La ville de Riyad est la capitale du Royaume d’Arabie saoudite et la ville la plus peuplée du pays. Faisant partie des capitales les plus densément peuplées dans le monde, elle se trouve à proximité de Dariya, la capitale du premier État saoudien. Ensemble, les deux villes ont jeté les bases des trois États saoudiens qui se sont succédés jusqu’à aujourd’hui. Située en plein cœur du royaume, elle est la ville du Palais d’Al-Hukm.
Pendant plus de cinquante ans, l’émirat de Riyad n’a connu qu’un seul gouverneur à sa tête : Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. Celui-ci a par la suite accédé au trône pour devenir le roi d’Arabie saoudite actuel (le septième du royaume) et le Gardien des Deux Saintes Mosquées. Sur le plan administratif, la capitale dépend de l’émirat de la province de Riyad, de même que 22 autres gouvernorats. Bien que la province de Riyad porte le même nom que sa capitale administrative, cette dernière représente moins de 1 % de son territoire.
Riyad constitue un centre névralgique du royaume, concentrant 45,8 % de la population du pays. Les administrations principales de la plupart des banques, entreprises et institutions gouvernementales du royaume y ont installé leur siège. Il s’agit aussi d’un lieu capital en matière d’activités et de dépenses publiques puisque y est implanté le centre de gestion du fonds souverain du royaume, le Fonds public d’investissement public, qui finance des entreprises et des projets essentiels.
Riyad joue également un rôle central en matière de prise de décision au niveau régional, et du monde arabe et islamique, ainsi que sur la scène internationale. La ville est le siège du gouvernement d’un des pays classés parmi les 20 premières économies mondiales. On y trouve des ministères d’État, des organismes de missions internationales, des organisations mondiales et des ambassades. Riyad abrite aussi le siège du Conseil de coopération du Golfe pour les États arabes du Golfe.
La ville est perçue comme la vitrine du programme Saudi Vision 2030. Une surface correspondant à 49 % de son territoire est concernée par des mégaprojets. Au sud-ouest de la ville, des travaux sont en cours dans le cadre du projet Qiddiya, un des plus grands complexes touristiques du royaume. Un autre projet est celui visant à construire un métro à Riyad qui sera le premier de ce type dans le royaume et le deuxième dans les pays du Golfe. Quant au centre de Riyad, il est actuellement animé par le projet du Parc du roi Salmane Lorsqu’il sera terminé, ce dernier sera le plus grand parc urbain du monde avec sa superficie de 16 kilomètres carrés.
Histoire de la ville de Riyad
Riyad avant notre ère
Les premières allusions faites concernant Riyad dans des sources historiques datent de 715 av. J.-C., en même temps que l’évocation de la ville de Hajr, capitale de la région de Yamama. Les traces archéologiques suggèrent que les premières colonies humaines à s’être installées dans la zone correspondant actuellement à la ville de Riyad seraient les tribus de Tasm et Jadis, il y a environ 2 500 ans. Les habitants de cette zone au X siècle pouvaient d’ailleurs encore observer des vestiges, restes de forts et de châteaux qui avaient été construits par les premières populations.
Les récits historiques indiquent que la tribu de Jadis aurait élu domicile à Al-Khadrma, un lieu situé à proximité du site actuel d’Al-Kharj, tandis que celle de Tasm se serait établie près d’un affluent de Wadi Hanifa qui s’écoulait en direction du sud et connu sous le nom d’« Al-Khadraa » ou d’ « Al-Aridh ». Les historiens considèrent que ces tribus faisaient partie des populations arabes originelles aujourd’hui disparues (Al-Arabu Al-Baïda). D’après les chercheurs, ces tribus auraient un ancêtre commun, à savoir Sam ben Noah, et Tasm et Jadis auraient été les fils d’Iram ben Sam. Certains pensent que la tribu de Tasm est plutôt à mettre en rapport avec Al-Awz ben Sam et qu’elle aurait été plus ancienne que celle de Jadis.
Des découvertes récentes de constructions, de meules et d’outils en pierre à proximité d’Ath-Thumamah ont permis à des archéologues de confirmer qu’une colonie se serait installée là il y a 8 000 ans. Vers 3 500 av. J.-C., la domestication du chameau et du cheval arabe a permis l’émergence de nouveaux moyens de transport et, par conséquent, l’apparition de routes commerciales. Ces deux animaux ont joué un rôle essentiel dans la création du mode de vie et de la culture arabe et ont aussi contribué à l’essor des échanges commerciaux à longue distance.
Riyad du Moyen Âge à l’ère islamique
La ville de Riyad s’est édifiée sur les ruines de celle de Hajr dans une zone surplombante qui était située entre Wadi Al-Wotr et Wadi Al-Aridh (plus tard respectivement nommée Al-Batha et Wadi Hanifa). Cette zone était le siège de la région d’Al-Yamama. Le nom « Hajr » vient d’Ubaid ben Tha’laba Al-Hanafi qui, lorsqu’il est arrivé dans ce lieu, a trouvé des jardins et des palais abandonnés. Ces monuments et infrastructures sont attribuables aux précédents résidents, à savoir les membres de la tribu de Tasm. On pense que leur disparition pourrait être due à des invasions de la région par des populations himyarites issues du Yémen, à des épisodes de sécheresse, voire à des épidémies. À son arrivée, Ubaid ben Tha’laba Al-Hanafi se serait alors saisi de ce qu’il aurait trouvé dans ces lieux désertés pour lui et son peuple, la tribu des Banu Hanifa, tout en s’appropriant trente palais et autant de jardins. La colonie a ainsi pris le nom de « Hajr ». Depuis lors et encore aujourd’hui, Wadi Al-Aridh est connue sous le nom de Wadi Hanifa, en référence à ces nouveaux arrivants.
