Red Sea Project

Le Red Sea Project est un projet touristique saoudien et une destination côtière englobant plusieurs îles vierges, d'une superficie totale d'environ 28 000 km². Il s'étend sur deux cents kilomètres le long de la côte de la mer Rouge, au nord-ouest du Royaume, entre les villes de Umlujj et Al-Wajh. Une fois achevé, le projet contribuera à renforcer la présence du Royaume d'Arabie saoudite sur la scène touristique mondiale. Il permettra de doubler les gains économiques du Royaume en attirant des entreprises touristiques internationales, des investissements directs, tout en redirigeant les dépenses touristiques saoudiennes vers l'intérieur du pays. Le projet sera bâti sur 90 îles vierges, dont neuf ont été désignées comme sites d'une grande valeur environnementale afin de préserver le cycle de vie de la faune et la flore sauvages menacées qui habitent la région. La Red Sea Global Company (le promoteur des projets Red Sea et Amaala) met en place diverses politiques environnementales afin de garantir que le site soit exempt de déchets et de débris plastiques. Cela permet également d'interdire les rejets en mer et d'atteindre la neutralité carbone à 100 %, en s'appuyant entièrement sur les énergies renouvelables.

‏Le Red Sea Project est un élément important de la stratégie « Saudi Vision 2030 ». Il a pour objectif de créer des opportunités d'investissement pour le secteur privé et de développer le secteur touristique du Royaume en élaborant des destinations de classe mondiale attrayantes pour les touristes nationaux et internationaux. Il cherche à attirer les grands noms mondiaux du tourisme et de l'hôtellerie pour tirer parti de leur expertise, de leurs capacités et de leurs investissements financiers et à aider les jeunes à se rendre compte de leur potentiel grâce à de nouvelles opportunités économiques et culturelles. Le projet vise à fournir jusqu'à 70 000 nouvelles opportunités d'emploi et à contribuer à stimuler l'économie du Royaume grâce à de nouveaux secteurs, avec un apport attendu de 22 milliards de SAR au produit intérieur brut (PIB). Il vise par ailleurs à protéger l'environnement et à préserver le patrimoine culturel et civil du Royaume.

Le Prince Héritier, Président du Conseil des ministres, Premier ministre et président du Fonds d'investissement public, Son Altesse Royale le Prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, a annoncé le lancement du Red Sea Project le 31 juillet 2017. La première pierre a été posée au troisième trimestre 2019 et la première phase a été achevée au quatrième trimestre 2022. Cette phase s'est concentrée sur la préparation de l'infrastructure et des fondations du projet, ainsi que sur le développement d'hôtels, de résidences, d'aéroports, de ports et de réseaux de transport impliquant notamment des bateaux et des hydravions. Le projet appartient au Fonds d'investissement public, qui a pour mission d'injecter des investissements initiaux et d'attirer de nouveaux investissements dans le Royaume grâce à des partenariats avec de grandes entreprises internationales.

La Red Sea Development Company (désormais Red Sea Global) a été créée en mai 2018. Il s'agit d'une société indépendante chargée de développer le projet et détenue à 100 % par le Fonds d'investissement public. John Pagano en est le directeur général. L'entreprise est enregistrée auprès du ministère du Commerce en tant que société anonyme fermée. L'entreprise s'efforce d'établir de nouvelles normes en matière de développement durable et d'adopter un ensemble de systèmes environnementaux permettant de respectant les meilleures pratiques. Elle cherche à éviter le déversement de déchets, en réduisant les émissions de dioxyde de carbone et en s'appuyant sur les énergies renouvelables pour garantir la protection d'un environnement vierge.

Selon le plan d'ensemble approuvé, la destination de la mer Rouge sera développée en deux phases principales, au niveau de 22 îles sur un total de 90. La première phase a débuté en 2017, au cours de laquelle plus de 800 contrats ont été signés pour une valeur totale supérieure à 20 milliards de SAR. La première phase comprend la construction de 16 hôtels de luxe, totalisant 3 000 chambres, répartis sur cinq îles. Elle inclut également la construction de deux complexes dans les zones montagneuses et désertiques, permettant d'accueillir 300 000 visiteurs. Elle implique aussi des installations commerciales, de divertissement et de vente au détail, ainsi que d'autres infrastructures, des ports de plaisance et un aéroport pour rejoindre la destination.

La deuxième phase a débuté en 2023 et devrait s'achever en 2030. Elle impliquera la construction de 8 000 chambres d'hôtel réparties sur 22 îles, qui accueilleront 50 hôtels et six complexes dans les zones désertiques et montagneuses. De plus, plus d'un millier de propriétés résidentielles seront construites sur les 22 îles, ainsi que des marinas, des terrains de golf et diverses installations de divertissement et de loisirs. Plus de 15 000 travailleurs travaillent d'ores et déjà sur le site.

Rendu artistique de l'île de Shurayrah, « Shura », dans le cadre du Red Sea Project. (Centre médiatique de Red Sea Global)

Le Red Sea Project se trouve dans la partie nord-ouest du Royaume, entre les latitudes 25 et 26 au nord de l'équateur, à environ 500 km au nord de la ville de Djeddah. Elle est bordée au nord par la ville d'al-Wajh et entourée au sud par le gouvernorat d'Umluj.

