activités de prospection archéologique et des fouilles. Représenté par l’Autorité du patrimoine, le ministère de la Culture a organisé un séminaire de deux jours au sein du musée national à Riyad, au cours duquel l’histoire des missions archéologiques franco-saoudiennes à Al-Ula et dans d’autres villes a été abordée. Ils ont également discuté des développements récents concernant les projets en cours au sein du Royaume, avec la participation d’experts venant d’institutions saoudiennes et françaises.
Parmi les œuvres archéologiques découvertes par les équipes de fouilles franco-saoudiennes, on trouve une tête faite à partir de pierre de basalte qui a été trouvée dans une tombe datant de la fin de l’âge de pierre. Les équipes ont également découvert la dépouille, bien conservée, d’une femme nabatéenne d’une quarantaine d’années appelée Hinat. Dans le royaume de Dadan, une variété de statues sculptées dans du grès, entières ou non, ont été découvertes. Ces statues datent de la période allant du VII siècle au I siècle av. J.-C. Les résultats du partenariat franco-saoudien n’ont cessé d’évoluer et la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula a signé un accord avec le musée du Louvre à Paris. Cet accord prévoyait l’exposition de la statue lihyanite au musée du Louvre pour une durée de cinq ans.
Missions de l’Université du Roi Saoud
Depuis 2004, l’Université du Roi Saoud, représentée par le département d’archéologie, a réalisé des fouilles à Al-Ula. Leur première mission s’est déroulée sur le site d’Al-Ma’abiyat, qui était auparavant connu sous le nom d’« Al-Qurh ». Le site jouait un rôle important pendant les premières périodes islamiques, en particulier les périodes des Omeyyades et des Abbassides, qui s’étendaient du II au IV siècle hégirien. Les équipes de recherche ont dévoilé le mur entourant la ville et ont découvert des unités résidentielles sur le site. Des études réalisées par l’équipe confirment qu’il s’agissait d’une grande ville islamique riche en témoignages archéologiques et civilisationnels.
En 2005, les équipes universitaires ont commencé à travailler à Al-Khuraybah, un autre site d’Al-Ula. Ils ont découvert plusieurs sites archéologiques, notamment les tombes des lions, le temple de Mahlab Al-Naaqa, plusieurs inscriptions rupestres, des pièces sculptées et des découvertes archéologiques dispersées à côté d’unités architecturales construites en grès taillées dans la montagne adjacente.
Programme de prospection archéologique et patrimoniale à Al-Ula
En 2018, la Commission royale pour Al-Ula a lancé un programme de prospection archéologique et patrimoniale à Al-Ula. Le programme vise à utiliser les dernières méthodologies et technologies dans les activités de prospection archéologique et patrimoniale à Al-Ula, telles que les activités de prospection aérienne utilisant la technologie LiDAR et les photographies aériennes utilisant les avions légers, les hélicoptères et les drones. Le programme fait appel à une équipe d’experts et d’érudits en archéologie locaux et internationaux, comprenant des équipes du Royaume-Uni, de France et d’Australie, en collaboration avec une équipe du département d’archéologie de l’Université du Roi Saoud ainsi qu’un groupe d’étudiants du département. Ils ont pour mission de conduire des activités de prospection, de documenter les sites archéologiques dans le gouvernorat, de dessiner des cartes détaillées et de rassembler les résultats dans une base de données spécifique au patrimoine pour exploiter ces résultats en vue de créer des stratégies visant à préserver, étudier, évaluer, et restaurer les caractéristiques uniques de la région. En 2021, l’Autorité du patrimoine a annoncé la reprise d’activités de prospection et de fouilles archéologiques à Al-Ula.
Programme de partenariat international en archéologie
En décembre 2022, la Commission royale pour Al-Ula a annoncé le lancement du programme de partenariat international de protection archéologique en collaboration avec l’UNESCO. Le programme vise à découvrir les civilisations dans le nord-ouest de la péninsule arabique et à se familiariser avec elles, en coopération avec des scientifiques archéologiques et des experts en patrimoine du Kingdoms Institute, affilié à la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula. Le programme comprend un atelier de quatre mois à Al-Ula, le premier de ce genre dans la région. Il permet d’améliorer le partenariat entre la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula et l’UNESCO, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités et en transférant des connaissances scientifiques par le développement de compétences de base dans la préservation du patrimoine et la recherche. Il contribue également à faire du Kingdoms Institute un centre majeur de la recherche archéologique dans la région. Les participants du programme effectuent des tâches de terrain et de bureau à Al-Ula, participent à l’étude des œuvres archéologiques et conservent les monuments archéologiques importants et les sites principaux.
