Le registre national des antiquités est un système d’archives numériques qui a pour but d’archiver les sites archéologiques du Royaume d’Arabie saoudite en documentant et en enregistrant les vestiges immobiliers et mobiliers, les lieux historiques et les sites du patrimoine traditionnel, au moyen de formulaires de collecte de données reliés à une carte archéologique numérique contenant des informations, des images et des rapports détaillés sur les sites archéologiques et historiques enregistrés.
Fonctions du Registre des antiquités nationales
Le Registre national des antiquités vise à remplir plusieurs fonctions, notamment documenter, enregistrer et ensuite cartographier les sites archéologiques sur des cartes numériques afin de faciliter leur gestion, leur protection et leur préservation ; archiver les documents et les photographies des sites du patrimoine culturel du Royaume ; construire une base de données géographique des sites archéologiques enregistrés et préserver et documenter les travaux qui y sont effectués ; développer des solutions pratiques pour gérer le travail du Registre national des antiquités ; fournir des informations complémentaires pour prendre des décisions favorables à la conservation et à l’entretien des sites archéologiques ; et rendre l’information facilement accessible pour les chercheurs et les spécialistes.
Sites archéologiques documentés par le Registre des antiquités nationales
La Commission du patrimoine du ministère de la Culture est l’entité qui supervise le Registre national des antiquités, qui est également responsable de la comptabilité de toutes les antiquités, réparties en trois catégories : les antiquités immobilières et mobilières, les sites historiques et les sites du patrimoine traditionnel.
Le nombre total de sites archéologiques inscrits au Registre des antiquités nationales depuis sa création jusqu’au premier trimestre 2023 s’élève à environ 9 317, répartis dans différentes provinces du Royaume.
Étapes de fonctionnement du Registre des antiquités nationales
Le Registre des Antiquités Nationales procède en deux étapes. La première consiste à identifier les sources de données parmi les huit possibilités suivantes : les recherches et études archéologiques, la revue Atlal « Remains », la base de données du Centre de recherche et de fouilles archéologiques, les archives du secteur de l’archéologie et des musées (aujourd’hui Commission du Patrimoine), les rapports d’inspection sur site rédigés par des spécialistes, les découvertes archéologiques, la microscopie électronique à balayage et les études archéologiques.
La deuxième étape consiste à trier et à ventiler les données en dix catégories distinctes selon que les informations sont issues : des intrusions archéologiques, des sites du patrimoine culturel, des fouilles archéologiques, des projets de recherche archéologique, des musées, des inspections, du trafic d’objets du patrimoine, des bureaux archéologiques, des projets de conservation et d’entretien, ainsi que des études archéologiques.
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