Lors de l’avènement de l’islam, la cité de Hajr avait acquis un statut important en raison de son emplacement stratégique lui permettant de contrôler les routes commerciales. Elle exportait des chevaux, du bétail, des céréales et des dattes, et était capable de résister aux pressions externes susceptibles de mettre en péril ses intérêts économiques. La diffusion de l’islam a rendu Wadi Hanifa célèbre grâce à une bataille épique, celle de Yamama, qui a éclaté en 634. À son issue, la tribu des Banu Hanifa s’est convertie à l’islam. Après cet épisode, l’islamisation des populations s’est poursuivie dans la péninsule arabique et au-delà.
Riyad à l’ère saoudienne
La ville a connu beaucoup de moments charnières dans l’histoire du Deuxième et du Troisième État saoudien. Le roi fondateur Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud a reconquis Riyad en 1902 et a annoncé l’instauration du royaume. Par la suite, il entreprend un projet de réunification de la plupart des régions de la péninsule arabique. Le palais d’Al-Hukm en plein cœur de Riyad est le témoignage vivant de la plupart de ces événements et sert de repère aussi bien architectural que culturel. Ce bâtiment revêt une importance toute particulière parmi les monuments anciens et nouveaux de la ville.
Riyad possède la plus grande part du patrimoine national en matière de monuments et de symboles. Parmi les quartiers principaux, il y a celui d’Al-Murabba avec le palais du même nom. Ce palais a été construit par le roi Abdelaziz Al Saoud et a marqué la première étape de l’expansion urbaine de la ville. C’est le premier bâtiment à avoir été érigé en dehors de la vieille cité de Riyad.
Caractéristiques géographiques de la ville de Riyad
Localisation et frontières
Riyad se situe au centre de la péninsule arabique, à l’est du plateau de Nejd. En direction de l’est, l’altitude décroit jusqu’à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. La ville se trouve dans une zone que les géologues nomment la plaque arabique, célèbre pour ses roches sédimentaires. Prenant la forme d’un triangle s’évasant vers le nord, la ville est bordée à l’est par Wadi Al-Batha et à l’ouest par Wadi Hanifa. L’emplacement de Riyad lui confère un avantage stratégique majeur : elle se trouve à deux heures de vol pour l’ensemble de la population de la péninsule arabique, soit environ 75 millions de personnes.
Démographie de la ville de Riyad
Selon les tendances modernes de gestion urbaine, Riyad est une ville emblématique qui évolue du fait de l’interconnexion des services depuis plus de 48 ans. La ville est perçue comme la vitrine du programme Saudi Vision 2030.
Parmi les villes du royaume, Riyad se distingue par sa croissance démographique et urbaine dynamique. C’est l’une des capitales à la croissance la plus rapide au monde, avec un taux annuel pouvant atteindre les 4 %, ce qui dépasse la moyenne nationale qui n’est que de 2,11 %. L’espace urbain de Riyad est le plus grand du royaume et le plus densément peuplé. Selon le recensement de 2022, 7 009 120 personnes vivent dans un espace ne dépassant pas les 2 000 kilomètres carrés, ce qui fait en moyenne 4 659 habitants au kilomètre carré.
Riyad est également la principale destination en matière d’immigration interne dans le royaume. La forte proportion de ces arrivants, composant jusqu’à 50 % de la population de la ville, explique le dynamisme et la diversité culturelle de Riyad.
Riyad est l’une des villes saoudiennes les plus diversifiées dans le secteur économique. La fabrication fait partie des secteurs productifs les plus importants avec deux villes industrielles spécialisées dans ce domaine. À elle seule, l’industrie manufacturière de Riyad représente environ 3,44 % du PIB à l’échelle du pays.
Climat
Le climat de Riyad est désertique et continental. Aucune étendue d’eau n’étant présente à proximité de la ville, cette dernière est soumise à des variations climatiques importantes. Le climat est chaud et sec en été et froid en hiver, avec des journées pouvant avoisiner les 48 °C en été. En automne, les températures diminuent progressivement. En hiver, les températures les plus basses peuvent descendre en dessous de 10 °C en janvier. Les précipitations sont plutôt modérées (84,4 millimètres par an en moyenne).
Nom de Riyad
Le nom de cette ville est relativement récent. Par le passé, elle était appelée « Hajr », toponyme qu’elle a conservé jusqu’au XIII siècle. Avec le temps, cette ville s’est fragmentée en petits villages : Al-Ud, Muqrin, Mi’kal, Manfouhah, Jabrah, Al-Masane et Siyah. Au XVII siècle, ces villages ont tous été regroupés sous le nom de « Riyad ». Celui-ci pourrait venir du fait que les potagers et jardins dans ces villages étaient parfois submergés par les eaux pluviales. Il s’agissait donc d’une zone inondable qui, au printemps, renaissait avec des plantes en abondance, ce qui lui a valu l’appellation de « Riyad » (jardin).
