La monnaie saoudienne, également appelée « Riyal saoudien » pour la distinguer des monnaies d'autres pays, est la monnaie officielle adoptée par le Royaume d'Arabie saoudite. Les courtiers en devises et les banques centrales du monde entier l'appellent le « SAR ». Le Royaume a émis sa première monnaie en 1925 et les premières unités monétaires étaient le quart de Qirsh et le demi Qirsh. La première monnaie portant le nom de « Royaume d'Arabie saoudite » a été émise en 1935.
C'est sous le règne du Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abderrahman Al Saoud, en 1952, qu'a été créée l'Agence monétaire d'Arabie saoudite ( actuelle Banque centrale saoudienne). Elle est considérée comme la deuxième plus ancienne banque centrale du monde arabe. L'agence est responsable de la réglementation des affaires financières. L'année suivante, l'agence a émis ce que l'on a appelé les « reçus de pèlerin », qui a marqué le début de la monnaie en papier en Arabie Saoudite. Depuis sa création jusqu'à aujourd'hui, l'agence a émis six monnaies saoudiennes.
Au cours des dernières décennies, certaines pièces et billets saoudiens ont été émis à titre commémoratif pour immortaliser d'importantes occasions. Les deux pièces émises, l'une pour marquer le centième anniversaire de la création du Royaume, et l'autre commémorant la présidence du sommet du G20 par le Royaume, en sont un exemple. À chaque nouvelle édition, la couleur de la dénomination et les représentations ont été modifiées. La sixième édition sous le règne du Gardien des deux Saintes Mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz, a été marquée par le premier billet de banque en polymère.
Histoire de la monnaie saoudienne
Avant l'arrivée du Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abderrahman Al Saoud dans la ville de Riyad en 1902, les transactions monétaires du royaume étaient assez disparates. Les saoudiens avaient recours à diverses méthodes pour effectuer leurs transactions monétaires, notamment le troc (où les biens étaient échangés directement) et les différentes monnaies étrangères. À savoir le Taler autrichien, communément appelé le « Maria Theresien Dollar » ou le « al-Riyal al-Fransi » (le riyal français). Par ailleurs, différentes pièces d'or, d'argent et de cuivre ont été mises en circulation, y compris celles en alliage de cuivre et de nickel, qui étaient particulièrement répandues. Parmi les monnaies étrangères, la livre sterling, connue communément sous le nom de « Jineah George » (Guinée de George) ou localement sous le nom de «Jineah Abu Khiyal » (Guinée du cavalier) du fait de son motif représentant un cavalier, était particulièrement prisée. Les autres monnaies en circulation étaient la roupie et ses coupures, le qirsh égyptien, ainsi que des monnaies des pays voisins et de l'Asie de l'Est, en particulier de l'Inde orientale (Indonésie).
le roi abdelaziz ben Abderrahmane al saoud a souhaité apporter une stabilité financière et réduire le nombre de devises étrangères en circulation dans le pays. Avant 1922, il avait fait tamponner le mot « Najd » sur certaines des monnaies les plus utilisées et les plus répandues. Les principales monnaies concernées étaient le riyal français et la roupie indienne, ainsi que le qirsh et différentes pièces en cuivre utilisés à l'époque. Les monnaies tamponnées sont alors devenues les monnaies officiellement reconnues.
Après avoir unifié le Hedjaz et le Najd en 1925, le Roi Abdelaziz a autorisé l'utilisation de certaines devises étrangères et les a fait tamponner avec le mot « Hedjaz ». L'une de ces plus rares monnaies tamponnées est la monnaie britannique, connue sous le nom de « Bronze Penny » (penny de bronze).
Auparavant, le Royaume externalisait la production de sa monnaie, qui était envoyée à l'étranger, et était retournée sous forme de lots irréguliers. Cela était dû à l'absence d'une autorité monétaire saoudienne centralisée. Par conséquent, la valeur de change du Riyal saoudien en argent a diminué, entrainant un écart important par rapport à sa valeur marchande en tant que métal à l'échelle mondiale. Le Roi Abdelaziz a donc jugé nécessaire de créer une agence chargée de gérer les revenus du gouvernement, qui augmentaient grâce aux exportations de pétrole, et de réguler les échanges monétaires qui avaient subi des perturbations au cours de cette période.
