Rythmes de l’Alardah saoudienne : l’Alardah saoudienne est marquée par une couleur vocale artistique. Sa structure est basée sur des temps de différentes mélodies. Elle reflète les thèmes de la poésie Alardah. Les rythmes combinent des temps harmonieux produits par les interprètes sur de petits et gros tambours entièrement dédiés à l’interprétation de l’Alardah.
Structure des rythmes de l’Alardah saoudienne
Les temps forment un élément essentiel de l’Alardah saoudienne, dont l’interprétation est basée sur le tambourinage harmonieux de petits et gros tambours pour produire les temps de l’Alardah. Les gros tambours produisent un temps appelé « tafreda », tandis que les petits tambours produisent deux temps appelés « muthaniyah ». Les petits tambours sont connus sous le nom de « tathlith », car ils produisent deux des trois temps en association avec le gros tambour.
L’Alardah saoudienne est basée sur une composition rythmique de base comportant une fréquence unitaire binaire. Les temps forts sont produits par le temps appelé « dum ». Ils sont produits en frappant au centre du tambour avec une baguette de bambou. Tandis que pour le temps appelé « tek », ils sont produits en frappant le tambour au même endroit tout en étouffant le son produit par le parchemin en cuir du tambour en utilisant la même baguette de bambou. Les gros tambours produisent la composition rythmique de base qui est reproduite environ 80 fois ou plus. Ces tambours sont connus sous le nom de « takhmir », car ils produisent la composition rythmique de base ou les temps rythmiques principaux.
Après quelques reproductions de la composition rythmique de base produite par les tambours « takhmir », les tambours « tathlith » commencent à produire l’air rythmique qui accompagne le temps de base. Ce mélange de temps produit ce que l’on appelle la contre-mélodie, qui s’oppose à l’air de base. Cependant, les deux mélodies ont la même importance. Le mot « tathlith » trouve son origine dans deux sources : la première témoigne de l’intention de l’interprète de jouer le tambour sur trois temps, en tant que division interne de la fréquence unitaire binaire 6/8. Cela témoigne des talents musicaux naturels et artistiques que le musicien maitrise, ce qui montre que les interprètes de l’Alardah saoudienne traditionnelle étaient naturellement doués pour la musique. En ce qui concerne la deuxième source du mot, elle témoigne de l’intention de l’interprète de jouer trois temps, chaque groupe de temps comportant un temps appelé « tek », qui traduit la définition de ce concept.
Sources des rythmes de l’Alardah saoudienne
Les rythmes de l’Alardah saoudienne sont produits par deux sources principales : les tambours takhmir et tathlith. Les temps sont accompagnés par un ensemble de mouvements exécutés par les interprètes qui s’engagent dans une exécution harmonieuse des pas, alors qu’ils ne font qu’un aux niveaux de la physiologie, de la rime et de l’air. Cela a été étudié par Jaques-Dalcroze, un musicien suisse qui a développé les eurythmies, un mouvement du corps harmonieux au son de la musique. La richesse rythmique et musicale de l’Alardah saoudienne est le résultat de l’environnement naturel du Royaume.
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