Al-Ula et le plan Saudi Vision 2030
Al-Ula et le programme de la Saudi Vision 2030
Le 10 février 2019, le prince héritier, Premier ministre et président de la Commission royale pour Al-Ula, Son Altesse Royale le prince Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz, a inauguré le lancement de l’événement concernant le plan Saudi Vision 2030 d’Al-Ula. Pendant cet événement, la Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula a annoncé un plan de développement responsable pour le gouvernorat d’Al-Ula afin de renforcer sa position et de le préparer à devenir une destination mondiale pour son patrimoine, en collaboration avec la communauté locale et une équipe d’experts internationaux. Ce plan sera mis en œuvre tout en préservant le patrimoine naturel et culturel de la région, conformément à son importance historique et civilisationnelle. Le gouvernorat d’Al-Ula est l’un des acteurs permettant d’atteindre les objectifs du plan Saudi Vision 2030.
Le programme de la Saudi Vision 2030 d’Al-Ula comprend le lancement de plusieurs projets de développement, notamment l’inauguration de la réserve naturelle de Sharaan, le Sharaan Resort, et le Fonds pour le léopard d’Arabie. Des responsables locaux et internationaux, des investisseurs, des personnalités internationales du monde de l’art et de la culture et des experts mondiaux du patrimoine et de la nature ont participé à l’événement de lancement du plan Saudi Vision 2030 d’Al-Ula. Le plan Saudi Vision 2030 d’Al-Ula vise à réaliser des transformations responsables et percutantes, tout en cherchant à concilier la préservation de la richesse du patrimoine naturel et culturel.
Un musée vivant et un visage mondial
Le Royaume s’est concentré sur les monuments archéologiques et historiques d’Al-Ula, puisqu’ils sont une extension des civilisations humaines qui ont existé depuis l’histoire de l’humanité et font partie de l’histoire de la péninsule arabique. Le plan Saudi Vision 2030 met l’accent sur la préservation de cette histoire et du patrimoine ancien d’Al-Ula, en le transformant en un musée naturel ouvert afin de le préparer à recevoir des visiteurs du monde entier. Al-Ula est une destination touristique unique et ses vestiges sont des trésors pour les experts en archéologie, géographie, géologie et sociétés humaines. Dans le cadre de ces efforts, en octobre 2020, une équipe d’archéologues a commencé à effectuer des fouilles intensives dans le royaume de Dadan afin de découvrir davantage sur l’histoire de l’humanité. La ville d’Al-Ula a également été sélectionnée comme l’une des 17 destinations annoncées par l’Autorité saoudienne du tourisme pour la saison hivernale « Winter Around You ». La Commission royale pour le gouvernorat d’Al-Ula a mis en place divers parcours pour développer des centres d’accueil pour les visiteurs dans les quatre sites principaux : Hégra, Jabal Ikmah, Dadan et la vieille ville.
Futur économique
Al-Ula fait partie d’une série de projets visant à améliorer la diversité économique dans le Royaume, conformément aux objectifs du plan Saudi Vision 2030, en soutenant le secteur du tourisme. D’ici à 2035, après la finalisation de la stratégie de développement d’Al-Ula, 38 000 nouvelles opportunités d’emploi seront créées, en cohérence avec la croissance de la population attendue de 130 000 habitants. De plus, ces projets permettront d’améliorer l’économie du Royaume avec une contribution au produit intérieur brut (PIB) qui devrait atteindre les 120 milliards de SAR d’ici à 2035. Cela sera possible en développant plusieurs moteurs économiques tels que le tourisme, les arts, la culture et l’agriculture.
Afin de soutenir les plans de développement d’Al-Ula, le Royaume a investi plus de 57 milliards de SAR, avec 12 milliards de SAR alloués au développement de l’infrastructure de base d’Al-Ula, fournissant ainsi des opportunités qui stimulent et accélèrent le commerce et l’investissement. Environ 7,5 milliards de SAR ont également été investis dans des projets de développement, qui comprennent l’expansion de l’aéroport international d’Al-Ula et le renforcement de la sécurité dans la région. De plus, ils ont aussi été investis dans des projets qui visent à développer les principaux atouts touristiques tels que l’Ashar Resort et le Maraya Hall, afin de mettre en évidence les opportunités commerciales dans la région et les retours sur investissement.
Amélioration de la qualité de vie
La Commission royale pour Al-Ula a lancé le programme d’urbanisme durable dans le quartier d’Al-Mahash, conformément aux objectifs du plan Saudi Vision 2030. Le programme vise à améliorer la qualité de vie pour les résidents d’Al-Ula, fondé sur l’engagement de la Commission à promouvoir un développement durable complet. Ce développement accorde la priorité au développement humain plutôt qu’à l’emplacement, en s’appuyant sur des modèles et des conceptions architecturales inspirés des styles architecturaux traditionnels d’Al-Ula.