Au début des années 1952, le Roi Abdulaziz a approuvé la création de la « American Financial Mission », dirigée par M. Arthur N. Young, conseiller économique et financier. Cette nouvelle entité était destinée à fournir les conseils nécessaires sur les questions financières et économiques et contribuer au développement du système monétaire du Royaume. Sur la base de ces données, les autorités ont recommandé la création d'une institution chargée de superviser les affaires financières. Après consultation du Roi Saoud Ben Abdelaziz El Saoud, qui était alors prince héritier, deux décrets royaux ont été publiés le 20 avril 1952, conduisant à la création de l'Agence monétaire d'Arabie saoudite (SAMA) et à l'adoption de la loi régissant ses fonctions.
Le 25 juillet 1953, la SAMA a émis ce que l'on a appelé les reçus de pèlerins, qui a marqué le début de la monnaie version papier en Arabie Saoudite. La valeur d'un reçu était de dix riyals. Cinq millions de reçus ont été imprimés en arabe, en persan, en anglais, en ourdou, en turc et en malais. Un reçu permettait à son détenteur de conserver la valeur des riyals saoudiens en argent. Cette mesure a été largement acceptée par les pèlerins, car les reçus étaient légers et faciles à transporter. Ils ont également circulé sur le marché local parmi les marchands et les citoyens, ce qui a incité la SAMA à les réémettre, avec deux nouvelles dénominations : celle de cinq riyals, émise l'année suivante, en 1954, et celle d'un riyal, émise en 1956.
Les reçus des pèlerins portaient le texte suivant au recto : « SAMA a émis ce reçu pour aider le détenteur à accomplir le Hajj, en lui permettant d'accéder facilement et rapidement à des riyals arabes pendant son séjour dans le Royaume, sans encourir de frais de change. » La partie gauche du reçu mentionnait : « Nous confirmons que SAMA détient dans sa trésorerie à Djeddah un montant spécifié (comme indiqué par la dénomination), à la demande du détenteur du présent reçu. Le montant est entièrement remboursable et sera rapidement payé sur présentation du détenteur à l'un des centres de la SAMA. » En bas de page figurent le numéro et la date du reçu pour l’année 1952, ainsi que les signatures du gouverneur, du vice-président et du vice-président du conseil d’administration. Le recto indique également la valeur du bon, qui est inscrit au verso en plusieurs langues : arabe, anglais, ourdou, turc, malais et persan.
Le recto de la première émission du billet de dix riyals portait en son centre l'emblème du Royaume, tandis que la deuxième émission représentait deux voiliers ancrés dans le port de Djeddah. Le billet de cinq riyals représentait un voilier dans le port de Djeddah, et la porte du palais du roi Saoud à Djeddah figurait sur le billet de un riyal.
Législation monétaire saoudienne
Le Royaume a connu quatre types de lois monétaires jusqu'à aujourd'hui. La première a été publiée le 9 janvier 1928 dans le journal officiel « Umm al-Qura », avant la création de l’Agence monétaire d’Arabie saoudite (désormais connue sous le nom de Banque centrale saoudienne). Il s’agit de la « loi sur la monnaie Hejazi-Najdi », en vertu de laquelle le Riyal arabe a été émis. La deuxième a été publiée en 1957, tandis que la troisième a été publiée en 1957. La quatrième, publiée le 31 décembre 1959, est toujours en vigueur à ce jour. Cette loi autorise l'émission d'un billet de banque officiel ayant cours légal. Elle a permis de centraliser l'impression, la fabrication et l'émission de la monnaie saoudienne sous l'égide de la SAMA. En outre, elle a introduit un système décimal, divisant le riyal en vingt qirsh au lieu de vingt-deux.
La Banque centrale saoudienne
La Banque centrale saoudienne a été créée sous le règne du Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abderrahman Al Saoud, le 20 avril 1952. Elle est la deuxième plus ancienne banque centrale du monde arabe. Elle a été créée pour réguler les conditions monétaires du pays, et s’appelait à l’époque « Agence monétaire d’Arabie saoudite ». Le 24 novembre 2020, un ordre royal a été émis pour changer le nom de l’ « Agence monétaire d’Arabie saoudite » en « Banque centrale saoudienne », tout en conservant la même abréviation (SAMA) sous laquelle elle était connue.
George A. Blowers, un ressortissant américain, a été le premier administrateur de la SAMA (qui est aujourd'hui la Banque centrale saoudienne). Auparavant, il avait été directeur adjoint de l’Economic Cooperation Administration instaurée dans le cadre du plan Marshall pour la relance économique de l’Europe. La SAMA a commencé à effectuer ses premières opérations cinq mois après sa création, le 4 octobre 1952, depuis son siège dans la ville de Jeddah.