Princes ayant gouverné l’émirat de Riyad
Au début de la fondation du royaume, le roi fondateur Abdelaziz gérait directement les affaires de la ville de Riyad. Durant ses périodes d’absence, c’est son père, l’imam Abderrahmane ben Fayçal Al Saoud qui assumait ces responsabilités. Après la mort de son père, en 1928, il délégua la gestion des affaires de la ville au prince Abdelaziz ben Abdallah ben Turki. Plus tard, lorsque ce dernier devint prince héritier, cette fonction revint au prince Saoud ben Abdelaziz. En l’absence du roi et du prince héritier, la personne assurant l’intérim était l’agent d’État, Mohammed ben Zaïd.
Voici la liste des gouverneurs de l’émirat de la province de Riyad : le prince Nasser ben Abdelaziz (1937-1945), le prince Sultan ben Abdelaziz (1945-1949), le prince Nayef ben Abdelaziz (1949-1954), le prince Fawwaz ben Abdelaziz (1960-1961), le prince Badr ben Saoud ben Abdelaziz (1961-1962), le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le roi Salmane ben Abdelaziz (alors prince) (1955-1960, puis 1963-2011), le prince Sattam ben Abdelaziz (2010-2012), le prince Khaled ben Bandar ben Abdelaziz (2012-2013), le prince Turki ben Abdallah ben Abdelaziz (2013-2015), et le prince Fayçal ben Bandar ben Abdelaziz (2015-aujourd’hui).
Économie de la ville de Riyad
Riyad est l’une des villes saoudiennes les plus diversifiées dans le secteur économique. La fabrication fait partie des secteurs productifs les plus importants avec deux villes industrielles spécialisées dans ce domaine. À elle seule, l’industrie manufacturière de Riyad représente environ 3,44 % du PIB à l’échelle du pays.
En outre, Riyad se hisse en haut de la liste des villes du royaume en matière de pouvoir d’achat. Ses habitants ont un niveau de vie supérieur et une bonne capacité à faire fonctionner l’économie des entreprises. En septembre 2020, les dépenses moyennes par semaine dans cette ville s’élevaient à environ 2 855 milliards de SAR en opérations de points de vente, soit une somme correspondant aux dépenses hebdomadaires combinées de 97 gouvernorats saoudiens.
Au vu des activités quotidiennes du King Khalid International Airport, Riyad peut être considérée comme une plaque tournante du commerce qui attire un grand nombre de personnes chaque jour. Le nombre moyen de vols par jour en 2018 était de 583.
Dans les années 1970, Riyad avait acquis la réputation du plus grand site de construction du monde en raison de sa croissance urbaine rapide. Jusqu’aux années 1980, la ville délivrait 100 permis de construction par jour en moyenne, ce qui était beaucoup par rapport aux tendances dans le monde.
La ville de Riyad a accueilli le sommet du G20 en 2020 et abrite le siège de SABIC, une des plus grandes entreprises publiques faisant partie du classement Fortune Global 500. On trouve également dans cette ville des ministères d’État, des organismes de missions internationales, des organisations mondiales, des ambassades ainsi que le siège du Conseil de coopération du Golfe.
Selon les tendances modernes de gestion urbaine, Riyad est une ville emblématique qui évolue du fait de l’interconnexion des services depuis plus de 50 ans. Elle est administrée par la Commission royale pour la ville de Riyad liée sur le plan organisationnel au roi et au prince héritier, son conseil d’administration étant présidé par le prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud.
Riyadh City Vision
Lors de sa participation à la quatrième édition de la Future Investment Initiative, le prince héritier et Premier ministre, Son Altesse Royale le prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a fait part de sa vision pour la ville de Riyad. Il a déclaré : « Les caractéristiques de Riyad jettent les bases de la création d’emplois, de la croissance économique, de l’investissement et de nombreuses autres opportunités. Nous sommes donc très attachés à cette ville. »
Cette vision consiste à donner au royaume les moyens de se hisser dans le classement des 10 premières villes économiques du monde. Les infrastructures de la ville sont prêtes pour atteindre cet objectif, grâce aux efforts déployés par le roi Salmane qui a géré Riyad et a élaboré des projets pour la ville pendant plus de 55 ans.
Stratégie de durabilité de Riyad
En 2021, le prince Mohammed ben Salmane a mis en place la Riyad Sustainability Strategy comprenant le lancement de plus de 68 initiatives dans cinq domaines, à savoir l’énergie et le changement climatique, la qualité de l’air, la gestion de l’eau, la gestion des déchets, la biodiversité et les zones naturelles. La stratégie a pour objectif de réduire les émissions de carbone de Riyad de 50 %, en plus d’investir 346 milliards de SAR dans les initiatives et les projets de durabilité de la ville et de contribuer au secteur privé avec des opportunités d’investissement.
Projets de développement de Riyad
Projet du Parc du Roi Salmane
Il s’agit de l’un des quatre mégaprojets de Riyad, lancé par le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le roi Salmane Ben Abdelaziz, le 19 mars 2019. La fondation du Parc du Roi Salmane, dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, supervise ce projet. Le parc est situé en plein cœur de la ville de Riyad, plus précisément sur le territoire de la King Salman Air Base. Il est relié par six routes principales, cinq stations de métro et trois arrêts de bus sur le réseau de la ville. Ainsi, 75 % des habitants de la ville peuvent s’y rendre en seulement 30 minutes. Lorsqu’il sera terminé, le Parc du Roi Salmane sera le plus grand parc urbain du monde avec sa superficie de 16 kilomètres carrés.