Le plan de développement urbain durable à Al-Ula repose sur une infrastructure innovante pour transformer le quartier en une destination idéale pour vivre et travailler, offrant les conditions de vie requises au sein d’un quartier unique de style urbain possédant des services complets. L’environnement favorise une harmonie entre les êtres humains, la nature et le riche patrimoine du gouvernorat, en plus de fournir des services et des infrastructures essentielles, comme les espaces verts, les terrains de sport et les parcs.
La Commission royale pour Al-Ula
À propos de la Commission
La Commission royale pour Al-Ula a été fondée par décret royal le 20 juillet 2017. Le conseil d’administration est présidé par le prince héritier et Premier ministre, Son Altesse Royale le prince Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud. La Commission est responsable du développement d’Al-Ula conformément à sa valeur historique, ses sites patrimoniaux, ses paysages naturels et son patrimoine humain. Elle suit un programme à long terme afin de parvenir à une transformation durable dans la région, pour en faire une destination archéologique et culturelle incontournable. Les projets de développement prévus à Al-Ula comprennent de nombreuses initiatives dans les domaines de l’archéologie, du tourisme, de la culture, de l’éducation et de l’art, soulignant ainsi l’engagement de renforcer le tourisme dans le Royaume conformément au plan Saudi Vision 2030.
Réserve naturelle et Sharaan Resort
La vallée de l’est d’Al-Ula, appelée Sharaan, a été désignée en tant que réserve naturelle afin d’entamer le voyage de la région vers un équilibre environnemental, réaffirmant l’engagement du Royaume en faveur de la protection de l’environnement. La réserve naturelle Sharaan vise à protéger les habitats naturels importants, à rétablir l’écosystème et à préserver les espèces en danger de la zone. La réserve met l’accent sur la protection et la connexion des zones environnementales exceptionnelles, tout en conservant l’équilibre naturel entre les organismes vivants et l’environnement désertique. Le terrain de la réserve varie, abritant des canyons de roches rouges, des vallées en pente, des vallées étendues et des plateaux rocheux, permettant aux diverses espèces locales d’occuper leurs habitats naturels.
La zone de la réserve Sharaan inclut plusieurs habitats désertiques, qui abritent de nombreuses plantes et animaux locaux, notamment des forêts d’acacia, le bouquetin de Nubie, des autruches, des cerfs, ainsi que des prédateurs comme le léopard d’Arabie. Les frontières de la réserve sont clôturées afin d’empêcher l’entrée d’animaux qui pourraient nuire à la végétation, permettant ainsi à la zone de rajeunir ses plantes, ce qui servira d’alimentation naturelle aux espèces natives qui seront réintroduites dans la réserve. D’autres espèces ont également été protégées, telles que le daman des rochers, le lapin sauvage du désert et diverses espèces d’oiseaux telles que le guêpier d’Orient, la tourterelle maillée et l’alouette, ainsi que plusieurs rapaces comme l’aigle, le faucon et la buse féroce (Buteo rufinus).
Fonds mondial pour la protection du léopard d’Arabie
Le Fonds pour la protection du léopard d’Arabie a été créé conformément aux stratégies de la Commission royale pour Al-Ula et aux objectifs du plan Saudi Vision 2030 qui visent à atteindre la durabilité environnementale et à soutenir les secteurs non lucratifs dans le Royaume. Le Fonds vise à préserver et protéger le léopard d’Arabie de sa disparition, à augmenter le nombre d’habitats naturels, à soutenir les efforts nationaux et internationaux de préservation, à encourager les communautés à contribuer et à préserver les écosystèmes dans lesquels l’animal vit, car il s’agit de l’un des animaux en voie d’extinction de la péninsule arabique. L’Union internationale pour la conservation de la nature, a classé le léopard d’Arabie dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction.
Programme de protection
La Commission royale pour Al-Ula a lancé le programme de protection Hammayah, un programme de participation communautaire pour les résidents du gouvernorat. L’objectif du programme est d’impliquer la communauté locale directement et efficacement dans la préservation du patrimoine, de l’environnement et de la nature du gouvernorat d’Al-Ula pour les générations futures. La Commission a lancé un site web pour l’initiative afin de la présenter et d’encourager la participation de la communauté. Le site web contribue ainsi au travail de l’Autorité qui vise à préserver le patrimoine historique et humain d’Al-Ula. Le programme Hammayah propose des ateliers éducatifs et de formation pour présenter les sites historiques, archéologiques et patrimoniaux d’Al-Ula ainsi que la manière de les conserver. Le programme répond ainsi aux objectifs principaux de la Commission qui sont de faire d’Al-Ula une destination touristique aux niveaux local, régional et mondial.
