Le palais et le rocher d’Antara sont deux sites archéologiques associés au poète préislamique Antara Ibn Chadded, qui résidait entre la ville de Qusaiba et le gouvernorat d’Uyun Al Jiwa, au sein de la province d’Al-Qassim, qui se trouve au cœur du Royaume d’Arabie saoudite. Ces sites englobent une vaste étendue connue sous le nom de « Al Jiwa », à laquelle Antara fait référence dans ses poèmes avec la phrase « Ô maison d’Abla à Al Jiwa, parle ».
Localisation du rocher d’Antara
Il est situé au centre de Ghaf Al Jiwa, dans le gouvernorat d’Uyun Al Jiwa. Le rocher témoigne de la vie d’Antara et de sa cousine germaine, Abla, qui s’est écoulée entre le rocher d’Antara et Hussat Al-Nasslah, tous deux situés au nord du centre de Ghaf Al Jiwa. Hussat Al-Nasslah est une formation rocheuse imposante, qui se distingue par sa forme conique, façonnée par l’érosion des intempéries et du vent. Des inscriptions thamudiques et des peintures rupestres distinctes représentant des bouquetins, des chameaux et diverses empreintes ornent sa surface.
Localisation du palais d’Antara
Situé au sommet du plateau rocailleux connu sous le nom « Jal Qusaiba », Antara y fait référence dans ses poèmes sous le nom de « Qo ». Près de la ville d’Al-Quarah, à la frontière ouest de Qusaiba, les vestiges d’un ancien palais en pierre ont été découverts. La légende raconte que c’est à cet endroit qu’Antara Ibn Chadded s’est engagé dans une bataille et qu’il a été vaincu. Qusaiba est une zone de faible altitude où l’eau de pluie s’accumule en son centre. Sa périphérie est délimitée par les montagnes qui encerclent le village de toutes parts. Connue historiquement sous le nom de « Qo », qui signifie « lieu bas », Qusaiba était habitée par les Banu Abs pendant l’ère préislamique et a continué d’être habitée lors de l’émergence de l’Islam. De plus, Qusaiba possède de nombreuses structures archéologiques, dont des tours de guet, des sources et des puits.
Lieux associés à la vie d’Antara
Les lieux où Antara a vécu sont devenus des musées à ciel ouvert. Parmi eux, on trouve les ruines de son palais et les tours construites en pierre, situées sur le côté ouest de Jal Qusaiba. Elles servaient à garder et à surveiller les sources d’eau, les palmeraies et plusieurs routes de pèlerinage qui traversaient la région.
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