Projet Green Riyadh
Chaque année, en raison de son climat, la ville de Riyad connaît des épisodes de tempêtes de sable. Pour y faire face, le gouvernement saoudien a décidé de mettre en place un des projets de reforestation les plus ambitieux du monde. Le nom du projet Green Riyadh fait référence à l’initiative de plantation d’arbres étendue et renforcée au travers la ville et dans ses diverses zones. Le but de ce projet est de combattre la désertification et de multiplier par 16 la part des espaces verts dans la ville qui passera de 1,7 mètre carré à 28 mètres carrés par habitant d’après le recensement, conformément au rapport de l’Autorité générale des statistiques de 2017. En outre, il prévoit d’augmenter le volume total d’espaces verts dans la ville, le faisant passer de 1,5 % à 9 %, soit à 541 kilomètres carrés, une fois achevé.
Le programme de reforestation comprend la plantation de plus de 7,5 millions d’arbres de 72 espèces différentes parmi lesquelles il y a le jujubier de Palestine, l’acacia du Nejd et le khejri, tous endémiques de cette région du monde. Il concerne la plupart des éléments de cette ville, en particulier les 3 300 parcs, les 43 grandes zones, les 9 000 mosquées, les 6 000 écoles, les 64 complexes universitaires et facultaires, les 390 établissements de santé, les 1 670 installations gouvernementales, les 16 400 kilomètres linéaires de rues et de routes, les 2 000 aires de stationnement, les 1 100 kilomètres linéaires de ceintures vertes à l’intérieur des lignes de services publics (pylônes électriques et tracés d’oléoducs), les 175 000 terrains vacants et les 272 kilomètres de vallées et d’affluents.
Le projet Sports Boulevard
Il contribue à la transformation de Riyad en une capitale mondiale moderne qui atteint les plus hauts standards de qualité de vie. Il offre la possibilité à des millions d’amateurs et de professionnels d’organiser des compétitions et des activités telles que le football, le volleyball, la randonnée, le cyclisme et l’équitation. Les installations ouvertes et les aménagements de pointe permettent aux habitants et aux visiteurs de faire du sport et de se maintenir en bonne santé.
Le projet s’étend sur une superficie d’environ 230 000 m pour une longueur d’environ 135 kilomètres. Il englobe 8 zones différentes, 13 stations diverses ainsi que de nombreux grands sites et centres qui servent tous les segments de la société. Il inclut également 4,2 millions de mètres carrés d’espaces verts, 120 000 arbres et 50 infrastructures sportives.
Projet Riyadh Art
Le projet ajoute une dimension esthétique différente à la ville de Riyad grâce à la création d’œuvres d’artistes saoudiens et internationaux. Une fois terminé, ce projet vise à faire de la capitale une galerie d’art ouverte avec plus de 1 000 œuvres d’art accessibles en continu à des millions de visiteurs au sein de ses infrastructures, quartiers et places. Il se compose de dix programmes : Urban Art Lab, Garden City, Noor Riyadh, Jewels in Riyadh et, au-devant de la scène, Riyadh Icon, représentation symbolique de la capitale saoudienne.
Projet New Murabba
New Murabba est l’un des plus grands projets de ville moderne à l’échelle internationale. Situé au nord-ouest de la ville Riyad à l’intersection de la King Salman Road et de la King Khalid Road, il s’étend sur 19 kilomètres carrés avec une surface de plancher de plus de 25 kilomètres carrés. La conception du projet repose sur l’application de normes de durabilité et améliore la qualité de vie, en promouvant la santé, le sport et les activités collectives.
Ce projet inclut 104 000 unités résidentielles, 9 000 unités d’hébergement, des espaces de 980 000 m et des bureaux couvrant une surface de 1,4 million de m. En parallèle, les infrastructures prévues pour le divertissement et les installations collectives occuperont respectivement 620 000 m et 1,8 million de m. Enfin, New Murabba prévoit la construction d’un musée innovant, d’une université spécialisée dans les technologies et le design, d’un cinéma polyvalent et de plus de 80 espaces dédiés aux spectacles vivants et aux divertissements.
Projet Qiddiya
C’est un mégaprojet lié au secteur du divertissement qui a été annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane le 7 avril 2017. Situé au sud-ouest de la capitale, Riyad, ce complexe a pour ambition d’être celui qui proposera le plus d’activités culturelles, sportives et de divertissements de qualité dans le royaume. Qiddiya comprend plusieurs installations dédiées aux divertissements telles que des parcs d’attraction, des parcs aquatiques, des paysages, des activités culturelles, des zones sportives ainsi que des pistes pour voitures et vélos. Une piste de course sera construite selon les normes F1 de la Fédération internationale de l’automobile, ce qui permettra à des courses de Formule 1 ou de MotoGP de se tenir à Qiddiya dans les années à venir. D’ici 2030, le complexe sera en mesure d’accueillir de nombreuses compétitions sportives mondiales et un large éventail d’activités.
Éducation à Riyad
Les établissements publics à Riyad font partie des plus fréquentés par les étudiants dans le royaume. Concernant l’enseignement académique, la première université saoudienne, l’Université du roi Saoud, a vu le jour à Riyad en 1957. La ville abrite aussi la première université saoudienne pour femmes et la plus grande au monde, l’Université Princesse Nora bint Abdul Rahman s’étendant sur 8 kilomètres carrés.