Le ciel surplombant le Red Sea Project est caractérisé par sa clarté, ce qui facilite l'observation astronomique. Les vents dans la zone du projet soufflent généralement en direction du nord-ouest et la région est caractérisée par son climat tempéré. Les températures moyennes annuelles atteignent 19,7 °C en janvier et 31,1 °C en août, avec des précipitations pendant la saison hivernale. La région comprend plusieurs harrats, des montagnes et des récifs coralliens.

La mer Rouge sert de lien entre l'océan Indien et l'océan Pacifique. Elle est considérée comme l'une des anciennes routes commerciales entre l'Orient et l'Occident et sert de porte d'entrée aux ports du Royaume. Le projet bénéficie d'un emplacement stratégique au centre du monde, ce qui en facilite son accès pour environ 250 millions de personnes. Les habitants des pays d'Europe de l'Ouest peuvent s'y rendre par avion en sept heures, contre huit heures pour les habitants des pays d'Asie de l'Est. Il est possible d'y accéder sans visa pour les étrangers, conformément aux règlements et lois spécifiques au projet.

La mer Rouge est caractérisée par des éléments géomorphologiques côtiers tels que des récifs, des marinas, des baies, des péninsules et des vallées. La température des eaux de surface des régions du nord-ouest du Royaume varie de 16 à 26 °C tout au long de l'année. Les masses d'eau des zones plus profondes, qui atteignent jusqu'à 2 635 m, restent quant à elles relativement stables.

Les caractéristiques de surface dans la zone du Red Sea Project varient, comprenant des plaines côtières basses estimées à environ 300 m au-dessus du niveau de la mer, ainsi que de hauts sommets montagneux tels que le « Mont Umluj », atteignant une altitude de 2580 m, et le « Mont Shad », atteignant une altitude de 2350 m. Il existe également des cratères volcaniques dormants, comme Harrat al-Shaqah et Harrat ar-Raha, sur un total de 19, qui sont considérés comme sûrs et n'ont montré aucun signe d'activité volcanique ou d'émissions de gaz. Ces cratères appartiennent à un champ volcanique monogénique, ce qui signifie qu'ils sont apparus dans un lieu et à une période spécifiques. Ils sont apparus il y a environ cinq millions d'années, avec l'ouverture de la mer Rouge. Le projet vise à préserver les ressources naturelles et à investir dans le développement des harrats volcaniques et dormants.

La mer Rouge abrite plus de 1 350 espèces de poissons d'ornement, dont beaucoup se trouvent dans les villes d'al-Wajh et d'Umluj. Il s'agit notamment du poisson-papillon, du chromis, de l'épinoche, du baliste, du poisson-perroquet, du poisson-chirurgien, du mérou et du gobie. La région se distingue également par sa production de poissons frais, dont la plupart vivent dans les récifs coralliens. Les poissons économiquement importants sont également abondants, notamment le vivaneau rouge, le poisson-empereur, le shérif, le kashar, le mérou, le poisson-perroquet, le poisson-chirurgien, le barracuda, le poisson blanc, le poisson-ange arabe, le hareng, le poisson-lapin et la langouste.

La zone du Red Sea Project, située au nord-ouest du Royaume, comprend de nombreux oiseaux marins, tels que la sterne à joues blanches et la sterne couronnée. Certaines îles de la mer Rouge abritent des espèces d'oiseaux résidents rares (endémiques) qui se trouvent dans une aire géographique spécifique et ne sont pas présentes dans d'autres provinces, comme le goéland aux yeux blancs et d'autres espèces comme le tropicier à bec rouge, le noddi brun, le goéland fuligineux et la sterne huppée. Les oiseaux marins nicheurs, qui sont des oiseaux migrateurs d'été, arrivent sur les îles en mai et juin pour y pondre leurs œufs en juillet de chaque année. Une fois que les oisillons ont atteint l'âge de voler, ils partent à la fin du mois de septembre pour atteindre des régions éloignées, comme l'île de Bali en Indonésie au mois de janvier. L'organisation « BirdLife International » a publié un rapport indiquant que la mer Rouge contient des zones importantes pour la nidification des oiseaux de mer, qui pourraient servir d'attraction touristique pour la zone du projet. Historiquement, les pêcheurs se servaient des oiseaux marins durant leurs expéditions de pêche pour localiser les poissons dans la mer Rouge. Ils les utilisaient comme un outil ou un indicateur vital pour évaluer les changements dans les environnements marins. Les oiseaux marins se nourrissent de petits poissons qui, à leur tour, se nourrissent d'organismes plus petits tels que le plancton, les algues et les plantes marines. Ils jouent ainsi un rôle crucial au sein de l'écosystème marin et ont été placés par les scientifiques dans la hiérarchie de la chaîne alimentaire au sein des environnements marins.

Rendu artistique de l'île de Sheybarah dans le cadre du Red Sea Project. (Centre médiatique de Red Sea Global)

L'île d'Ummahat alshaikh est riche en récifs coralliens, en plages de sable blanc et en eaux claires. Lors de l'élaboration du plan d'ensemble relatif aux hôtels se trouvant sur les îles, l'une des tâches consistait à éviter les zones de récifs coralliens, tout en garantissant un accès aisé aux hôtels et aux autres installations environnantes.