Au cours de ces années, les filiales de la SAMA ont fleuri dans tout le Royaume. La première filiale a été ouverte dans la ville de la Mecque le 26 mars 1953, suivie par la filiale de Médine le 19 août 1953. La filiale de Dammam a ouvert ses portes le 7 novembre 1954, suivie de celle de Taif le 31 janvier 1955. Enfin, une filiale a été ouverte dans la capitale, à Riyad, le 8 février 1955.
La responsabilité initiale de la SAMA consistait à stabiliser et à renforcer la monnaie saoudienne, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. En outre, elle avait pour mission de conseiller le gouvernement sur la fabrication et l'émission de pièces de monnaie, ainsi que de superviser le secteur bancaire, regroupant les banques et les bureaux de change impliqués dans le commerce des devises étrangères. La SAMA a émis ses premières pièces en 1957, avec des coupures de un, deux et quatre qirsh.
Depuis sa création, elle a procédé à six émissions de monnaie saoudienne, sous forme de pièces et de billets. La première a eu lieu sous le règne du roi Saoud Ben Abdelaziz El Saoud, le 14 juin 1961. Cette série comprenait cinq coupures : celles de 1 SAR, 5 SAR, 10 SAR, 50 SAR et 100 SAR.
La Banque centrale saoudienne remplit actuellement plusieurs missions et responsabilités, dont l'émission de la monnaie, la prestation de services bancaires au gouvernement, la gestion de ses réserves de change, la gestion de la politique monétaire pour maintenir la stabilité des prix, ainsi que le soutien du système financier et la garantie de sa solidité, le contrôle des banques commerciales, des sociétés financières, des compagnies d'assurance privées et des sociétés spécialisées dans l'information sur le crédit.
Émissions de monnaie saoudienne
La première monnaie métallique saoudienne
Le marché local nécessitant de plus en plus de monnaie, le Roi Abdelaziz a décidé de procéder à la première émission de la monnaie saoudienne. Il s'agissait de pièces de cuivre d'un quart de qirsh et d'un demi qirsh. Le recto comportait le nom entier du roi Abdelaziz, inscrit dans le style Tughra, ainsi que la date hégirienne de son émission (1343 de l'hégire / 1925 ap. J.-C.). Le verso mentionnait la valeur monétaire de la pièce et le lieu de fabrication (Oumm al-Qura).
Face à une demande croissante, le Roi a décidé au cours de cette même année de fabriquer d'autres pièces similaires aux précédentes, mais avec quelques différences au niveau de l'inscription de son nom. En effet, celui-ci a été remplacé par « Abdelaziz ben Abderrahmane al Fayçal » au lieu de « Abdelaziz ben Abdelrahmane al Fayçal Al Saoud », comme c’était le cas dans la première série. Au début des années 1926, il a également décidé de faire émettre d'autres pièces de demi-qirsh.
Les pièces étaient cette fois-ci fabriquées dans un style différent. Les inscriptions, à savoir le lieu et la date de fabrication, ainsi que la valeur de la monnaie, étaient réparties de manière esthétique au verso. Le recto portait le nom du roi Abdelaziz sans aucun de ses titres, « Abdelaziz Ben Abderrahmane Al Fayçal Al Saoud », et au bas de la pièce, l’année (deux) indiquait la deuxième année du règne du Roi Abdelaziz après l’unification du Hedjaz. Cette série est considérée comme l’une des plus rares frappées à la Mecque, car elle portait le nom « Oumm al-Qura », qui n’apparaissait pas sur les pièces précédant cette date.
La première monnaie saoudienne en papier
Au cours des dernières décennies, le Royaume a procédé à six émissions de billets de banque et a émis différentes formes de monnaie. Sous le règne du roi Saoud Ben Abdelaziz Al Saoud, la première émission officielle de billets de banque a eu lieu le 15 juin 1961 en coupures de 100 SAR, 50 SAR, 10 SAR, 5 SAR et 1 SAR. La première monnaie en papier a été retirée du marché le 24 juin 1971, dix ans après son émission.