Éducation publique
Nommé École des princes, le premier établissement officiel a été fondé en 1930. C’est dans celui-ci que le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a fait ses études. Il y a étudié les sciences religieuses et de l’Hadith, et, à l’âge de 10 ans, avait déjà mémorisé tous les versets du Coran.
Les établissements à Riyad font partie des plus fréquentés par les étudiants dans le royaume. Y sont formés environ 1 196 129 étudiantes et étudiants : 518 821 étudiants répartis dans 2 230 établissements et 677 308 étudiantes réparties dans 3 469 établissements. D’après les statistiques du ministère de l’Éducation de 2022, il y aurait au total 5 699 établissements d’éducation à Riyad.
Enseignement universitaire
La ville de Riyad compte cinq universités publiques : l’Université islamique de l’imam Mohammed ben Saoud, l’Université du roi Saoud, l’Université Princesse Nora bint Abdul Rahman, l’Université des sciences de la santé du roi Saoud ben Abdelaziz et l’Université électronique saoudienne. En outre, il y a dix universités et facultés privées, ce qui fait de Riyad la ville ayant le plus grand nombre d’établissements de ce type dans le royaume.
On compte aussi des facultés militaires à Riyad, dont l’Académie de l’air du roi Fayçal, la Faculté militaire du roi Khaled, la Faculté militaire du roi Abdelaziz et la Faculté de sécurité du roi Fahd. Des étudiants de différents gouvernorats et villes du royaume s’inscrivent dans ces institutions.
Selon les statistiques de 2017-2018 du ministère de l’Éducation, le nombre total d’étudiants et d’étudiantes suivant un cursus dans les universités de Riyad était de 377 513 cette année-là. Parmi ces derniers, 314 336 étaient déjà inscrits, 63 177 venaient de s’y inscrire et 46 488 étaient des étudiants et étudiantes diplômés.
Bibliothèques
En 1943, la première bibliothèque publique a été fondée à Riyad par le prince Moussaed ben Abderrahmane. Il a dédié une aile de son palais à la littérature et a missionné un membre de son personnel pour veiller à la gestion de ce lieu. C’est à Riyad que se situe la bibliothèque nationale du roi Fahd. Cette dernière a permis d’enrichir les activités de recherche et les travaux scientifiques des étudiants et chercheurs de la ville. Elle met à disposition divers moyens et sources d’information dans de multiples domaines. En outre, par le biais des projets Digital Library et MASDAR, elle fournit de nombreuses ressources numériques.
Centres de recherche
Il existe de nombreux centres et instituts de recherche à Riyad contribuant au secteur de l’enseignement de la recherche, et spécialisés dans divers domaines tels que la médecine, l’ingénierie, les sciences humaines et sociales, entre autres. Parmi ceux-ci, il y a le Centre de recherche de la Cité médicale du roi Saoud, les centres de recherches affiliés à l’Université du roi Saoud, le Centre de recherche médicale international du roi Abdallah et l’Institut du roi Abdallah pour la nanotechnologie.
Transports à Riyad
Le système de transports à Riyad se divise en deux secteurs : aérien et terrestre. Diverses entités se concentrent sur la supervision et le développement de ce système à Riyad, en particulier la Commission royale pour la ville de Riyad, l’Autorité générale des transports et le ministère des Transports.
Transports publics
Riyad dispose de divers moyens de transport terrestres, et notamment les métros, les voitures et les bus. La Société publique de transport saoudien est l’organisme responsable de tous les sujets liés aux bus. Elle dispose de diverses agences et gares réparties à Riyad. Par ailleurs, on estime qu’il y aurait 2 millions de véhicules et près de 9 millions de trajets quotidiens sur le réseau routier de la ville.
Riyad est aussi fière de son pont Wadi Leban, l’un des plus grands ponts suspendus du monde et le numéro un du royaume. Inaugurée en 2000, ce pont de 763 mètres de long et de 90 mètres de haut joue un rôle essentiel dans la réduction de la circulation.
King Khalid International Airport
Inauguré à la fin de l’année 1983, cet aéroport est composé de cinq terminaux principaux et de 40 ponts aériens. Chaque année, un nombre supérieur à 217 000 vols y sont enregistrés, ce qui permet de transporter plus de 15 millions de passagers. L’aéroport est également doté de sociétés d’affrètement aérien qui réceptionnent des cargaisons venant de l’étranger et qui en expédient à l’international.
Métro de Riyad
C’est le premier projet ferroviaire du royaume qui circule dans des tunnels d’une profondeur de 25 à 35 mètres. Il dispose d’un système automatisé (sans conducteur) piloté depuis des salles de contrôle centralisées. Les 338 wagons sont tous conçus sur le même modèle, ce qui leur donne un aspect distinctif.
La longueur des voies est de 176 kilomètres, dont environ 40 kilomètres sous terre et le reste au niveau du sol ou sur des ponts. Ce métro comporte 85 stations, toutes situées dans la ville et certaines souterraines.
Patrimoine urbain de la ville de Riyad
Riyad possède la plus grande part du patrimoine national en matière de monuments et de symboles. Parmi les quartiers les plus importants, il y a celui d’Al-Murabba avec le palais du même nom construit par le roi Abdelaziz Al Saoud. Le palais a marqué la première étape de l’expansion urbaine de Riyad : il s’agit du premier bâtiment à avoir été érigé en dehors de la vieille cité de Riyad. Ce quartier est une véritable mosaïque : les bâtiments traditionnels y côtoient ceux issus du multiculturalisme international et les constructions modernes reconnaissables à leur utilisation des hautes technologies.