Programme de bourses d’études d’Al-Ula
La Commission royale pour Al-Ula a lancé le programme de bourses d’études d’Al-Ula dans le but d’investir dans le capital humain et d’améliorer les capacités cognitives des fils et des filles du gouvernorat, conformément à la stratégie de développement complet, afin de faire d’Al-Ula une destination touristique mondiale. La Commission a organisé un forum universitaire avec la participation d’environ 50 universités internationales représentant les pays boursiers, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Suisse. Le programme met l’accent sur le développement de compétences dans les secteurs qui s’inscrivent dans la vision et les objectifs de la Commission, tels que le tourisme, l’hôtellerie, l’agriculture, l’histoire, l’archéologie, les arts, les musées, les sciences environnementales, la conception, la planification urbaine ainsi que la gestion des infrastructures et des services.
La troisième phase du programme a été lancée en février 2022, annonçant la nomination d’environ 300 étudiants et étudiantes. La première phase a été lancée en 2018, avec 168 étudiants et la deuxième phase en 2019, avec 292 étudiants. Afin d’améliorer les résultats du programme et de développer le capital humain, la Commission a lancé, en fin novembre 2021, l’Institut des langues à Al-Ula, qui comprend un programme de qualification de huit mois. Le programme comprend des volets de formation en matière de compétences, de langues, d’introduction, d’activités et d’événements. Les candidats participent à plusieurs formations et ateliers afin de préparer leurs études dans les pays boursiers.
Événements internationaux à Al-Ula
La 41 session du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
Le 5 janvier 2021, le Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe a tenu sa 41 session dans le Maraya Hall au sein du gouvernorat d’Al-Ula. Agissant pour le compte du Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, la réunion a été présidée par Son Altesse Royale le prince Mohammed Ben Salmane. Le sommet d’Al-Ula, nommé après le Sultan Qabus et le cheikh Sabah, s’est achevé en mettant l’accent sur les objectifs ambitieux du CCG, comme stipulés dans sa charte, qui visent la coopération et l’intégration parmi les États membres dans tous les domaines, afin d’atteindre l’unité, d’améliorer le rôle régional et international et de travailler en tant qu’unité économique et politique dans le but d’assurer la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.
La première conférence à Hégra
La Commission royale pour Al-Ula a organisé la première conférence à Hégra pour les lauréats du prix Nobel de la paix de 2020 au Maraya Hall, du 30 janvier au 1ᵉʳ février 2020. Environ 20 lauréats du prix Nobel de la paix ont participé à la conférence, ainsi qu’une centaine de leaders d’opinion, de leaders de communauté, de politiciens et d’érudits d’environ 32 pays. La conférence avait pour thème « Transfert de connaissances : patrimoine partagé », reflétant le rôle historique d’Al-Ula en tant que carrefour de différentes cultures, civilisations et nations pendant des centaines d’années, en mettant l’accent sur l’importance de l’échange d’idées et de connaissances en tant que principe fondamental de l’humanité.
Tourisme à Al-Ula
L’hiver à Tantora
C’est un festival saisonnier organisé par la Commission royale pour Al-Ula pendant la saison hivernale. Il compte de nombreux événements artistiques et culturels. Le nom du festival, « Hiver à Tantora », est inspiré de Tantora, une horloge solaire en forme de pyramide utilisée autrefois par les habitants d’Al-Ula afin de connaître l’heure et de déterminer les jours du solstice d’hiver dans le but de célébrer le début de la saison agricole qui correspond au début de la saison hivernale. L’année 2023 marque la quatrième saison du festival d’hiver à Tantora, qui est célébré depuis trois saisons. Le festival consacre un éventail d’événements musicaux, d’activités et d’expériences ainsi que de riches aventures pendant un mois entier.
Maraya Hall
Le Maraya Hall est une structure massive de forme cubique située dans l’une des vallées du désert d’Al-Ula. La structure extérieure du bâtiment est recouverte de panneaux réfléchissants, constitués de 9 740 m² de miroir, qui reflètent la beauté des vastes déserts et des montagnes environnantes. Selon le Guinness des records, le Maraya Hall est le plus grand bâtiment réfléchissant au monde en 2019. Le théâtre mesure environ 26 m de haut et est doté d’une énorme fenêtre rétractable d’environ 800 m², mélangeant nature et divertissement pour ses visiteurs. En 2020, le théâtre a reçu le prix international d’architecture (A Architecture), qui récompense la meilleure architecture de l’année.