L'île d'Ummahat alshaikh comprend deux complexes hôteliers : le premier est le « St. Regis Red Sea Resort », qui comprend un centre de sports nautiques proposant diverses activités telles que la voile, le surf et le kayak le long du récif corallien. Il met aussi à disposition des restaurants flottants internationaux et des installations de bien-être. Et le « Nujoom, Ritz-Carlton Reserve Resort ». Les visiteurs peuvent s'initier à la plongée sous-marine et vivre des expériences sous-marines uniques en participant aux cours de plongée proposés par le centre de plongée moderne. Ils peuvent aussi partir explorer les profondeurs de la mer.

L'île de Shurayrah est l'une des 90 îles du projet, qui abrite une vie marine diversifiée incluant des récifs coralliens. Elle est située dans la province de Tabuk, au nord-ouest du Royaume, à l'intersection de la latitude 25°30'00' Nord et de la longitude 36°57'12' Est. Il couvre une superficie d'environ 5,6 km² et se trouve à environ 0,90 miles nautiques de la côte. L'île possède naturellement une forme de dauphin. Elle fait office de vitrine principale pour le Red Sea Project et abrite de nombreux animaux et plantes sauvages. L'île est reliée au continent par une chaussée d'environ 3,3 km de long. Elle comprend un pont de 1,2 km de long et deux petites brèches de 36 m de large chacune aux extrémités de la chaussée, afin de permettre aux mammifères marins de se déplacer librement. Ce pont est le principal moyen d'accès à l'île pour les visiteurs.

L'île abrite environ 11 hôtels gérés par des marques internationales telles que « EDITION Hotels », « Fairmont Hotels & Resorts », « Raffles Hotels & Resorts », « SLS Hotels & Residences », « InterContinental Hotels & Resorts », « Jumeirah Group », « MiraVal », « Rosewood » et « Grand Hayatt ». L'île propose diverses attractions et sites touristiques. Cela inclut notamment un terrain de golf de 18 trous prêt à accueillir des tournois internationaux, un port de plaisance, un club de plage, ainsi qu'un large éventail d'options commerciales. Ces divers complexes se caractérisent par une conception architecturale commune, construite à l'aide de matériaux légers à faible masse thermique. Les bâtiments sont conçus pour être naturellement protégés de la corrosion tout en créant de nouveaux habitats, afin d'améliorer l'environnement naturel de l'île.

C'est l'une des îles situées au niveau de la mer Rouge, et la plus éloignée du continent. Elle se trouve au sud-est de l'archipel de la Red Sea Development Company en mer Rouge. Elle fait partie de la province de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie saoudite, à l'intersection de la latitude 34 24 25° nord et de la longitude 00 53 36°est. Elle couvre une superficie d'environ 19,8 km² et compte un récif corallien mesurant entre trente et quarante mètres de long. Elle se trouve à environ 8,40 milles nautiques de la côte et à 45 minutes de bateau de la côte principale, ce qui la rend idéale pour les amateurs de plongée. L'île abrite 73 unités hôtelières, allant des résidences aux villas sur l'eau. Le poids de la villa sur l'eau est d'environ 150 tonnes, avec un design circulaire inspiré des dunes. Son design intérieur est réalisé en acier inoxydable à haute réflectivité.

Le Red Sea International Airport est un aéroport international destiné à desservir le Red Sea Project. Il dispose d'une capacité d'accueil estimée à un million de touristes par an d'ici à 2030, grâce à des vols nationaux et internationaux, avec un maximum de 900 passagers par heure. Saudi Arabian Airlines assure cinq vols hebdomadaires à l'aéroport international de la mer Rouge, dont trois au départ de Riyad via l'aéroport international King Khalid et deux au départ de Djeddah via l'aéroport international King Abdulaziz.

La Red Sea Global Company a signé un mémorandum d'accord avec l'Autorité générale de l'aviation civile pour atteindre les objectifs de la Saudi Vision 2030 concernant le secteur du tourisme. Cela implique notamment l'aide au Red Sea Project et sa promotion en tant que destination touristique mondiale et l'augmentation des vols commerciaux vers cette destination. L'encouragement de la participation conjointe à des expositions locales et internationales et le lancement de campagnes de marketing internationales conjointes sont également inclus. Lors de sa participation à une exposition organisée par l'Autorité générale du tourisme et du patrimoine national (actuellement le ministère du Tourisme) à Riyad, la Red Sea International Company a dévoilé le visa touristique électronique, qui permet aux citoyens de 49 pays de visiter et d'explorer le Royaume. La compagnie Saudi Arabian Airlines a également transporté des employés du Red Sea Project lors de son vol inaugural vers cette destination.

Conformément aux objectifs de durabilité de la Red Sea Company, l'aéroport du projet Red Sea a été conçu par le cabinet mondial de conseil en ingénierie « Foster Partners », sous la direction d'architectes de renommée internationale. L'aéroport atteint la neutralité carbone et fonctionne entièrement à l'aide d'énergies renouvelables. Il n'émet aucune émission grâce à des mécanismes opérationnels durables et respectueux de l'environnement, et sa conception s'inspire du paysage de l'Arabie saoudite. L'aéroport comprend également des zones ombragées et des zones à ventilation naturelle, afin de réduire l'utilisation de la climatisation.