Le recto du billet portait le nom d’« Agence Monétaire d’Arabie saoudite », ainsi que la date et le numéro du décret royal par lequel il avait été émis. La valeur du billet était indiquée en bas en arabe, et le côté droit comportait le filigrane et le fil de sécurité. À gauche, figurait la garantie de la SAMA concernant le paiement de la valeur du billet, accompagnée du numéro de série, de la signature du gouverneur et de la signature du ministre des Finances dans la partie inférieure du billet. Le verso comportait l'emblème du Royaume et le nom du Roi dans la partie inférieure, le nom anglais de la SAMA et la valeur correspondante en anglais sur le côté droit.
Le billet de 1 SAR était de couleur marron, avec une image de la Jabal an-Nour à La Mecque au centre, tandis que le billet de 5 SAR était bleu et représentait le palais d'al-Masmak à Riyad. Le billet de 10 SAR était vert et comportait une représentation du port de Jeddah. Le billet de 50 SAR était de couleur bordeaux et représentait une raffinerie de pétrole ainsi que deux minarets sur les côtés du verso. Enfin, le billet de 100 SAR était à dominante rouge et représentait la porte du palais al-Nasiriyah à Riyad.
Évolution de la monnaie saoudienne de la première à la sixième émission
À ses débuts, la monnaie saoudienne suivait de près les pièces de monnaie étrangères en cuivre-nickel. Les nouvelles pièces comportaient alors le nom et le titre du roi Abdelaziz ( Roi du Hedjaz et Sultan du Najd), inscrits en écriture marginale sur les faces des pièces. Après l’unification du pays, un décret royal a été publié le 22 septembre 1932 pour changer le nom de la nation du Royaume du Hedjaz et du Najd et de ses dépendances en « Royaume d’Arabie saoudite » et adopter le titre de « Roi du Royaume d’Arabie saoudite ». C'est en 1935 que ce titre est apparu pour la première fois sur les pièces de monnaie saoudiennes, sur le riyal d'argent et ses coupures de 0,25 et 0,5 SAR.
La monnaie en papier saoudienne issue des premières et deuxièmes émissions ne comportait pas les visages des rois au pouvoir. Ces derniers apparaissent toutefois dans les émissions suivantes (de la troisième à la sixième). Les deux premières émissions comportaient plutôt des images de certains sites du Royaume, tels que les deux saintes mosquées et Jabal an-Nour à La Mecque, le bâtiment du Conseil des ministres, le palais al-Masmak, la porte du palais al-Nasiriyah et une raffinerie de pétrole.
La troisième émission, qui a eu lieu sous le règne du Roi Khaled Ben Abdelaziz Al Saoud, a été marquée par la première apparition des visages des rois sur les billets : le billet de 100 SAR comporte un portrait du Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abderrahman Al Saoud, et les autres coupures comportent un portrait du roi Fayçal Ben Abdelaziz Al Saoud.
La quatrième émission de monnaie, sous le règne du roi Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, a permis d'introduire pour la première fois la coupure de 500 SAR, qui témoignait de la croissance économique du pays. La cinquième émission, sous le règne du roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, présentait plusieurs mesures de sécurité visant à distinguer les billets de banque authentiques des contrefaçons. La sixième émission, réalisée sous l'égide du Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, a permis d'introduire la première monnaie saoudienne en polymère, la distinguant ainsi des monnaies en coton existantes.
La monnaie saoudienne sous le règne du Roi Salmane Ben Abdelaziz
La sixième émission de la monnaie saoudienne
Sous le règne du Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, une sixième émission de la monnaie saoudienne a été effectuée avec la devise « Confiance et sécurité ». Cette série comportait treize coupures de pièces et de billets conformes aux techniques et aux normes mondiales en matière de sécurité. Plusieurs coupures en papier ont été émises à partir du 26 décembre 2016 : à savoir le billet de 5 SAR, de 10 SAR, de 50 SAR, de 100 SAR et de 500 SAR. Les pièces de monnaie étaient les suivantes : celle de 1 et de 2 SAR, de cinquante halalas, de vingt-cinq halalas, de dix halalas, de cinq halalas et d'un halala.
Le 28 septembre 2020, une nouvelle pièce de 5 SAR en polymère a été émise. Celle-ci avait des couleurs et des motifs similaires à ceux de la version en coton, mais présentait des différences au niveau des techniques de fabrication et des mesures de sécurité. Le 4 janvier 2021, une coupure de 200 SAR a été émise pour commémorer le projet Saudi Vision 2030. Une coupure de 20 SAR a également été émise.