Le Maraya Hall célèbre le rôle historique d’Al-Ula, à la fois ancien et moderne, en tant que carrefour des civilisations du passé et en tant que destination touristique mondiale. Le théâtre, l’une des merveilles architecturales du monde, a été conçu par l’architecte italien Florian Boje du bureau d’études Geo Forma à Milan, en Italie. Inspirée de la nature environnante, la conception reflète l’architecture des Nabatéens des anciennes civilisations. Le théâtre Maraya est devenu une scène culturelle et artistique à Al-Ula. En effet, il accueille de nombreux événements régionaux et internationaux, des concerts, des spectacles de divertissement, des programmes artistiques temporaires ou permanents et des films indépendants locaux, faisant du nom d’Al-Ula un centre culturel mondial.
Festival Al-Ula Moments
Il s’agit d’une saison touristique organisée par le gouvernorat d’Al-Ula. La première édition s’est tenue en décembre 2021 et a duré jusqu’à la fin mars 2022. La saison a présenté une grande variété d’événements pour célébrer le patrimoine historique et culturel d’Al-Ula, sous le slogan « Célébrez chaque instant avec Al-Ula Moments ». La saison a comporté quatre festivals : le Festival d’hiver à Tantora, le Festival des Arts, le Festival du Ciel et le Festival du bien-être. La saison a connu un succès notable, avec le nombre de tickets pour les événements atteignant les 109 000. De plus, pendant les week-ends, 11 concerts artistiques ont été organisés au théâtre international de Maraya, présentant un groupe d’artistes internationaux. L’aéroport d’Al-Ula a également constaté une augmentation du nombre de passagers, simultanée à l’augmentation du nombre de vols domestiques de Riyad, Djeddah et des villes de Damman, ainsi que de l’inauguration des vols directs de Paris et de Dubaï.
Projets de développement à Al-Ula
Projet « Voyage à travers le temps »
L’objectif du projet est de revitaliser et de réhabiliter de manière durable la principale zone archéologique à Al-Ula. Il fait partie du programme de développement d’Al-Ula qui vise à transformer le gouvernorat en une destination mondiale. En avril 2021, le prince Mohammed Ben Salmane a inauguré la vision du concept pour le plan d’ensemble « Voyage à travers le temps ». Le plan se divise en trois phases principales, dont la première devrait être achevée d’ici à la fin de 2023. Inspiré par la nature et le patrimoine d’Al-Ula, le plan comporte cinq centres qui s’étendent sur 20 km à partir du centre d’Al-Ula, avec les principales étapes sur la route du « Voyage à travers le temps ». Celles-ci commencent au centre de la vieille ville au sud, passent par le centre de l’oasis de Dadan, de l’oasis de Jabal Ikmah et l’oasis nabatéenne jusqu’à la ville archéologique de Hégra au nord.
Les centres identifiés dans le plan sont des monuments culturels reflétant de l’unicité du terrain d’Al-Ula. La conception spatiale du projet pour les centres et les infrastructures culturelles visent à fournir une expérience unique aux visiteurs, en leur permettant d’explorer la richesse historique de la région. En plus des centres, il y a 15 nouvelles infrastructures culturelles, notamment des musées, des expositions et des attractions touristiques dédiées à chaque centre. Ce projet compte environ 500 pièces. Chaque centre offre plusieurs options en termes d’hébergement, notamment des hôtels, des complexes d’écotourisme, et des hôtels de luxe.
Kingdoms Institute
Fondé dans le cadre du plan d’ensemble « Voyage à travers le temps », le Kingdoms Institute pour les études archéologiques est l’un des projets de la Commission royale pour Al-Ula. Il est situé dans l’oasis de Dadan et sa conception urbaine est inspirée de la civilisation de Dadan, créant un monument important dans les montagnes en face du site archéologique, reflétant les vastes modèles de construction que l’on y trouve. L’institut comprend plusieurs programmes archéologiques principaux, notamment la conservation de l’art rupestre, les inscriptions, les langues, l’agriculture, la durabilité à l’époque préhistorique, la communication, les archives archéologiques ainsi que la surveillance, la sécurité et la gestion des sites archéologiques. L’institut se spécialise également dans les études et les analyses des objets anciens archéologiques et de leur contenu en utilisant des méthodologies scientifiques avancées et en adhérant aux pratiques mondiales en matière de fouilles et de conservation.
Il se concentre sur une période de 200 000 ans de l’histoire humaine et naturelle d’Al-Ula, en particulier les périodes des royaumes, soit les périodes au cours desquelles les royaumes de Dadan, de Lihyan et nabatéens ont vécu dans la région, du premier millénaire av. J.-C. à l’an 106. L’institut participe aux activités de fouilles réalisées par des experts de plusieurs spécialités travaillant à Al-Ula, notamment les équipes des entités saoudiennes et internationales telles que l’Université du Roi Saoud, l’UNESCO, le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), le Centre national français de la recherche scientifique, l’Institut archéologique allemand, l’Université d’Australie-Occidentale ainsi que diverses autres organisations internationales.
