Comme la plupart des danses traditionnelles du Royaume, l’al-Daha tire son origine des chants de guerre. L’al-Daha du nord est une danse de guerre importante et célèbre dans le nord du Royaume. Sa pratique est limitée aux hommes, en raison de son association fréquente avec les actes de combat des guerriers. La pratique de la danse reflète les prouesses de combat de manière artistique.
Pratique de la danse al-Daha
Le chant de guerre traditionnel de l’al-Daha du nord est composé de sons aigus et de grognements émis par les interprètes, qui rappellent la préparation aux combats ou les techniques de combat exceptionnelles. Ces sons s’apparentent au rugissement d’un lion. Le chant repose uniquement sur la force des voix humaines et constitue une référence précieuse à l’ancien rituel vocal de préparation au combat.
Rituels de la danse al-Daha
L’al-Daha reflète le rituel et la célébration de la victoire des guerriers qui organisaient un festin après la bataille. La danse s’exécute selon le schéma traditionnel de la répartition des classes et les mouvements des interprètes se retrouvent dans la plupart des danses saoudiennes. Comme dans les danses traditionnelles dans le Royaume, l’al-Daha est exécutée par une ou deux rangées d’interprètes qui effectuent un mouvement continu. Un seul interprète porte un mishlah, qui est un élément essentiel de cette danse.
Danse al-Daha dans la culture saoudienne
Bien que la danse al-Daha soit présente dans la plupart des cultures des régions du nord, l’al-Daha de la province d’al-Jawf reste la plus symbolique. Elle est l’un des éléments artistiques majeurs lors des célébrations de la fête nationale dans la province. Elle est la danse la plus populaire lors des célébrations de la fête nationale saoudienne, des festivals nationaux, des concours d’arts traditionnels de Souk Okaz et du Festival national du patrimoine et de la culture « al-Jenadriyah ».
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