Styles urbains
La ville de Riyad a conservé une architecture traditionnelle jusqu’aux années 1950. Après cela, des matériaux de construction modernes ont commencé à être utilisé en quantité limitée. Les années 1970 ont marqué un tournant avec le développement urbain et la destruction des remparts de la vieille cité de Riyad. Vingt ans plus tard, les plans guides ont fait leur apparition et ont permis de donner une orientation en matière d’urbanisme. Puis, se fondant sur des plans, des stratégies et des méthodes modernes, des projets architecturaux ont suivi.
L’architecture de Nedj correspond au style urbain traditionnel de Riyad. Très épurée, elle puise son inspiration dans les paysages désertiques. Les maisons avaient généralement un à deux étages et intégraient une cour centrale ouverte entourée de pièces. Ce qui caractérise principalement ce style est la richesse de ses intérieurs (décorations polychromes des fenêtres, portes et plafonds) qui contraste avec son aspect extérieur.
En raison de l’évolution du patrimoine architectural de la ville, les spécialistes ont nommé le style urbain de Riyad « architecture Salmani », en l’honneur du rôle essentiel qu’a joué le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le roi Salmane ben Abdelaziz, dans la modernisation et le développement de l’identité urbaine de la capitale. Au travers de nombreux projets qu’il a entrepris en tant que gouverneur de la province de Riyad pendant plus d’un demi-siècle, il a voulu rappeler l’identité du patrimoine local.
Parmi les projets à l’architecture Salmani les plus remarquables, on peut citer le quartier du Palais d’Al-Hukm, le Centre historique du roi Abdelaziz, le quartier diplomatique et le bâtiment du ministère des Affaires étrangères. En outre, il y a également le quartier SEDRA, en cours de construction par l’entreprise Roshn (détenue par le Fonds public d’investissement), et dont l’ambition est d’édifier plus de 30 000 logements au style urbain moderne en parvenant à combiner identité de la ville et normes de construction contemporaines.
Palais et forts historiques de Riyad
De nombreux palais et forts ayant eu une importance historique particulière ont été bâtis à Riyad. Ils ont joué un rôle crucial dans la fondation et l’unification du royaume ainsi qu’à ses débuts. Un des plus remarquables est le Fort Masmak, étroitement lié à l’événement qui a ouvert la voie à la déclaration de l’État saoudien moderne et à l’unification des régions restantes du royaume. C’est par ce fort qu’en 1902, le roi Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud est entré dans Riyad pour reprendre possession de la ville.
Al-Badi’ah est un autre palais royal historique qui a été construit sous le règne du roi fondateur Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud. Il devait servir à loger les invités du roi, à accueillir les réunions privées, et c’est aussi de ce bâtiment qu’étaient censées être gérées les affaires des citoyens. Ce palais est situé dans la ville de Riyad, dans la province du même nom.
Le Palais rouge a également été construit sur ordre du roi fondateur Abdelaziz pour son fils, le roi Saoud, alors qu’il était encore prince héritier, après l’incendie qui a dévasté le Palais de Murabba. Achevé en 1948, ce palais connu pour sa teinte flamboyante tire son nom de cette caractéristique.
Se trouvent également à Riyad le Palais d’Abu-Jifan, le palais de la princesse Nora bint Abdul Rahman (le Palais d’Al-Shamsiya) ainsi que certains autres palais historiques du centre-ville. On peut notamment citer les sept palais, à l’ouest d’Al-Futah, qui datent de 1943 et les trois palais à l’est de ce même quartier, dont l’édification remonte à 1935. Enfin, il y a les palais royaux dont font partie le Palais du roi Fahd, le Palais du roi Abdallah, le Palais de la princesse Haya bint Abdulrahman, le Palais du prince Sultan et le Palais de la princesse Al-Anoud.
Mosquées historiques de Riyad
Les mosquées historiques constituent les principaux monuments de Riyad. Certaines, comme celle de l’imam Turki bin Abdallah, aussi connue sous le nom de « Grande mosquée » et celle du cheikh Mohammed ben Ibrahim, situées dans le palais d’Al-Hukm ont été témoins d’événements majeurs. Parmi les autres mosquées importantes, il y a celle du roi Abdelaziz, la Mosquée Al-Madi localisée dans la partie est du Centre historique du roi Abdelaziz, et la Mosquée de l’imam Mohammed ben Saoud.
Vie culturelle à Riyad
La ville de Riyad a été choisie pour être la capitale de la culture arabe pour la première fois en 2000. Elle représente la scène nationale pour les événements culturels, historiques et mondiaux.
Foire internationale du livre de Riyad
Se tenant tous les ans à Riyad, elle est l’une des plus importantes foires du livre arabe au point de vue du nombre de visiteurs, du volume de vente et de la diversité des programmes culturels. Des maisons d’édition d’envergure dans le monde arabe, à l’échelle régionale ou internationale, y participent. Il s’agit d’un événement capital de la scène culturelle arabe dont se servent les entreprises, institutions et particuliers impliqués et intéressés dans les secteurs de la littérature, de l’édition et de la traduction pour faire découvrir leur travail et leurs prestations. En plus de cette fonction, la foire a aussi pour objectif de faire grandir et d’alimenter la passion de la lecture dans la communauté, en sensibilisant le public aux questions de l’acquisition des connaissances, de la culture, de la littérature et de l’art.