Projet de Wadi Al-Fann (Vallée des Arts)
Le plan du projet de Wadi Al-Fann a été annoncé en juin 2022. Avec une superficie estimée à 65 km², les travaux du projet devraient être achevés en 2024. Wadi Al-Fann comprendra des œuvres inspirées par la nature d’Al-Ula réalisées par plusieurs artistes saoudiens et internationaux. L’objectif du projet est d’attirer les passionnés d’art du monde entier, en fournissant un mélange unique d’œuvres créatives intégrées à l’environnement naturel. Le programme initial de 2022 comportait des expositions temporaires, des résidences d’artistes, des séminaires publics en plein air et un programme dynamique pour les visiteurs, incluant des performances et des visites dans la vallée. Il existe aussi une opportunité de formation pour la jeunesse d’Al-Ula et du Royaume d’Arabie saoudite.
Programme du cinéma d’Al-Ula
Dans le cadre de la stratégie de la Commission royale pour Al-Ula, l’Administration du cinéma d’Al-Ula a été lancée. Elle se concentre d’apporter du soutien et de faciliter le tournage de films à Al-Ula, donnant aux réalisateurs l’opportunité de découvrir des lieux de tournage appropriés parmi la nature à couper le souffle d’Al-Ula et les vestiges historiques. L’administration offre également un accompagnement pour l’obtention des approbations nécessaires, simplifiant les procédures et les autorisations, et fournissant une assistance logistique. Al-Ula est une destination unique pour les producteurs et réalisateurs en raison de son histoire humaine et naturelle, profondément enracinée. L’Administration du cinéma d’Al-Ula met l’accent sur le soutien et la promotion de productions locales en collaborant avec plusieurs entités gouvernementales intéressées par le cinéma et la réalisation de films à Al-Ula. Cela fait partie des objectifs de la Commission de contribuer à la réalisation du plan Saudi Vision 2030 en soutenant les talents nationaux dans l’industrie cinématographique, en améliorant son environnement, et en élevant ses normes à des niveaux avancés.
Site d’Al-Jadidah
La région d’Al-Jadidah est située au centre du gouvernorat d’Al-Ula, à côté de l’oasis et de la vieille ville. C’est un village divisé en cinq places publiques, se distinguant par la conception d’une communauté locale unique. Ces places sont : la place de l’Art, Notre place, la place Al-Muayyidah, la place de l’Eau et la place de l’Oasis. De plus, il y a la route de l’encens, récemment créée, qui relie Al-Jadidah à la vieille ville. Le village d’Al-Jadidah a été conçu dans le but de devenir une destination touristique comprenant plusieurs boutiques, restaurants, galeries, un cinéma, une piste de patinage à roulettes, et des écoles d’art et de musique. La vieille ville d’Al-Ula contenait 900 maisons en briques d’argile, 400 boutiques et cinq places. Dans le passé, les murs de la ville avaient 14 portails qui étaient ouverts dans la matinée par les résidents d’Al-Ula pour accueillir les commerçants, les pèlerins et les voyageurs. La ville abrite également des vestiges de structures en pierre et en argile de cette époque.
Al-Ula Design Studio
Al-Ula Design Studio a été créé par la Commission royale pour Al-Ula et l’Agence française pour le développement d’Al-Ula, en coopération avec une équipe d’experts en planification urbaine. L’objectif du studio est d’offrir des opportunités de développement pour la communauté dans le cadre des plans de développement urbain d’Al-Ula. Le studio propose des consultations architecturales et des conseils aux citoyens et ingénieurs afin de garantir que les bâtiments à Al-Ula répondent aux normes requises et d’harmoniser les paysages naturels et urbains uniques d’Al-Ula. Les consultations couvrent les aspects de conception, d’expansion, de modification, et de restauration à toutes les étapes, du développement d’une idée jusqu’à la finalisation de la conception.
Sport à Al-Ula
Championnat international d’endurance du Gardien des Deux Saintes Mosquées
La Commission royale pour Al-Ula, en partenariat avec la Fédération équestre d’Arabie saoudite et sous la supervision de la Fédération équestre internationale, organise le Championnat international d’endurance du Gardien des Deux Saintes Mosquées La quatrième édition du championnat a eu lieu le 4 mars 2023, avec 200 cavaliers et cavalières du monde entier représentant 40 pays. La distance de la course est de 120 km, traversant le désert et les monuments historiques d’Al-Ula. La course est divisée en quatre étapes : la première de 38,2 km, la deuxième de 32,1 km, la troisième de 27,3 km et la quatrième de 22,4 km.