La Red Sea Development Company (Red Sea Global) a signé un contrat avec un consortium composé de deux sociétés saoudiennes, « Nesma and Partners Contracting Company Limited » et « Public Buildings Company » pour le développement de l'infrastructure de navigation aérienne à l'aéroport international de la mer Rouge. Le projet comprend le développement et la conception de la piste principale« F », d'une longueur d'environ 3 700 m, ainsi que de la piste « B » destinée aux hydravions. Il implique par ailleurs la construction d'héliports et de voies de circulation principales et de raccordement. Des travaux de revêtement vont aussi être réalisés et une aide à la navigation nécessaire à l'aviation, ce qui inclut l'éclairage au sol de la piste d'atterrissage, sera apportée.

La Red Sea Global Company a signé un contrat avec EarthCam pour documenter les phases de construction du projet sur 13 sites, y compris les sites terrestres et marins entourant la destination du projet de la mer Rouge. Cette démarche est facilitée par un système photographique de haute qualité utilisant la technologie accélérée, connue sous le nom de « Time Lapse », et impliquant la participation d'investisseurs et d'opérateurs. Cette technologie de haute qualité enregistre les étapes de développement de la destination, de l'aéroport, des stations balnéaires dans les zones montagneuses et désertiques, de la cité des employés, du village des travailleurs, des îles en cours de développement dans la première phase du projet, ainsi que du pont reliant le continent à l'île de Shura « Shurayrah » et de sa surveillance à distance. Les images mensuelles et les séquences vidéos sont mises à jour toutes les trente minutes et sont accessibles sur ordinateur ou smartphone.

Lors de la pandémie mondiale de COVID-19, la Red Sea Global Company a lancé un projet de déploiement d'unités du système Enablon en janvier 2021. Cela a permis de relever les défis en matière d'environnement, de santé et de sécurité, ainsi que d'automatiser les opérations initiales utilisées par le département de la santé et de la sécurité. Le 18 avril 2022, l'entreprise a annoncé l'achèvement réussi de la première phase du projet, suite aux étapes de conception et de consultation. Le projet vise à intégrer les pratiques de gouvernance, la conformité aux risques, la santé et la sécurité, la durabilité environnementale, la continuité des activités et l'audit interne au sein des départements de l'entreprise. Le but est ici d'améliorer l'établissement des rapports, de contrôler et d'aligner les différentes fonctions pour établir les meilleures pratiques en matière de santé et de sécurité, et d'établir de nouvelles normes dans le secteur. La main-d'œuvre présente sur place a dépassé les 16 000 personnes, ce qui inclut les employés de la Red Sea Development Company et de ses sous-traitants. Le système Enablon fonctionne sans connexion Internet, puisqu'il permet de préparer les données d'accidents ou les rapports d'inspection et d'audit, puis de les télécharger lorsque l'appareil est connecté au réseau. Tous les entrepreneurs de la Red Sea Company et un certain nombre de membres de l'équipe chargée de la santé et de la sécurité ont été formés au système, sous la supervision des ingénieurs du système.

La Red Sea Global Company a signé un contrat avec la société locale de services IoT, MachinesTalk, pour établir et déployer un réseau LoRaWAN dans la zone du projet. Ils ont dévoilé une plateforme d'Internet des objets et fourni des badges d'identification intelligents à plus de 36 000 ouvriers opérant dans une zone de plus de 3 500 km². Des cartes intelligentes sans fil ont été déployées pour suivre 3 000 véhicules opérant sur le site et contrôler l'accès aux sites de construction tout en suivant les mouvements de la flotte sur quatre éléments principaux de la zone de construction et de développement. Ceux-ci sont la sécurité du site, la sécurité des travailleurs, le contrôle de la mobilité et l'efficacité de l'opération de construction. L'accès non autorisé aux zones de projet a été évité, car les permis d'entrée ont été accordés sur la base de critères spécifiques, et des alertes sont envoyées en cas d'infraction.

Pour garantir l'exécution des tâches en temps voulu, la technologie prédit l'heure d'arrivée des véhicules sur le site, identifie à distance leur emplacement, définit les limites et les emplacements géographiques, et active des alertes pour les travailleurs inactifs ou les véhicules en retard. Elle déclenche par ailleurs des alertes d'urgence, ce qui permet aux travailleurs de signaler toute situation d'urgence directement au centre de sécurité et d'intervention d'urgence de la Red Sea Company. Cela garantit l'envoi immédiat d'équipes d'interventions sur le lieu où se trouve le travailleur pour réaliser les opérations de sauvetage. Les ressources du projet seront utilisées de manière plus efficace grâce au suivi à distance et en temps réel, basé sur des cartes de travail, la localisation des travailleurs et des dispositifs de mesure et de localisation de la température.

La technologie s'applique à tous les entrepreneurs travaillant sur le projet de la Red Sea Development Company afin de vérifier leur présence sur le site et de leur permettre d'enregistrer leurs véhicules et leurs travailleurs. Elle surveille également les badges d'identification sans fil et les cartes intelligentes des travailleurs grâce aux températures enregistrées sur place, afin de s'assurer de la bonne utilisation des appareils. Cela permet aussi de remplacer ceux dont la batterie est faible et de fournir des capacités de désactivation à distance en cas de perte ou de mauvaise utilisation.