Musées
Le Musée national saoudien est le musée officiel du Royaume d’Arabie saoudite et l’un des monuments nationaux les plus importants. Inauguré en 1999, il fait partie du Centre historique du Roi Abdelaziz, dans le quartier d’Al-Murabba, et a été construit sur une superficie de 17 000 m. Il se trouve dans la partie est de la place principale du Centre historique du roi Abdelaziz. Riyad est également la ville du Musée historique de Masmak. Ouvert en 1995, celui-ci s’intéresse à l’histoire de l’unification du royaume. En outre, le Musée archéologique de l’Université du roi Saoud est doté de l’une des plus grandes collections nationales d’objets anciens directement liés à l’histoire du royaume.
Riyad compte aussi des musées spécialisés dans les avions, les objets commémoratifs et les documents historiques de l’armée de l’air royale saoudienne tels que le Musée de l’aviation Saqr Al-Jazira inauguré le 24 janvier 1999, mois d’anniversaire de la conquête de Riyad.
De nombreux musées spécialisés sont représentés par des institutions et des organismes gouvernementaux, dont le Centre commémoratif du roi Abdelaziz de la Fondation du roi Abdelaziz pour la recherche et les archives (Darah), le Musée du roi Abdelaziz, le Musée de l’histoire des sciences et des technologies en islam, le Musée de la monnaie, le Musée de la poste, le Musée Al-Faisal d’Art arabo-islamique, le Musée de la Bibliothèque nationale du roi Fahd, le Musée de la Faculté de sécurité du roi Fahd, le Musée Oasis des Sciences et le Musée de zoologie.
À Riyad, il existe aussi divers musées privés. Détenus par des citoyens, ceux-ci exposent des collections privées liées à l’histoire et au patrimoine. On peut par exemple citer le Musée de la péninsule, le Musée Mushawik Al-Mushawih et le Musée patrimonial des arts et des artisanats.
Centres culturels
La ville de Riyad dispose de centres culturels qui participent à l’enrichissement du mouvement culturel et artistique. Ils sont parfois composés de certains établissements culturels tels que des bibliothèques, des théâtres et des musées. En ce qui concerne la culture, ils jouent un rôle clé dans l’accueil des événements du secteur. Fondé le 21 novembre 2000, le Centre du roi Fahd en fait partie. Il se dédie à l’organisation d’activités culturelles, scientifiques et artistiques. Ce complexe comprend deux théâtres, une bibliothèque, un musée, un dôme d’observation astronomique, un studio photographique, des salles réservées aux expositions ainsi que diverses installations conçues pour l’administration et les services.
À Riyad se trouve également le Centre historique du roi Abdelaziz, emblème national et vitrine culturelle et civilisationnelle du royaume. Situé dans le quartier d’Al-Murabba en plein cœur de Riyad, ce centre qui a ouvert ses portes le 22 janvier 1999 a pour ambition de mettre en valeur le caractère national du royaume ainsi que sa culture et sa civilisation.
Il est constitué d’institutions et d’établissements culturels comme Darah, la Bibliothèque du roi Abdelaziz, une salle de conférence, ainsi que des monuments historiques importants, dont le plus éminent d’entre tous est le Palais de Murabba. Le Musée national est un des éléments culturels et établissements les plus remarquables de ce centre.
Tourisme à Riyad
La capitale organise tous les ans le festival Riyadh Season dont la première édition a eu lieu en 2019. Ses divers événements (activités de divertissement, concerts, expositions d’artistes locaux et internationaux, performances théâtrales et compétitions sportives) ont attiré plus de 11 millions de visiteurs.
Riyad est considérée à travers le royaume comme le centre de l’art gastronomique où les chefs aiment adopter de nouvelles habitudes et techniques culinaires. Sur le site international TripAdvisor, 1 255 restaurants à Riyad sont très bien notés. Cette ville détient le record du nombre de restaurants dans le royaume.
Riyad est aussi une destination connue dans le royaume et au Moyen-Orient pour ses services médicaux. Elle est dotée de 45 établissements de santé principaux, dont certains ont reçu d’excellents avis de la part de patients étrangers pour la qualité des traitements prodigués. La ville a acquis une renommée mondiale pour avoir entrepris les plus impressionnantes opérations de séparation de jumeaux siamois.
Riyadh Season
Riyad a lancé le plus grand événement touristique du royaume organisé par l’Autorité générale pour le divertissement afin d’encourager le développement et de faire prospérer le secteur du tourisme et du divertissement. Son but était de faire du royaume l’une des premières destinations touristiques locales et internationales. Les activités ayant eu lieu à cette occasion ont été réparties sur une surface de 14 kilomètres carrés et fédérées sous le slogan « Imagine ». Le festival s’est composé d’une centaine d’activités s’adressant à une grande variété de groupes d’âge et touchant plusieurs domaines tels que la culture, les arts, le sport et des secteurs spécialisés.
En plus des entités gouvernementales chargées de l’organisation de cet événement, environ 280 sociétés saoudiennes ont travaillé à la mise en place de la Riyadh Season. Cet événement a offert de nombreuses opportunités aux personnes en recherche d’emploi : 24 000 emplois saisonniers et 22 000 emplois à temps partiel ont été pourvus.