Contrairement aux cinq émissions précédentes, qui portaient les signatures du ministre des Finances et du gouverneur de l'Agence monétaire d'Arabie saoudite, la sixième émission comportait la signature du ministre des Finances sur tous les billets, ainsi que le nom du gouverneur. En revanche, sur le billet de 5 SAR en polymère, seuls les noms du gouverneur et du ministre des Finances figuraient, sans aucune signature.
Monnaies en papier (billets de banque)
Le billet de 500 SAR correspond à la valeur la plus élevée des billets de banque saoudiens émis lors de la sixième émission. Le recto présente un portrait du Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abdulrahmane Al Saoud et la Kaaba, tandis que le verso comporte une représentation de la Grande Mosquée de La Mecque. La couleur dominante du billet est le bleu. La coupure de 200 SAR présente au recto un portrait du Roi Abdelaziz, ainsi que le logo tridimensionnel de la Saudi Vision 2030. Une image du palais Al-Hukm, situé dans la capitale, Riyad, figure au verso. Le billet est principalement gris.
Le billet de 100 SAR, principalement de couleur rouge, présente le portrait du Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, et le dôme vert de la mosquée du Prophète, tandis que le verso représente la mosquée du Prophète à Médine. Le billet de 50 SAR, quant à lui, est principalement de couleur verte, avec un recto similaire à celui du billet de 100 SAR, avec le portrait du Roi Salmane à côté de la mosquée du Dôme du Rocher, et au verso, une image de la mosquée al-Aqsa en Palestine.
Le billet de 10 SAR présente également le portrait du Roi Salmane au recto, ainsi qu'une représentation du palais d'al-Marabba à Riyad. Sur le verso se trouve une image du centre financier du Roi Abdallah à Riyad, dans des tons bruns. Dans la catégorie des billets de 5 SAR, le Roi Salmane est représenté à côté du champ de Shaiba, situé dans le désert du « Empty Quarter ». Un motif floral se trouve à l'arrière-plan. Ce billet se distingue par sa couleur violette et correspond à la version en polymère de la même valeur en termes de couleur et de taille. Les deux versions comportent les mêmes images au recto et au verso, mais la version en polymère comporte une petite fenêtre transparente inspirée du logo de la Saudi Vision 2030.
Pièces de monnaie
La sixième émission de la monnaie saoudienne incluait sept coupures : celle de 1 et de 2 SAR, de cinquante halalas, de vingt-cinq halalas, de dix halalas, de cinq halalas et d'un halala. La pièce de 2 SAR est la pièce saoudienne ayant la valeur la plus élevée de cette émission,. Elle possède un centre doré et un cadre argenté. Le recto présente un portrait du roi Abdelaziz, avec son nom complet « Roi Fondateur Abdelaziz Ben Abderrahmane Al Saoud » inscrit sur le côté droit, accompagné d'un emblème de l'État reproduit dans un motif floral sur le côté gauche.
Le verso est essentiellement de couleur dorée, et comporte en son centre le chiffre de la valeur, suivi de la dénomination écrite et le nom en anglais de la valeur de la pièce. Un cadre argenté encercle le dessin, portant l'inscription « Royaume d'Arabie saoudite » sur le côté droit, tandis qu'un motif floral encadre le côté gauche, agrémenté de plusieurs emblèmes de l'État. La date du calendrier hérigien (1438) est inscrite au-dessus de la pièce, tandis que la date du calendrier grégorien (2016) est indiquée en dessous. La forme de la pièce de 1 SAR est identique, au recto comme au verso, avec le portrait du roi Salmane au recto. Les bords sont encadrés d'or et, à droite du portrait, figure l'inscription « Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud “.
Concernant les coupures halalas, la pièce de cinquante halalas se caractérise par sa couleur uniforme. Sur la face, l'emblème national se trouve au centre, orné du titre « Gardien des deux saintes mosquées » et d'un motif floral dans la partie supérieure. La mention « Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud » figure en dessous de l'emblème. La date hégirienne (1438) est inscrite sur la droite, juxtaposée à la date grégorienne (2016) sur la gauche. Des motifs floraux ornent le haut et le bas de la pièce. Au verso, la pièce présente le chiffre (50) en son centre, entouré de l'inscription arabe « fifty halalas » au-dessus et de la mention de son équivalent anglais. Des motifs floraux ornent les bords supérieur et inférieur, rappelant le dessin du recto. La pièce de vingt-cinq halalas porte des motifs similaires, mais ne comporte pas de dénomination numérique.
