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Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines

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Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines
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L’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines est l’une des vingt-neuf universités publiques du Royaume d’Arabie saoudite. Elle est située dans la ville de Dhahran dans la province d’Ach-Charqiya. Elle a été créée par décret royal le 23 septembre 1963, date de la trente-deuxième Fête nationale du Royaume ce qui fait d’elle la première université publique dans la province d’Ach-Charqiya à inclure trois autres universités publiques : l’Université Imam Abdulrahman Bin Faisal, l’Université d’Hafr Al Batin et l’Université du roi Fayçal.

Localisation de l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines

L’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines (URFPM) jouit d’une localisation privilégiée, puisqu’elle est située à côté de la base aérienne King Abdulaziz et du siège de la Saudi Oil Company (Aramco), sur le site de la découverte du premier puits de pétrole du Royaume, le « puits de Dammam n° 7 », également connu sous le nom de puits Al-Khair. Elle est à environ 20 minutes du port du roi Abdelaziz, à 2 km d’Al-Khobar et 20 km de Dammam. L’aéroport international du roi Fahd à Dammam est situé à environ 60 km de l’université.

Classement mondial de l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines

L’URFPM a été classée dixième au niveau mondial dans le domaine de l’Ingénierie pétrolière et est entrée dans la liste des deux cents meilleures universités du monde, selon le classement mondial des universités QS 2020. Elle a également obtenu la quatrième place mondiale parmi les universités ayant enregistré des brevets aux États-Unis en 2019, selon les classements AcadofInventors et IPO.

L’URFPM s’est classée 87e dans la liste des 100 meilleures universités mondiales dans les domaines de l’Ingénierie et de la Technologie, ce qui lui a fait gagner 83 places par rapport au classement de 2019, selon le classement mondial des universités QS pour 2022.

En novembre 2022, l’URFPM s’est vu décerner la médaille d’or par le Conseil exécutif de l’Association pour les systèmes d’information dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, en reconnaissance de sa contribution à l’avancée de la recherche scientifique dans les systèmes d’information dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Les origines de l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines

L’université a officiellement ouvert ses portes en 1963 et a accueilli sa première promotion d’étudiants l’année suivante, avec un total de 67 étudiants. Ils se sont inscrits à l’École supérieure du Pétrole et des Mines, qui constituait le noyau initial de l’université. Au niveau académique et administratif, l’établissement est devenu l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines en 1975. En 1986, le roi Fahd ben Abdelaziz Al Saoud a rendu visite à l’université. Suite à cette visite, l’université a été renommée l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines.

L’université est constituée de huit écoles supérieures qui regroupent 33 départements académiques et la langue d’enseignement est l’anglais. Depuis sa création, environ 39 000 étudiants ont été diplômés et environ 10 000 étudiantes et étudiants sont inscrits à l’université. Selon le site web de l’université, elle emploie également 1 121 personnes au niveau du corps enseignant. Le prince Abdelaziz ben Salmane Al Saoud (ministre de l’Énergie) et Mohammed bin Khalifa bin Ahmed Al Khalifa (ancien ministre du Pétrole dans le Royaume du Bahreïn) comptent parmi les anciens élèves les plus éminents.

Consortium pour un développement durable (CSF) de l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines

Le 1 septembre 2022, l’URFPM a inauguré le premier consortium de recherche mondial sous le nom de Consortium pour un développement durable (CSF) de l’Université Roi Fahd du Pétrole et des Mines.

Le consortium a pour objectif de rassembler les principaux collaborateurs des secteurs universitaire, industriel et gouvernemental dans le domaine de la recherche et du développement afin d’aborder certaines des problématiques de durabilité les plus difficiles auxquelles l’humanité est confrontée. Le consortium est dirigé par le professeur Omar Yaghi. D’un point de vue scientifique, le consortium suit une approche de transformation de la matière en machine. Cela implique d’explorer de nouvelles catégories de matériaux possédant des caractéristiques exceptionnelles, puis de les concevoir et de les transformer en machines avancées conçues à des fins pratiques, capables de surpasser d’autres solutions pour des applications existantes.