Afin de relever les défis environnementaux, la Red Sea Development Company, en collaboration avec l'Université des sciences et des technologies du roi Abdallah (KAUST), a lancé un concours international d'innovation en 2019. Cette compétition visait à inciter les scientifiques, les universitaires, les ingénieurs et le secteur de l'industrie de l'eau à proposer des solutions innovantes pour l'élimination des résidus de saumure (« Brine », en anglais) issus du dessalement de l'eau. La compétition a été supervisée et évaluée par des experts du centre de dessalement et de réutilisation de l'eau de l'Université des sciences et des technologies du roi Abdallah.

Le concours « Brains for Brine » a reçu environ 125 candidatures du monde entier. Après un processus d'évaluation complet mené par des experts, cinq participants ont été sélectionnés pour présenter leurs idées à l'exposition « Aquatech Amsterdam ». Trois projets ont été retenus. Les gagnants ont reçu un prix en espèces d'environ 10 000 dollars américains, en plus de la possibilité de mettre en place leurs idées avec le soutien de la Red Sea Development Company.

Il s'agit d'un programme destiné aux jeunes diplômés qui repose sur le principe de la formation sur le terrain par le biais d'affectations rotatives au sein de différents services. L'objectif est de former les jeunes Saoudiens, d'affiner leurs talents et de les préparer à travailler dans de nouveaux domaines couverts par le Red Sea Project, le tout auprès d'experts mondiaux. Le programme dure deux ans et inclut des parcours tels que les opérations, la performance institutionnelle, la gestion de projet, la finance et l'investissement, la gouvernance et la gestion des risques. Des parcours basés sur l'environnement et le développement durable, l'éducation et le développement, la réalisation de projets, la santé, la sécurité et la sûreté environnementale, la gestion de l'approvisionnement, ainsi que la gestion du développement, sont aussi disponibles. La Red Sea Global Company a annoncé le programme le 28 novembre 2019, pour une première édition prévue en 2020. Plusieurs conditions ont été fixées pour participer au programme. Il est nécessaire d'être de nationalité saoudienne, d'être récemment diplômé et de s'engager à suivre le programme à plein temps. Il faut aussi être titulaire d'une licence ou d'une maîtrise accréditée par le ministère saoudien de l'Éducation, et maîtriser l'anglais et l'arabe à l'oral comme à l'écrit.

Il s'agit de l'une des initiatives de la Red Sea Global Company visant à offrir des programmes de formation aux membres de la communauté locale. Il vise à les sensibiliser à l'importance de la conservation de la vie naturelle dans la destination, à mener des initiatives actuelles et futures, à les planifier et à les mettre en œuvre, et à faire participer les Saoudiens à la concurrence mondiale en leur fournissant des compétences, des connaissances et des expériences. Il s'agit d'une extension d'un ancien système appelé « al-Hima », qui prévalait dans la péninsule arabique et garantissait un équilibre intégré entre l'environnement de la population et ses ressources naturelles.

Les responsables du développement durable travaillent à la promotion et à la diffusion des bons comportements environnementaux dans tous les secteurs de la communauté locale entourant le projet. Ils élargissent les connaissances des nouveaux employés sur les types d'espèces végétales et animales de la région en présentant une variété de plantes de la région. Ils sensibilisent également à l'équilibre environnemental de la destination et à la conservation de la biodiversité en organisant des ateliers et en mettant des informations à disposition.

Rendu artistique du complexe montagneux « Desert Rock » dans le cadre du Red Sea Project. (Centre médiatique de Red Sea Global)

Parallèlement à la « International Coastal Cleanup Campaign » (Campagne internationale de nettoyage des côtes) organisée par Ocean Conservancy, Red Sea Global a lancé le « Marine Debris Clean-up Program in the Red Sea Project » (Programme de nettoyage des débris marins dans la mer Rouge) afin de devenir un partenaire de l'initiative des Nations unies pour la réalisation des objectifs de développement durable. Le programme soutiendra deux des objectifs de développement durable, à savoir la vie aquatique et la vie terrestre. Il s'étend également à d'autres objectifs, notamment la consommation et la production durables, les villes et communautés durables, le travail décent et la croissance économique, pas de pauvreté et l'éducation de qualité.

Le « The Marine Debris Clean-up Program in the Red Sea Project » (Programme de nettoyage des débris marins dans la mer Rouge) est un projet de grande envergure qui comprend une surveillance continue de la santé environnementale et une participation périodique au nettoyage des débris sur les îles et les plages de la zone du projet et à leur élimination. Il implique également une collaboration avec des institutions universitaires dans le cadre de divers projets éducatifs, comme l'Université des sciences et des technologies du roi Abdallah et l'Université de Tabuk. Le projet cherche par ailleurs à sensibiliser les habitants des zones proches du projet aux dommages causés par les différents types de déchets et aux méthodes d'élimination sans danger pour l'environnement.