Lors de la première édition de 2019, la Riyadh Season avait rassemblé 11 millions de visiteurs et près de 200 000 touristes. Les recettes directes se sont élevées à environ 1 milliard de SAR, et les recettes indirectes à environ 4 milliards de SAR. L’événement a noué de nombreux partenariats à l’échelle internationale, notamment avec 70 entreprises. En outre, elle a attiré 26 restaurants internationaux issus de pays tels que le Mexique, le Japon, l’Inde, la France et les États-Unis.
En 2022, la troisième édition était, elle, répartie sur 15 zones, ce qui, en cumulant toutes les activités, représentait 8 500 jours. Le festival qui se déroulait à plusieurs endroits de la ville était composé de sept expositions internationales, de 240 boutiques et de 252 cafés et restaurants. Il proposait diverses activités, dont entre autres : 150 performances musicales, 108 expériences interactives, 17 pièces de théâtre arabes et huit spectacles internationaux.
Sites touristiques
La ville de Riyad renferme des sites possédant un grand pouvoir d’attraction touristique. Parmi les monuments majeurs, on trouve le Centre du Royame, un des plus grands gratte-ciels du monde. Inauguré en 2002, il symbolise le progrès architectural moderne dans le royaume. En haut de cette tour se trouve le Sky Bridge, une structure en acier mesurant 60 mètres de long et pesant près de 300 tonnes, qui offre une vue panoramique des alentours.
On peut également citer la Tour Al Faisaliah, qui est le premier gratte-ciel à avoir été construit dans le royaume. Inaugurée en 2000, cette tour de 30 étages s’élève à 267 mètres au-dessus du niveau du sol. Elle est conçue de telle manière que la surface des étages diminue à mesure que l’on progresse vers son sommet qui est couronné par une structure sphérique en verre de 24 mètres de diamètre.
Un des sites géologiques remarquables de la ville est Jebel Tuwaiq. Au XXI siècle, cet escarpement rocheux est devenu un emblème culturel du royaume, jouant un rôle important sur le plan touristique, historique et social.
À Riyad, le Fort Masmak et le Palais d’Al-Hukm font partie des sites historiques remarquables les plus appréciés des touristes. Tous deux sont des piliers de l’histoire du pays et de Riyad, en particulier.
Un des loisirs favoris des habitants de Riyad est le camping, aussi nommé « kashtha » dans le dialecte local. C’est un concept qui consiste à passer une nuit ou deux, voire plusieurs jours en dehors de chez soi. Est appelé « camp » tout lieu où l’on monte sa tente, et ce, quelle que soit la nature de cet endroit. Étant donné les paysages désertiques de Riyad, cette activité est plutôt pratiquée en hiver. La ville dispose de nombreux lieux de campement tels que la Réserve royale du roi Khaled, aussi connue dans la région sous le nom de « Parc désertique d’Al-Thumama ».
Sports à Riyad
La ville est une destination privilégiée par les personnes qui aiment pratiquer des sports différents tels que le football, l’équitation ou la course de chameaux. Riyad est aussi le siège de trois des plus célèbres clubs de football du royaume. Le Stade international du roi Fadh est le stade ayant la plus grande capacité d’accueil du royaume.
Infrastructures sportives
La ville de Riyad dispose de nombreux stades dédiés à des sports différents. Avec ses 68 752 places, le Stade international du roi Fadh construit en 1987 est celui ayant la plus grande capacité d’accueil du royaume. Il est le siège de plusieurs clubs représentant la ville de Riyad, dont Al-Hilal, Al-Nassr et Al-Shabab. Ce stade est en priorité utilisé pour les matchs de football. Le premier match qui s’y est tenu a opposé l’équipe nationale saoudienne, qui est ressortie victorieuse, et l’équipe nationale omanaise durant la Coupe du Golfe de 1988.
Riyad est la ville du Stade du prince Fayçal ben Fahd qui a été bâti en 1971 et a une capacité d’accueil de 22 500 places. Autour du stade, on trouve divers établissements et infrastructures, dont les principaux sont : un terrain de football en gazon secondaire, un gymnase couvert pour la gymnastique, le bâtiment du hall royal, le bâtiment de l’équipe de football nationale saoudienne et le bâtiment de la Fédération internationale de billard et de snooker.
Clubs basés à Riyad
Riyad est considérée comme la ville d’origine de quatre clubs, à savoir Al-Hilal fondé en 1957, Al-Nassr fondé en 1955, Al-Shabab fondé en 1947, et Al-Riyadh fondé en 1953.
Équitation à Riyad
À Riyad, sont organisées certaines courses de chevaux, les plus connues étant la Saudi Cup qui est considérée comme l’un des championnats de courses de chevaux les plus intéressants en matière de récompenses. En 2021, le montant des récompenses s’est élevé à environ 114 millions de SAR contre 109 millions de SAR en 2020. La course organisée par le Horse Racing Club s’est déroulée dans l’Hippodrome du roi Abdelaziz avec des participants locaux et internationaux.
L’Hippodrome du roi Abdelaziz à Riyad fait partie des centres hippiques majeurs du royaume. Il représente un symbole culturel du royaume dans le domaine de l’équitation. Cet hippodrome est constitué, au centre, d’une piste sablonneuse cernant un terrain recouvert d’une pelouse et, autour, de tribunes avec vue sur la piste et la ligne d’arrivée pouvant accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs.
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