Camel Cup d’Al-Ula
La Camel Cup d’Al-Ula est l’un des événements sportifs organisés par la Commission royale pour Al-Ula en collaboration avec la Fédération saoudienne des courses de chameaux. La compétition a eu lieu du 14 au 17 mars 2023. La compétition vise à promouvoir la course de chameaux en tant que symbole du patrimoine et de la culture du Royaume, mettant en valeur l’authenticité d’Al-Ula et son environnement naturel culturel. La course est une extension de la saison riche en courses de chameaux dans le Royaume et la région. La valeur de la récompense dépasse les 80 millions de riyals. La course compte 16 étapes : six pour des courses de marathon et dix pour des courses d’élite. La compétition comprend également une variété d’événements pour les participants, notamment des spectacles artistiques, musicaux et culturels, un marché traditionnel et des expositions artistiques et artisanales représentant la richesse culturelle liée aux chameaux.
Art et culture à Al-Ula
École d’art d’Addeera
Il s’agit du premier centre d’art et de design spécialisé à Al-Ula. Située dans le village d’Al-Jadidah, le pôle artistique et culturel dynamique d’Al-Ula, l’école accueille les habitants d’Al-Ula ainsi que ses visiteurs et propose des ateliers hebdomadaires gratuits pour présenter l’art local et l’artisanat traditionnel à Al-Ula. Auparavant connue comme l’école des filles, qui était le premier lycée à Al-Ula, elle s’est récemment transformée en un centre pour enseigner l’art traditionnel, organiser des expositions et des programmes de collaboration créatifs ainsi que stimuler le mouvement artistique et culturel au sein de la communauté locale.
Programme de résidence d’artistes d’Al-Ula
La Commission royale pour Al-Ula, en partenariat avec l’Agence française pour le développement d’Al-Ula, a lancé la première édition du Programme de résidence d’artistes d’Al-Ula. Ce programme est basé sur la recherche et la production et a duré 11 semaines du 1ᵉʳ novembre 2021 au 14 janvier 2022. Le programme se concentrait sur l’oasis et le thème de l’expérience était « L’oasis renaissante ». Le travail des artistes et des chercheurs portait sur l’oasis d’Al-Ula, qui est l’un des sites naturels principaux. Le Programme de résidence d’artistes d’Al-Ula a vu la participation de six artistes de nationalités différentes et opérait en collaboration avec des artistes et des experts de diverses disciplines. Cela leur offrait la possibilité d’échanger des connaissances et des recherches pour obtenir une compréhension profonde du patrimoine et de la nature de l’oasis ainsi que de son importance culturelle.
Les artistes, les experts et les résidents d’Al-Ula participaient dans un programme ouvert et régulier, les résidents d’Al-Ula jouaient ainsi un rôle essentiel en partageant leurs connaissances et compétences. La version « L’oasis renaissante » est la première étape de la réalisation du Programme de résidence d’artistes d’Al-Ula et une partie fondamentale de la stratégie pour soutenir le secteur créatif en plein essor et l’économie culturelle à Al-Ula. Cela permet de transmettre l’héritage d’Al-Ula en tant que destination inspirante pour les artistes. L’exposition « L’oasis renaissante » présente les recherches des artistes et les travaux qu’ils ont réalisés pendant leur résidence et elle est située au milieu d’une palmeraie à Mabiti Al-Ula.
Exposition Desert X d’Al-Ula
Le Desert X d’Al-Ula est une exposition spécialisée dans les arts imitant la nature et se tient de manière périodique à Al-Ula. La deuxième édition de l’exposition, intitulée « Mirage », a eu lieu du 11 février au 30 mars 2022. Les artistes se sont inspirés des mirages et des oasis enracinés dans l’histoire et la culture du désert. Quinze artistes saoudiens et internationaux ont participé, présentant des œuvres qui explorent les rêves, la tromperie, la fantaisie, la disparition, l’extraction et l’illusion, révélant ainsi le contraste entre le monde naturel et le monde créé par l’homme. Le Desert X d’Al-Ula de 2022 a eu lieu en collaboration avec le Desert X de Californie et la Commission royale pour Al-Ula. Le programme a été créé pour améliorer le dialogue relatif à la culture de manière continue à travers l’art. Il est le premier de ce genre au sein du Royaume à refléter la nature qui l’entoure.
Divertissement à Al-Ula
Centre d’aventure à Al-Ula
Le centre d’aventure à Al-Ula propose des expériences récréatives et des activités sportives toute l’année telles que l’escalade, les descentes de montagne, la tyrolienne, la montée à l’aide d’une échelle vers un sommet rocheux parmi les montagnes d’Al-Ula qui se trouvent à une hauteur de 45 m et la balançoire géante qui se balance sur un diamètre de 70 m à travers les rochers de la vallée. Le cinéma d’Al-Jadidah est le premier cinéma en plein air dans le Royaume.