La pièce de dix halalas est principalement en argent et porte en son centre l'emblème du Royaume. Le titre « Gardien des deux saintes mosquées » figure en haut de la pièce. Le recto de la pièce présente un motif floral autour de l'emblème, et le nom du Roi Salmane ben Abdelaziz « Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud » est gravé en bas de la pièce. En outre, l'année hégirienne (1438) est inscrite sur le côté droit, et l'année grégorienne (2016) sur le côté gauche. Des motifs floraux ornent les bords supérieur et inférieur de la pièce. Les pièces de cinq halalas et de un halala sont conçues de la même manière.
Les dispositifs de sécurité
La sixième émission de la monnaie saoudienne, émise sous le règne du roi Salmane, comporte des dispositifs de sécurité permettant de distinguer les billets authentiques des faux. La Banque centrale saoudienne les indique sur chaque coupure. Les billets de 500, 100 et 50 SAR ont six caractéristiques de sécurité en commun : une bande argentée brillante, une bande de sécurité tridimensionnelle, des couches d'encre spéciales, une impression en relief, un signe pour les malvoyants et des motifs fluorescents lisibles à travers une lumière ultraviolette. Le billet de 200 SAR comporte deux éléments supplémentaires : une bande d'encre irisée décorative et des micro-impressions.
Les billets de 5 et 10 SAR comportent chacun cinq éléments de sécurité, dont une impression en relief, un signe pour les malvoyants, des motifs phosphorescents, une micro-impression et un fil de sécurité. Le billet de banque en polymère de 5 SAR comporte trois éléments supplémentaires : une fenêtre transparente inspirée du logo Saudi Vision 2030, une encre optiquement variable et une encre iridescente.
La monnaie saoudienne dans la culture locale
Billets commémoratifs
L'Agence monétaire d'Arabie saoudite (aujourd'hui Banque centrale saoudienne) a publié plusieurs éditions de billets commémoratifs pour diverses occasions. Les billets de 200 et 20 SAR émis en janvier 1999 pour commémorer le centième anniversaire de la création du Royaume en font partie. Le billet de 200 SAR comporte un portrait du Roi Abdelaziz en son centre, accompagné d'une représentation du palais al-Masmak à Riyad sur le côté droit, et du nom de l'Agence monétaire d'Arabie saoudite encerclant la reproduction du logo de l'État. La signature du ministre des Finances et du gouverneur figure dans la partie inférieure. Le verso comporte une photo du palais al-Masmak et le texte « À l’occasion de la création du Royaume. »
Le billet de 20 SAR présente un portrait du Roi Abdelaziz au centre. La mosquée Quba, située à Médine, est représentée juste à droite du portrait, avec le nom SAMA sur la partie supérieure de l'image. La couche métallique contenant le logo de SAMA est entourée de plusieurs représentations de l'emblème du Royaume. La signature du ministre des Finances et du gouverneur est apposée en dessous. Au verso du billet, figure une représentation de Jabal an-Nour à La Mecque.
Un autre billet de 20 SAR a été émis pour commémorer la présidence du Royaume au sommet du Groupe des Vingt (G20). Il comporte un portrait du Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saud, ainsi que le logo en trois dimensions en l'honneur de la présidence du G20 par le Royaume. Une carte du monde représentant les pays du G20 dans une différente couleur se trouve au verso et met en avant la position géographique du Royaume avec un rayon symbolisant la convergence de ces nations sur son sol.
Application de la monnaie saoudienne
La Banque centrale saoudienne a lancé l'application « Monnaie saoudienne » en 2020, coïncidant avec la quatre-vingt-dixième journée nationale du Royaume, afin de mieux faire connaître les billets de la sixième émission de la monnaie saoudienne sous le règne du Gardien des deux saintes mosquées, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. L'application aide les utilisateurs à identifier les éléments de sécurité de manière interactive, et leur permet de les identifier facilement. En outre, elle offre des conseils et des informations aux utilisateurs au sujet des contrefaçons, des sanctions associées en cas de possession de faux billets, des contrôles sur la reproduction des billets et des sanctions en cas de détérioration des billets.
L'application permet aux utilisateurs de reconnaître le recto et le verso du billet, de discerner les caractéristiques techniques de la sixième émission et de détecter les éléments de sécurité par divers moyens. Ces éléments comprennent la bande argentée brillante, la bande de sécurité tridimensionnelle et les couches d'encre, facilitant ainsi l'identification et l'authentification de la monnaie authentique.