La Red Sea Corporate Company a lancé un concours pour la meilleure conception architecturale durable et « écologique » pour le centre communautaire dans le quartier résidentiel du village côtier. Ce concours cherche à encourager les jeunes talents en faisant participer les étudiants des écoles d'architecture et de design des universités saoudiennes (publiques et privées), ainsi que les jeunes diplômés, à ce processus de conception innovante. Il les encourage à participer avec leurs projets, afin qu'ils puissent voir leurs conceptions prendre vie si ces derniers sont sélectionnés et récompensés. Il leur permet également de potentiellement contribuer au développement d'une destination touristique mondiale. De plus, il a pour but de renforcer les secteurs de l'hôtellerie et de l'écotourisme tout en préservant le caractère architectural et urbain du projet.

Le centre communautaire se trouve au cœur du village côtier et offre une variété de services aux employés de la Red Sea Global Company et à leurs familles, ainsi qu'à d'autres membres de la population active locale. Le centre comprend une bibliothèque publique, des crèches, un gymnase et une mosquée. Le « village côtier », quant à lui, comprend des bureaux administratifs, des logements et des locaux commerciaux destinés au personnel de l'entreprise et au reste de la main-d'œuvre sur le site du projet. Fin 2022, la première phase du projet a été inaugurée, accueillant environ 14 000 employés travaillant sur place. Des logements ont été construits pour 25 000 employés impliqués dans le développement des infrastructures et des actifs de la destination.

Les projets sélectionnés sont choisis en fonction de divers critères. On peut notamment citer la créativité dans l'utilisation de l'espace, l'adhésion à des concepts architecturaux et techniques conformes aux principes de durabilité ou l'intégration de solutions technologiques intelligentes et durables. La maturité des projets et la compatibilité avec les considérations environnementales du site sont aussi des critères d'importance. Le jugement est rendu par un comité d'évaluation composé d'une équipe d'experts dans les domaines de la conception, de la construction et du développement.

Dans un souci de durabilité environnementale, Red Sea Global a collaboré avec « Al Falah Ready Mix » pour fournir du béton vert à faible teneur en carbone, c'est-à-dire des structures qui offrent des ressources à faible impact environnemental. En outre, elle a collaboré avec Saudi Amana Contracting pour la livraison d'unités modulaires préfinies.

En marge de la conférence des Nations unies sur le changement climatique COP27 en Égypte, Red Sea Global a signé un protocole d'accord avec l'entreprise mondiale Partanna, spécialisée dans la fabrication du premier béton à carbone négatif au monde. Le béton se caractérise par sa résistance et sa polyvalence, qui s'apparentent à celles du ciment traditionnel.

La technologie du béton à bilan carbone négatif fonctionne en n'émettant aucune émission de carbone, en absorbant le carbone de l'atmosphère et en générant du carbone pouvant être capturé. Son utilisation dans la saumure de dessalement en tant qu'élément clé présente des avantages particuliers pour le Moyen-Orient, où les usines de dessalement peuvent produire plus d'eau douce par litre traité et fournir le reste à « Partanna ».

Le Prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz a lancé la vision du design pour « Coral Bloom » en 2021. Il sert de porte d'entrée principale pour l'île de Shurayrah du Red Sea Project, conçue par la société britannique Foster Partners. « Coral Bloom » fait référence à l'épanouissement du corail et présente des motifs durables inspirés des plantes et des animaux indigènes du Royaume.

Cette vision s'inspire de la biodiversité, en se concentrant sur la protection et la préservation des mangroves et d'autres habitats. Cela permet de servir de premières lignes de défense contre l'érosion et l'exposition, tout en développant de nouveaux habitats via la création de jardins coordonnés, d'un nouveau lac et de plages sur l'île. Coral Bloom représentera environ 80 % des hôtels développés au cours de la première phase. Le projet inclura 11 complexes hôteliers et hôtels gérés par un groupe de marques hôtelières mondiales. L'hôtel dispose de vastes espaces sans couloirs internes afin de répondre aux préférences des voyageurs, en particulier après la pandémie de COVID-19. Il est construit sur un seul étage, conçu en forme de bois flottant. Pour atteindre la meilleure efficacité énergétique possible et minimiser l'impact environnemental, Coral Bloom a été construit à l'aide de matériaux de construction légers à faible masse thermique et à impact environnemental minimal, provenant de l'extérieur de la province.

La zone dédiée au golf comprend des villas résidentielles, un grand club de golf offrant une vue imprenable sur la côte de l'île et un parcours de golf conçu avec des éléments conformes aux normes de durabilité. Une étude est parallèlement en cours, avec pour but de minimiser l'impact des méthodes d'entretien et de protection de l'environnement. Il comprend de vastes espaces verts, 18 trous de classe mondiale, et est équipé pour accueillir des tournois internationaux.

Red Sea Global a annoncé l'attribution d'un contrat conjoint à Nesma Holding et Professional Landscape pour la conception et la construction d'une pépinière d'un million de m² (100 hectares) sur le site du Red Sea Project. Cette pépinière contribuera à cultiver le couvert végétal du projet en produisant et en mettant quinze millions de plants à disposition. Diverses plantes cultivées localement et adaptées aux conditions climatiques régnant dans la province seront utilisées au sein de ces plants, en plus de différentes plantes désertiques importées et provenant de milieux extérieurs. Leur respect des conditions naturelles du projet est une priorité. La consommation d'eau sera par ailleurs minimisée grâce à des pratiques d'irrigation contrôlées. Cela implique notamment des méthodes de purification de l'eau telles que le traitement des eaux usées et le recyclage à des fins d'irrigation.