Festival pour la détente et les loisirs d’Al-Ula
Les activités du Festival pour la détente et les loisirs d’Al-Ula ont commencé en mars 2022 et se sont déroulées dans l’oasis d’Al-Ula. Ce festival est le premier de ce genre pour la détente et le bien-être dans les pays du Golfe. La retraite du Sanctuaire des cinq sens, spécialement conçue pour cet événement au milieu des montagnes de l’ancien royaume de Dadan, a été inaugurée avec plusieurs experts en bien-être et en développement personnel afin de fournir des cours de yoga, des discussions, des séances de méditation, des séances de thérapie par le son et de la musique. Les activités du festival ont duré dix jours.
Aéroport international d’Al-Ula
Création de l’aéroport d’Al-Ula
L’aéroport international d’Al-Ula dessert le gouvernorat d’Al-Ula et est situé à 25 km de son centre. Le 31 octobre 2011 est une date importante pour le gouvernorat puisque le premier avion embraer a atterri sur la piste de l’aéroport. L’avion provenait de l’aéroport international du Roi Khaled à Riyad. Cet événement a marqué le début des activités du nouvel aéroport d’Al-Ula. L’aéroport a été construit avec des matériaux locaux en accord avec l’environnement et la richesse du patrimoine du gouvernorat. L’aéroport a été développé à la mi-2020 pour accueillir environ 400 000 passagers par an, s’étendant sur une superficie totale de 2,4 millions de m. Lors du 41 sommet du CCG, l’Autorité générale de l’aviation civile a effectué une mise à niveau complète de l’aéroport, qui comprenait la construction d’un terminal réservé aux cadres inspiré de l’environnement d’Al-Ula et équipé de technologies et exigences modernes, la rénovation du terminal principal en le redessinant et en augmentant sa capacité ainsi que l’expansion des capacités de déplacement au sol dans le but de faire partie des dix meilleurs aéroports du Royaume. Des zones de stationnement des avions ont également été créées, couvrant une superficie de 49 m et permettant ainsi d’accueillir 15 avions commerciaux simultanément. Des voies de circulation pour les avions de 181 000 m ont été construites pour faciliter les déplacements. Deux nouvelles voies ont été ajoutées reliant l’entrée et la sortie de la piste pour un total de trois voies. Toutes les places de parking des avions ont été équipées de systèmes de guidage électronique pour les avions.
Terminal pour avions privés
Le 7 novembre 2022, la Commission royale pour Al-Ula a inauguré le terminal pour avions privés à l’aéroport international d’Al-Ula, le premier de ce genre dans le Royaume. Au début de l’inauguration, le terminal a accueilli plusieurs avions privés, offrant une variété de services d’aviation et renforçant ainsi l’attractivité d’Al-Ula pour le commerce et les investissements. Le terminal a été construit selon une conception moderne conformément aux normes d’énergie propre, s’étendant sur une superficie totale de 3 000 m². Il englobe l’ensemble des services au sol liés à l’aviation, comprenant des équipes d’ingénieurs et des zones de stationnement à long terme pour les avions. Par le biais de ce terminal, la Commission royale pour Al-Ula vise à renforcer la communication avec plusieurs destinations internationales et locales et à faire d’Al-Ula un pôle logistique mondial dans le nord-ouest du Royaume.
Projet ferroviaire à Al-Ula
En juillet 2022, la Commission royale pour Al-Ula a annoncé le contrat relatif à la conception du train d’Al-Ula avec le groupe Cisterra, un leader dans le transport public. L’objectif de ce projet est de parvenir à un développement complet à Al-Ula, en améliorant le transport durable et en réduisant les embouteillages et le bruit. Le train utilise de manière efficace l’énergie électrique durable. Le train d’Al-Ula relie des centres, des quartiers, des sites patrimoniaux et des lieux touristiques avec son itinéraire ferroviaire qui s’étend sur 50 km. Il part de l’aéroport international d’Al-Ula au sud jusqu’à la ville de Hégra au nord. Les voitures du train ont été conçues en s’inspirant du patrimoine naturel et historique d’Al-Ula.
Le projet est divisé en plusieurs itinéraires ferroviaires. L’itinéraire ferroviaire rouge au nord relie les zones touristiques et les sites archéologiques, facilitant le déplacement entre les sites principaux identifiés par le plan « Voyage à travers le temps ». Le deuxième itinéraire ferroviaire s’étend jusqu’au sud d’Al-Ula, avec un itinéraire supplémentaire de 33 km reliant l’aéroport international, renforçant ainsi la position d’Al-Ula en tant que pôle de transport important. L’itinéraire ferroviaire d’Al-Ula a été conçu pour faciliter l’accès des piétons, des vélos en libre-service, des vélos électriques et des voitures électriques.
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