Le Royaume d’Arabie saoudite au sein de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) — Le Royaume a été l’un des premiers pays à participer à la création de l’UNESCO en 1946. Il a fait partie des vingt pays pionniers qui se sont réunis à Londres juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale pour créer l’organisation qui cherchait à consolider une véritable culture de la paix fondée sur la solidarité intellectuelle et morale afin d’empêcher une nouvelle guerre mondiale.
En 1964, le Royaume a nommé Hamad ben Abdallah al-Khuwaiter en tant que premier délégué permanent auprès de l’UNESCO. Le 15 janvier 2020, Son Altesse la princesse Haifa Al-Mogrin a été nommée à ce poste.
L’importance de la présence du Royaume au sein de l’UNESCO
Les contributions de base du Royaume à l’UNESCO montrent clairement les efforts déployés par ce dernier pour améliorer l’accès à l’éducation, la coopération scientifique mondiale et les relations interculturelles. À travers sa participation concrète au sein de l’organisation, le Royaume souhaite protéger et préserver son patrimoine national en enrichissant les expériences culturelles et traditionnelles et en ajoutant des sites historiques et touristiques saoudiens sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En outre, le Royaume s’emploie à protéger ses réserves naturelles et à valoriser les opportunités d’apprentissage à long terme, ce qui constitue un volet important de la Saudi Vision 2030.
En tant que membre de l’UNESCO, le Royaume représente les intérêts du monde arabe au sein des Nations Unies. De plus, il forme les professionnels du secteur du patrimoine à atteindre une prospérité à long terme grâce à la Saudi Vision 2030, ainsi qu’aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Le soutien du Royaume pour l’UNESCO
Le Royaume soutient l’UNESCO depuis sa création. En 1984, lorsque les États-Unis se sont retirés de l’organisation, le Royaume a apporté une contribution importante à son budget pour assurer la pérennité de ses divers projets et activités dans le monde entier. En 2011, le Royaume a de nouveau fait un don généreux à l’UNESCO pour assurer sa continuité.
Avec la signature d’une lettre d’intention le 12 juillet 2019, le Royaume a alloué 25 millions de dollars pour soutenir l’UNESCO dans le financement de programmes stratégiques de l’organisation et d’activités liées à la préservation du patrimoine.
Le Royaume au Conseil exécutif de l’UNESCO
Depuis 2007, le Royaume est membre du Conseil exécutif de l’UNESCO. Ainsi, il a renforcé sa présence internationale au sein de l’organisation et est devenu un acteur clé du processus décisionnel. En 2012, le Royaume a été élu pour la deuxième fois et également élu à la vice-présidence du Conseil exécutif du Groupe arabe. Lors de la quarantième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 2019, le Royaume a été élu une nouvelle fois membre du Conseil exécutif de l’organisation.
La délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO
La délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO garantit la coordination entre le Royaume et les autres États membres de l’UNESCO. En outre, elle collabore avec un certain nombre d’organes et de comités de l’UNESCO, le Royaume étant un acteur clé du processus décisionnel mondial. De plus, le Royaume a été élu au Conseil exécutif de l’UNESCO en 2019 pour une durée de quatre ans. Il a également été élu membre de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (spécialisée dans les sciences de la mer et l’océanographie) de 2021 à 2023.
En 2021, le Royaume a été élu à la vice-présidence du Groupe arabe du Comité du patrimoine mondial et son statut de membre a été prolongé jusqu’en 2023. Il est devenu membre du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le cycle 2020-2024. Par ailleurs, il a été élu à la vice-présidence du Groupe de travail mondial pour une Décennie d’action pour les langues autochtones pour le cycle 2022-2032.
Les sites saoudiens sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
En 2008, le Royaume a vu Hégra devenir le premier site archéologique saoudien à être ajouté à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Deux ans plus tard, en 2010, le quartier d’At-Turaif, à Diriyah, est devenu le deuxième site archéologique saoudien à y figurer. En 2014 a été ajoutée la ville historique de Djeddah, suivie en 2015 par l’art rupestre de Jubbah et de Shuwaymis, au sud-est de Haïl. L’oasis d’Al-Hassa a également été ajoutée en 2018, suivie par l’aire culturelle de Hima à Najran en 2021, devenant ainsi le sixième site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En outre, le tissage traditionnel Al Sadu a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2020.
Les partenariats du Royaume avec l’UNESCO
De nombreux accords ont été signés entre le Royaume et l’UNESCO, notamment un accord afin de créer le Programme international du Roi Abdallah ben Abdelaziz pour la culture de la paix et le dialogue à l’UNESCO en 2010. De plus, le Prix international du roi Abdallah ben Abdelaziz, Gardien des Deux Saintes Mosquées, pour la traduction a été organisé au siège de l’UNESCO, à Paris. Un protocole d’accord a également été signé entre le Centre du Roi Abdelaziz pour le dialogue national et l’UNESCO afin de promouvoir l’importance du dialogue entre les différents peuples et religions. En 2014, avec le soutien de l’UNESCO, le Centre régional pour la qualité et l’excellence de l’enseignement dans le monde arabe a été créé afin de garantir le droit à l’éducation pour tous et d’améliorer ses résultats en tant que l’un des piliers les plus importants du développement durable.
En 2015, le Royaume a organisé divers programmes pour développer l’enseignement. En 2016, un protocole de coopération a été signé entre la Fondation Misk et l’UNESCO pour encourager les jeunes du monde entier, en plus du Prix international des ONG décerné par la Fondation Misk et du parrainage du Forum des ONG de l’UNESCO à Moscou, en Russie, en 2018. En 2017, Riyad a accueilli le Forum des ONG pour permettre à la jeunesse mondiale d’exercer un impact social positif.
En 2020, en plus d’accueillir le Sommet des dirigeants du G20, le Royaume a organisé une réunion des ministres de la Culture, qui a été approuvée par l’UNESCO. En outre, il a soutenu plusieurs projets et programmes internationaux à venir en accueillant de nombreux séminaires régionaux et mondiaux.
Parmi ses activités culturelles au sein de l’organisation, le Royaume a organisé deux soirées de poésie saoudienne. La première a eu lieu en 2009 pour le poète Ghazi al-Gosaibi, et la seconde en 2019 en l’honneur de Son Altesse Royale le prince Badr ben Abdel Mohsin. La même année, un protocole de coopération a été signé entre le ministère de la Culture et l’UNESCO, en présence du ministre de la Culture et du directeur général de l’UNESCO.
Le travail du Royaume en faveur des causes arabes à l’UNESCO
Le Royaume a apporté sa contribution à l’histoire et aux antiquités islamiques et arabes à plusieurs reprises grâce aux efforts qu’il a déployés au sein de l’UNESCO. En 1984, le Royaume a présenté la plus ancienne inscription islamique en écriture coufique, attestant ainsi la date de décès du deuxième Calife de l’islam. Cette attestation sur la liste de l’UNESCO permettra de préserver son souvenir dans le monde entier. En 2003, le programme de Son Altesse Royale le prince Sultan ben Abdelaziz a été créé pour soutenir et préserver l’arabe en tant que langue majeure de l’UNESCO. Plus tard, en 2006, la première chaire de recherche saoudienne de l’UNESCO a été créée, en coopération avec l’Université du Roi Saoud. Enfin, en 2010, le Royaume s’est mobilisé pour voter en faveur de l’adhésion de l’État de Palestine à l’UNESCO.
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