En collaboration avec l'association de logement pour le développement familial d'Umluj et l'université de Tabuk, environ 45 stagiaires ont été diplômés du programme de formation professionnelle et ont commencé à travailler dans la pépinière agricole appartenant à la municipalité d'Umluj. Parmi eux, cinq employés ont été sélectionnés pour participer en tant que superviseurs à un programme de formation complémentaire de trois semaines, tandis que les autres stagiaires, sélectionnés dans le cadre de la spécialisation « Horticulture », ont suivi un programme de formation de six semaines. Ils ont ensuite été inscrits à un programme de formation théorique de 144 heures à l'Université de Tabuk à Umluj. Ce programme visait à améliorer leurs compétences en anglais et à les familiariser avec la terminologie horticole et agricole.

Red Sea Global a signé un contrat avec « Kendall », une société de conseil en ingénierie multidisciplinaire, pour développer une stratégie visant à réduire les opérations d'éclairage nocturne dans la destination de la mer Rouge. Cette collaboration vise à fournir des solutions innovantes dans le domaine de la conception technique durable. Red Sea Global a pour but d'obtenir l'accréditation de l'« International Dark-Sky Association » (IDA) pour plusieurs de ses zones naturelles, rejoignant ainsi plus d'une centaine de sites mondiaux accrédités par cette institution. Cette initiative est soutenue par ses communautés locales et son engagement à prendre des mesures strictes.

La société « Kendall » travaille avec les équipes d'ingénierie et de développement de The Red Sea Global pour examiner le plan du projet et donner des conseils sur les mesures à prendre pour réduire la pollution lumineuse. Cela implique de s'engager auprès des communautés locales de la région pour les sensibiliser aux actions appropriées pouvant être réalisées pour soutenir l'initiative. Le but est ici d'encourager l'utilisation de solutions d'éclairage extérieur peu coûteuses et économes en énergie.

L'équipe travaille tout d'abord à l'adoption d'un statut de base comme futur point de référence, afin de pouvoir soumettre une demande officielle d'accréditation internationale en tant que « réserve de ciel étoilé » pour le site. Cela implique d'examiner l'équipement d'éclairage actuel et les détails de l'installation sur tous les actifs de destination. Cela inclut notamment l'éclairage général des bâtiments, l'éclairage des parcs, les lampadaires et les monuments. Un plan est ainsi mis en place pour identifier les travaux d'amélioration nécessaires sur tous les sites sur place et sélectionner des conceptions d'éclairage pour les nouveaux actifs tels que les hôtels, les aéroports et les unités résidentielles.

Rendu artistique du complexe « Southern Dunes » dans le cadre du Red Sea Project. (Centre médiatique de Red Sea Global)

Station balnéaire « Desert Rock »

Les travaux de construction du centre de villégiature « Desert Rock » ont débuté en juillet 2021. Il se situe dans l'une des vallées de la zone du projet, sur la côte ouest du Royaume.

Le cabinet international Oppenheim Architecture a conçu la station de montagne « Desert Rock » de manière à préserver et à améliorer l'environnement, en permettant aux clients d'interagir directement avec la nature et la culture de la région.

Les visiteurs se rendront au complexe en passant par une vallée naturelle cachée entre les montagnes. Le complexe, construit au sein de la montagne, propose 48 villas et 12 suites d'hôtel, totalisant 60 habitations. Sa conception architecturale est entièrement intégrée, se fondant dans les rochers de la montagne pour préserver la beauté de ses paysages. La station de montagne « Desert Rock » propose une variété d'unités d'hébergement luxueuses, y compris des chambres au niveau du sol, des suites d'hôtel construites au milieu de la montagne et un nombre limité de chambres d'hôtel creusées dans la roche de la montagne. Le complexe dispose par ailleurs d'un spa de classe internationale, d'un centre de remise en forme, de salles à manger isolées et d'une oasis distinctive en forme de lac.

Le réseau routier menant au complexe a été creusé tout au long de la vallée principale pour être dissimulé derrière les paysages naturels existants, réduisant ainsi la pollution sonore et lumineuse. Les visiteurs peuvent faire de longues promenades et profiter de voyages touristiques à bord de véhicules destinés à l'exploration des dunes tout en observant les étoiles. Cela s'inscrit dans le cadre des nombreuses activités touristiques proposées aux visiteurs sur place.

Le complexe est conçu de manière à contribuer à réduire la consommation d'énergie et à mettre en place des systèmes de conservation et de distribution d'eau sur tout le site. Il vise aussi à utiliser l'eau de pluie collectée pour augmenter la couverture végétale dans la vallée. Les matériaux obtenus suite à l'excavation réalisée sur place seront utilisés dans la construction de ses infrastructures. Les pierres sont utilisées pour décorer les murs et les sols intérieurs et extérieurs, tandis que de la pierre broyée et du sable sont utilisés dans la fabrication de granulats de béton. Ces derniers constituent un matériau de construction fondamental dans toutes les conceptions architecturales.

Une fois achevée, en 2030, la destination de la mer Rouge comprendra 50 hôtels offrant un total de 8 000 chambres d'hôtel. Plus d'un millier d'unités résidentielles, réparties sur 22 îles et six sites intérieurs, seront également disponibles. La destination comprendra aussi un aéroport international, des marinas de luxe, des terrains de golf et de nombreuses installations de divertissement et de loisirs.

Complexe « Faena The Red Sea »

Red Sea Global, en partenariat avec une marque d'hôtellerie, a annoncé la création du complexe Faena The Red Sea, situé dans la partie sud de l'île principale de la destination Mer Rouge, « Shura ». Le complexe comprend 150 villas et a été conçu par la société britannique Foster Partners, tandis que la décoration intérieure a été confiée à l'équipe parisienne Jouin Manku.

Le complexe se distingue par ses unités hôtelières spacieuses, comprenant des suites d'hôtel et les 150 villas affiliées. La suite exécutive, d'une superficie de 84 m², est conçue pour assurer l'intimité des visiteurs.

Sept des 150 villas du complexe « Faena The Red Sea » ont déjà été conçues. Cela inclut six villas de premier ordre, composées de trois chambres et d'une piscine, ainsi qu'une villa royale de quatre chambres avec piscine.

Le salon proposera des expériences touristiques uniques, avec des spectacles de divertissement en direct présentés par une sélection d'artistes mondiaux de premier plan, ainsi que des expériences inspirées par la culture et les arts.

Complexe « Southern Dunes »

Le complexe Southern Dunes est situé au nord-est du gouvernorat d'Umluj, à une centaine de kilomètres. Il s'agit de l'un des hôtels situés à l'intérieur des terres dans la région de la mer Rouge, conçu par Foster Partners. Il comprend 40 villas, réparties sur deux lignes opposées pour profiter de la vue sur les dunes environnantes. Il inclut également 36 complexes hôteliers offrant des panoramas naturels sur le thème du désert, des bâtiments de réception, un spa, une piscine et plusieurs restaurants internationaux.

Le Village côtier est une zone résidentielle et commerciale moderne. Il accueille environ 14 000 travailleurs, employés et administrateurs pour faire fonctionner la destination « Mer Rouge ». Il comprend des bureaux commerciaux et administratifs de haute qualité, ainsi que des résidences, des restaurants et une large gamme d'installations de services et de divertissement. De plus, le village propose des services intelligents, et ses bâtiments ont été développés selon des normes environnementales.

La superficie totale des bureaux de l'entreprise est d'environ 7 000 m², répartis en trois complexes aux caractéristiques spatiales différentes et indépendantes. Cette conception vise à tirer parti du climat local de la destination, à améliorer l'ombrage et la ventilation, et à améliorer la facilité d'accès et de déplacement entre les espaces intérieurs et extérieurs.

Le village résidentiel comprend une gamme d'installations de services et de loisirs, comme des terrains de cricket, de volley-ball, de basket-ball et de football, en plus d'un club de sport et de diverses salles de cinéma. Il est également doté de réseaux de communication modernes et d'installations logistiques qui garantissent que les besoins et exigences quotidiens des travailleurs sont satisfaits.

Un accord a été signé entre Red Sea Global et la Saudi Geological Survey pour mener des recherches géologiques et des travaux de forage avancés sur les sites des destinations de la mer Rouge et d'Amaala. Parmi les découvertes notables de l'étude initiale figurent les fouilles géantes de Mousasour.

L'expédition le long de la côte de la mer Rouge a révélé divers spécimens couvrant la période du Crétacé supérieur à l'Éocène, ce qui représente une période datant de 45 à 80 millions d'années. La moitié des sites couverts par cette étude géologique ont révélé la présence de fossiles rares. Les chercheurs prévoient également d'en découvrir davantage à mesure que les fouilles s'intensifient. Un enregistrement provenant de mammifères marins vivant durant le Paléogène a été découvert au niveau de la zone côtière de la mer Rouge.

Au cours d'études géologiques menées dans la région d'Amaala, les scientifiques ont découvert de nombreux restes fossiles de vaches marines (dugongs), de crocodiles, de tortues, ainsi que des ossements de « Mosasaurus », une famille de lézards marins géants communément appelés « T-Rex des mers ». Ces fossiles datent de 66 à 80 millions d'années, avec une longueur de 18 mètres et un poids de 14 tonnes.

Plusieurs vertébrés marins découverts par l'équipe pour la première fois dans la région ont été répertoriés, notamment les restes d'une grande tortue qui habitait autrefois la région. Ces résultats font suite à la découverte partielle d'un crâne de « bliziosaure » qui avait été retrouvé sur le site auparavant.

Red Sea Global a collaboré avec le ministère de la culture du Royaume pour renforcer les activités de coopération conjointes par le biais d'une série d'initiatives, notamment le lancement du premier projet de fouilles archéologiques sous-marines dans le Royaume. Dans le cadre de ce partenariat établi avec les autorités du patrimoine et des musées, un programme a été dévoilé pour concevoir et construire un musée maritime. Ce dernier est une installation dédiée à la préservation et à l'exposition appropriée des artefacts sous-marins du Royaume.